C'est la fin de récit, mais pas la fin de nos rencontres, Charlotte venant de Congo et moi.
La début de notre rencontre est décrit dans ma note d'avril. ici. Je n'ai pas décrit beaucoup sur ma visite chez eux, le matin de 1 mai, mais décrit la scéance des photos chez moi : là
Et ce n'est pas fini.
Cette image la montre enchanté du résultat de ce qu'on a fait chez moi, mais aussi de nos discussions. Et c'est de cela que je voudrais parler aujourd'hui, avant prendre le bâton de route.
Dès le début, dès que je l'ai apperçu, au delà de nos différences et de sa robe multicolore, sa belle visage maron ridée, du courage de porter ce jour froid une robe d'été parce qu'elle était belle, j'ai senti quelque chose qui nous réunissait, quelque chose dans son sourire lumineux qui m'attirait.
Hélas, comme vous pouvez le constater ici je n'ai pas réussi à la dérider devant l'appareil photo, aussitôt pointé vers elle, malgré qu'elle s'y prêtait avec grâce, elle se crispait. J'ai promis de leur donner les images réussis, elles m'ont donné l'adresse, elles (Charlotte et ses filles) habittent pas loin de ma rue. Mais un peu plus tard, se rencontrant aux marché du centre, elle me sourit déjà en connaissance.
Le 1 mai, j'y suis allée délivrer les photos et j'ai rencontré l'autre fille, prise d'autre photos, aussi crispés, sinon plus. Je n'étais pas très heureuse. La prochaine fois, c'est elles qui sont venues chez moi, demander qu'arrive-t-il ? J'ai expliqué, et nous avons décidé qu'elles viennent chez moi, fin mai, dimanche, en vêtements de fête, avant d'aller à l'église, pour faire des photos plus détendus, "mieux habillés". J'ai décrit leur visite et montre leur photos, là, puis, comme je me préparais de partir, elles sont venues encore une fois, prendre les photos. Nous nous sommes convenues de nous voir à mon retour et commencer avec Alice, la plus jeune fille de Charlotte, lui apprendre les photos et l'internet et comment on y met des photos dans l'ordinateur.
Ce qui m'a impressionné le plus, n'était pas qu'elle m'a invité d'aller là voir cette hiver, là bas, chez elle, "nous sommes 200 dans le coeur de l'église, tu pourras nous photographier tous et tout que tu veux autour, venir voir mon jardin, au marché où je travail, mon fils plus jeune parle bien français, ne travail pas et te montrera tout que tu veux." Mais aussi, comment, d'un coup, heureuse, elle s'est mise à danser tout en chantant dans le jardin. Plus tard, chanter pendant qu'elle parlait, et non, cela parut tout à fait naturelle, exprimait, en plus de ses gestes la joie de m'avoir rencontrer.
"Si ce n'étaient pas ses images, et aussi celles toi avec moi", mon amie, de marché, ne me croyait pas que j'avais trouvé une amie blanche en France, qui m'invita chez elle."
En trois ans qu'elle est ici pour traitement médical, est voir un peu ses filles d'ici, c'est la première blanche rencontré qui parle avec elle, ne soit que à travers sa fille et gestes. C'est cela qui m'a la plus frappé. Comment il sera facile, de faire, chacun de nous, un petit geste, envers ceux différents ou perçus comme telle pour qu'ils se sentent mieux, pour qu'ils se rappellent avec plus de chaleurs de nous, une fois rentrés dans leur pays. Et même avec ceux qui habitent ici, en isolement, n'osant pas établir un contact avec eux. Et, si on tentait à faire ce geste!
quelle belle leçon d'humanité et d'écoute dans notre société où l'on a trop tendance à se croiser et où l'on n'ose même plus s'échanger un sourire dans la rue ou dans le metro. merci à toi Julie, ton site est une belle bouffée de bonté.
RépondreSupprimerBen
NB : ta photo du 2 juin a été prise dans le passage du 11° où j'habite