Lamentable, c'est tout que j'ai ressentie après ma performance de hier.
A la surface, c'était une réussite, la critique toute positive. J'ai réussi par mon récit de la Cravate Rouge émouvoir d'audience, ce qui était le but de ce projet-là.
Hélas, je savais mieux.
Moitié de discours était dit sur un ton monotone, balbutiant, cherchant les mots. Je ne crois pas que depuis l'année dernière, la première fois que j'ai parlé, j'étais si mauvaise. En Anglais, mais aussi avec le contact avec l'audience.
J'ai même oublié de les regarder!
Une leçon apprise.
Jamais se croire trop forte, se préparer plus sérieusement, répéter et répéter à haute voix de début à la fin, plusieurs fois!
Mieux vaut avoir moins d'ambitions, de ne pas croire que "tout est gagné" et prendre les tâches avec le plus sérieux possible.
Bien sûr, j'ai fait de bonne impression - a la surface - osant parler, racontant une histoire intéressante et pleine d'émotions, d'accord, même avec un prompt, mes gants, et des mouvements pas mal, ce qui, finalement, ont fait que l'impression sur les autres était moins horrible que dans mes propres yeux.
En revenant à la maison, écoutant dans mon dictaphone, ce que j'ai effectivement dit, et pas ce que je pensais que je vais dire ou même pensais d'avoir dit, après, quelle différence!
J'avais préparé à décrire la petite fille, j'avais pensé dire quelques mots sur "à tous selon leur travail" et sur mon père, rien n'y était dans ce que j'ai dit. Pourquoi?
D'un côté, parce qu'on m'avait écrit que je prononce mal deux mots, j'ai écouté la "bonne" façon de les prononcer et j'étais incapable de les apprendre, donc j'ai sauté et, d'un coup, une partie importante de discours a perdu son importance, clarté. Mais surtout, surtout, par l'absence de bonne préparation
Dire une histoire vingt fois dans sa tête, voir dans son esprit ses images et scènes, n'est pas dû tout la même chose que de le mettre vraiment en mots, les faire passer aux autres. Rien ne remplace en fait une bonne préparation orale!
Quand je me sens à l'aise, je peux improviser. Le fait, que je viens de découvrir juste en écrivant maintenant, c'est que je ne me suis pas sentie à l'aise hier soir. Je n'ai pas réussi à me détendre, et je me sentais un peu perdu dans l'adversité et j'ai passé cela hélas dans mon discours. Des raisons étaient multiples et je peux trouver pleines des choses multiples qui ont contribué à ma présentation lamentable vocale, puisque mes mouvements ont étaient un peu mieux, heureusement. Dommage.
Dommage?
Non! Heureusement que j'ai appris cette leçon hier, cela me permettra à ne pas le répéter et ne pas me croire trop dans les nuages!
toujours admirable, même quand ru a la lucidité de décider que tu fus lamentable - tu me donnes des complexes (et envie de tâcher d'en faire autant)
RépondreSupprimerJ'ai pensé à vous hier, alors que je devais prendre la parole devant un groupe de personnes .
RépondreSupprimerJe me suis dit qu'il serait temps que j'apprenne à le faire !
Carlotta
Nos échecs nous apprennent parfois beaucoup et nous sont aussi nécessaires que les réussites...Bonne journée, Julie!
RépondreSupprimer