Ce matin, je viens de retrouver

Assise dans ce fauteuil double; je suis en train de vous écrire.

Hier, j'ai vidé toutes les tiroirs des deux meubles, pour les rendre demain; faire de la place.

Ce matin, en me réveillant, je me suis mise a débarrasser tout qui était en haut, par dessus, sur celui prés de mon lit: seulement le lampe y reste.

Je viens de découvrir deux anciens "livres" que j'avais rassemblée en 1996. Quelle plaisir ce découverte!

L'une est le journal de maman, de 1935, décrivant Julika bébé de 1 a 4 ans inclus, puis une lettre écrite d'elle quand j'avais 5 ans sur moi et les principes d'éducation de maman.

Je n'ai pas ouverte, encore.

Je me souviens de la difficulté de la traduire, et cela était plus tard que 1996, c'était déjà a Argenteuil, quand dans une autre nettoyage comme cela, j'avais découverte le journal de maman, écrite en Hongrois et que j'avais caché un jour n'aimant pas la fin.

J'avais presque quatre ans effectivement, quand elle a découverte l’infidélité de mon père, et que l'affreuse femme, aussi mon éducatrice au maternelle, au jardin d'enfant, lui a mise dans la tête, tout a fait faussement, que papa me touchait "comme il ne fallait pas."

Espérait-elle séparer mon père de maman et de moi en même temps?

En tout cas, dans le journal, autre que toutes mes faits et gestes décrits - avec détail de toutes les bêtises aussi, on peut lire a travers les lignes comment maman était élevée et comment elle voyait le monde. Très "lady", trop à mon gout de aujourd'hui en tout cas.

La deuxième livre s'appelle Gammes.

C'est le deuxième encore dans mon salon.

Avant commencer à écrire, raconter des histoires, il faut faire des gammes jour a jour, il me suggérait un livre et donnait des sujets générales pour démarrer.

Ses textes, datent de 1994 a 1996, période après ma retraite et mariage heureuse (encore). J'ai commencé a les relire avec plaisir.

Retrouver les premiers jets des quelques histoires que je raconte maintenant, et tellement d'autres encore à développer.

Oui, cela vaut la peine d'écrire des gammes jour a jour, s’améliorer aussi, mais en plus sortir de soi même sans retenu, puisque les gammes personne n'est supposé l'entendre ou voir, ce qui vient. J'aurais la joie aujourd'hui avec mes anciens textes!

Autant que mes yeux, un peu fatigués depuis hier me le permettront. Il en restera pour d'autres jours aussi et à raconter ici certains.