jeudi 10 décembre 2009

Encore dans la brume


Au début d'une histoire ou d'un voyage, nous sommes dans la brume, comme hier, cette arbre.

On voit les contours, on a quelques buts, mais on ne voit pas clairement. Comme maintenant, avec mon voyage à Grenade.

Je désirais aller à Madrid, découvrir le Musée et ses vieux rues, mais Klara m'avait dit "trop froid". Je désirais aller au Maroc, peut être retourner à Mogador, "j'y étais déjà pour trois semaines". Je pensais alors qu'on pourrait aller quelque part en Andalousie, peut-être, à Seville. Elle a décidé de Grenade.

Je ne sais pas encore ce que notre voyage apportera, mais les prochaines fois, j'irai seule, probablement, ou resterai sur mon idée originale. Toutefois, c'est presque sûre, quelque chose intéressante et agréable surgira une fois là.

Finalement, moins on attend, plus cela peut apporter.

Je ne comprends encore pas bien, oui, c'est aussi en brume, pourquoi je suis peu enthousiaste à l'idée d'y passer quelques jours.

C'est vrai, que la dernière fois, on a trouvé là de vent et de la pluie, mais nous sommes arrivés tard et nous ne sommes restés que quelques heures. C'est vrai, que le lieu est lourd de l'histoire de persécutions, d'avoir chassé les juifs de là après y avoir vécu mille ans. Je ne savais pas que de moyen âge, renaissance, jusque vers les année 1889, les juifs non seulement étaient interdit de vivre en Espagne mais même d'y entrer!

Mon guide me dit aussi que l'Inquisition n'a pas été plus sympa avec des arabes non plus, qui eux aussi ont habité l'Andalousie et Grenade pour plus de sept cent ans. Non seulement, on leur demanda de partir ou changer leurs coutumes, langues, habillement, mais même, "changer leur ridicule habitude de se laver tous les jours"!

Pendant sept cent ans, toutefois, la Grenade a connu une très bonne entente entre arabes et juifs. Cela donne espoir. Les musulmans, laissant chacun (oui, aussi les chrétiens) la liberté de leur propre culte. C'est à cause de ceci qu'en Transylvanie, quelque fois le prince c'était allié avec les Turques et pas l'Autriche: les protestantes de là, ne voulant pas changer en catholiques, comme des fois l'Autriche essayé les obliger.

En lisant le guide, je me suis rendu compte des nombreuses tragédies dans l'histoire, qui reste pour nous en brouillard, au moins tant qu'on ne lit pas des fois un bon roman qui s'y passe, qui l'illumine.

Mon histoire d'adolescence est aussi encore dans le brouillard, mais j'ai le temps jusque février à la préparer. Brouillard ou non, il est toujours dans moi en train de murir. Que veut cette histoire dire? Quelles sont les scènes n'ajoutant rien, même si je les aime? Comment mieux développer la scène finale? Combien dire ou non de la suite?

Il ne pleut pas dehors, mais c'est un hiver un peu morne, je me sens bien chez moi en regardant aujourd'hui l'arbre seulement sur l'image.

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