samedi 3 décembre 2011

Revisiter

Argenteuil mardi-2 by Julie70
Revisiter le passé, ou revisiter des lieux et des gens, les souvenirs reviennent et abondent.

Tout a commencé avec une photographie, des bancs dans une cour d'école d'Argenteuil. Revenant de loin, ce n'est pas moi qui l'a choisie, mais c'est toujours un plaisir de retrouver une photographie qui me rappelle tout ce qui était autour du jour ou l'année ou même l'heure quand je l'ai prise.

J'ai décidé de commencer un album (on les appelle "set" en anglais) sur la thème "bancs" (benches en anglais).

Le premier banc est devant une boulangerie à Palermo, une des dernières photos prise là bas avant de retourner de Sicile en France. Le deuxième c'est dans le moderne Défense, est-ce encore Paris ou banlieue? Certains au milieu de ville, d'autres dans un parc.

Et dans ma ville natale, pleine des hongrois, un des maires nationaliste roumain, a fait repeindre tous les bancs publiques avec les trois couleurs de drapeau roumain.  Je rigolais, comme les hongrois "pour y mettre son derrière"...

Depuis, ils ont repeint tous en vert foncé.


Voilà 17 entre les premières, je n'ai pas encore trouvé le 18e a y ajouter, pourtant je sais déjà laquelle.


Certains bancs m'ont rappelé le banc de mes premiers baisers échangés avec le père de mes futurs enfants dans un parc et des saules nous cachant des rares passants, et le lac pas loin. Ce n'était pas que moi qui n'avait pas oublié ces moments, lui allait souvant au bord de la Seine et avait trouvé un banc avec saules pour y rêver aussi.

Des bancs, je suis arrivée - je ne me souviens même pas bien comment, cherchant des bancs à Argenteuil probablement, à ce travailleur, qui faisait des très bonnes et fraîches "crêpes maghrébins" (je ne sais pas comment on les appelle) un jour de Ramadan.

Je dis ici, "maghrébins" d'après la boutique, près de Pont Neuf, mais en fait, en Hongrie, pendant la guerre, il n'y avait pas de pain et on ne pouvait pas sortir de la cave, et maman préparait du pareille. J'adore!

Dans le presque rien de guerre, sort ce "làngos" nom en Hongrois, et une seule pomme qu'on m'a offerte pendant la siège de Budapest et un oeuf chéri offert la semaine après la siège. Autant des trésors, alors, chéris et jamais oubliés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire