Je regardais les photographies prise autour de Paques, au butte Montmartre. Que de souvenirs!
Trop, pour ce matin, tôt.
A côté d'eux, voilà trois petits tulipes, 'du voisin parti', tulipes qui ont sortie 'sans patron' pour la dernière fois.
Le nouveau voisin les a négligé, les fleurs près du cloture sont disparues.
Non! Elles ne sont jamais disparues, puisque les voilà.
Ce qu'on a mis, d'une façon ou l'autre dans la mémoire, restent. Pardurent.
Qu'ils soient racontés, décrits, photographiés, ils restent et passent de l'un a l'autre.
Des fois, ils peuvent disparaître de vue, de mémoire, de coeur même, pour un temps, mais blottis, ils attendent leur moment à surgir.
Et de nouveau, les voilà.
Plus loin ils ont disparus, plus fortement ils nous frappent, nous touchent. Et que des mémoires reviennent avec eux!
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