Vis a vis de mon lit, j'avais longtemps, ce petit livre Budapest. Images et quelques mots attirants.
Dans mon cœur, j'avais, non pas Budapest pendant la guerre, mais les ballades avec ma cousine 2ème dégrée et amie Agi Déri, le café où jadis on jouer le piano, le 'pissat rang Hall' poisson de rivière consolée dans les collines au dessus de la ville, le opéra où elle m'a invitée et la pièce de théâtre.
J'avais avec moi, mon oncle laci, m'invitant a Gerbeaux pour goûter un gâteau dans un environ de luxe, mon cousin Tamás avec qui je me suis promené, dans les rues.
Et quand je me baladais seule, je rentrais raconter a ma tante, a la mère d'Agi, a Judith ou Eva.
Budapest, sans famille, était triste.
Tout en étant avec pleine des gens au congrès je me suis sentie trop seule. Même les balades ont perdu de leur goût. Et la plupart des gens de famille, morts. Disparus dans le brouillard.
Budapest est devenue froide pour moi.
Julie, je comprends ce que tu ressens. Revenir sur ses pas est parfois difficile, il est des absences qui résonnent. Ces retours sont souvent attendus, espérés. Ils sont la somme des pensées posées au fil du temps sur des lieux, des moments de notre vie qui ne peuvent souffrir la comparaison. Je crois, je peux me tromper bien sûr, qu'il faut laisser passer un peu de temps sur cette visite, elle reviendra ensuite embellie à ton souvenir. Et puis, c'est sans doute mieux que de regretter de ne pas y être retournée. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerQuelle sagesse! Bien sûre, avec le temps, même déjà, je serais heureuse d'y être allée. J'ai réalisée aussi a la conférence - et même l'article sur moi - l'importance de 'embrace la diversité' pas seeulement l'accepter mais l'utiliser, la célébrer.
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