On s'imagine, on propose, puis quelque chose intervient. On doit être flexible.
Encore il y a deux jours, je me suis dit que je dois aller aussi à Bucarest et Mamaia (le bord de la mer Noir) pour voir ma meilleure amie, Alina. Je m'avouais, toute fois, que je n'étais pas, cette fois, pleine d'enthousiasme de faire les heures et kilomètres pour y parvenir, j'aurais mieux souhaité s'il c'était elle qui pouvait venir vers moi. Mais je ne voyais pas de l'alternative. Je l'aime, je sentais qu'elle avait besoin de moi, j'avais moi aussi besoin de bavarder avec elle à coeur ouvert.
Depuis hier, mes plans ont changé.
Elle "doit aller avec son mari qui a déjà réservé de place pour elle", mais aussi "socialiser" et nager des kilomètres. Je ne l'ai connaissais pas du tout un "animal social", donc c'est des mots venant de son mari. Je reconnais, que scientifique reconnu internationnalement, il a besoin de l'aide de sa femme, de temps en temps, dans les réunions scientifiques, cette fois, tenu au bord de la mer Noir.
"Nager, toi? Des kilomètres?" Quand je l'ai connu, elle avait plutôt peur de l'eau et ne savait pas nager du tout.
"Mais tu sais que j'apprends tous les jours sans cesse" me retroqua-t-elle. Mais ensuite, elle dit le mot magique pour moi "Je viendrai chez toi pour deux semaines en septembre."
"Non un mois!" je répondis aussitôt.
"Alors, tu ne veux pas venir me voir?" dit-elle, d'un ton fâché.
"Bien, viens trois semaine"
Après quoi, nous nous sommes éclatées à rire, tous les deux.
Quand et où et comment nous nous voyons n'est pas important. Je comprends le besoin d'une épouse de s'adapter aux besoins de son mari. Elle comprend mon besoin de se rencontrer. Le plus important, nous savons que nous nous aimons, n'importe quoi arrive et ce dit. Ca s'est le plus important.
Julie, cette note est formidable. Tant pis pour Mamaia - dont je garde quant à moi un assez bon souvenir, bord de mer ensoleillé
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