Voir Paris!

Ce matin, j'ai ouverte tôt le télévision, et après ma dose sur la crise d'aviation était bien remplie, je vais décrire peut-être demain ce que les images vues ont réveillées en moi, j'ai surfé.

Je suis arrivée à Yesterday, une station qui veut dire "Hier". J'ai déjà vu pas mal de bon films anciennes et documentaires là.

Ce matin, il n'était même pas sept heures, il montrait Hitler, visitant Paris, tôt le matin pour ne pas éveiller d'intérêt, presque aussitôt, après son occupation.

Ah, voir les merveilles de Paris en quelques heures!

Ils nous ont montré les photos et les lieux visités. Le Notre Dame. L'arc de Triomphe, la tombe de Napoléon, l'Opéra, le palais Chaillot pour se faire photographier avec la tour Eiffel, et tout à la fin, en terminant par monter sur la Butte Montmartre.

C'était une visite éclaire, pour ne pas mourir sans avoir "vu Paris".

Aussi, une visite tout rapide, en commando, sans annoncer à personne qu'il sera là, pour ne pas poser une problème pour ses gardes de corps. .

On l'a vu ensuite, dans un courte film, tout fier et heureux, d'obliger les français de signer l'armistice, dans le même wagon de Compiègne où les Allemands ont été obligé d'en signer une après la première guerre mondiale.

Le wagon, qui pour moi, signifie la perte de Transylvanie hongroise.

Je voulais écrire aussitôt, sur l'importance des images, des souvenirs, de la magie de Paris 'oh, il n'a pas aimé l'intérieur de l'Opéra "il y a mieux à Vienne!"' mais ouvrant mes e-mails, mettant mes images sur le web, le texte voulu s'est évaporé et mon PC a chauffé trop. J'ai dû attendre que tout cela refroidit.

Il y a tellement des sujets dont je voudrais écrire, mais une à la fois. Cette fois, "voir Paris", que tant des gens désirent, suffit. Paris a toujours eu une aura, une magie spéciale, un intérêt que par exemple Londres, pourtant aussi très intéressante, n'a pas eu et ne l'a pas encore.

Vivre à Londres, peut-être est plus désirée que la visiter par contre. Davantage que vivre à Paris, en générale. Sauf, pour artistes et écrivaines, et encore.

Mais la voir! La visiter! L'admirer!

De pouvoir dire "j'y étais".

Maman voulais tellement la visiter, le musée Rodin, aurait était sa première lieu. Quand je suis venue, la première fois, de Sud de France où je suis arrivée, j'étais énormément deçu. Il faisait moche, pleuvotait, toutes les maisons étaient grises. "C'est ça Paris?"

En plus, sur les corridors de métro, tirant une valise rempli des livres, j'ai perdu un embryon. J'étais malade, j'avais mal, sans savoir pourquoi. Je suis repartie meurtrie.

Il fallait revenir.

La deuxième fois, je voulais voir Versailles. Mon cher mari, s'est moqué de moi. Il est venu en voiture à l'entrée, il a pris une photo de moi avec la portail et ensuite il m'a dit: "tu y as été!" Il n'a pas voulu entrer et il nous a reconduit les 120 kilomètres nous séparant de Paris, cette fois, vers le Nord.

Je n'ai pas fait la vraie découverte de cette ville que j'aime maintenant beaucoup que plus tard, beaucoup plus tard. Petit par petit, mettant des parties ensemble. Encore des années plus tard, réussissant à y vivre, sur la Butte!