vendredi 4 décembre 2009

Que du joie de lire

Ce matin j'ouvre le courrier, par lequel je lis les commentaires et je reçois le cadeau merveilleux:
"À moi aussi, chère Julie, vous avez fait du bien. Vous êtes une inspiration dans les moments de doute ou d'inquiétude. Vous lire, c'est recevoir de l'énergie."
Merci.

C'est pour les moments comme cela que cela vaut la peine, de me mettre à écrie jour à jour. Réussir à encourager quelqu'un, dans un moment de doute ou d'inquiétude, quand on a plus besoin de moi. Rendre courage, quand on se sent, comme cela nous arrive à tous de temps en temps. Apporter un peu de joie des fois.

Oui, j'écris de moi, jour à jour, mais ce n'est pas pour regarder vers moi. Oui, j'espére que cela touche, de temps en temps, mais surtout, a la longue. Si j'ai réussi déjà une fois, quelque fois, que du joie!

Je suis en train de préparer mon prochaine récit.

La Cravate Rouge, titre provisoire, déclenché par une femme arrivée d'Ukraine, qui nous a tenu un discours sur les bonnes temps qu'elle a passé dans les camps de pionniers, et par le président de cette année, qui quoique il a tenu un discours très politique en Mai, m'a dit "pas de politique au Toastmasters" quand j'ai posé des questions parlant de la chute de mur de Berlin et le levé du Rideau de Fer.

Vous me connaissez déjà, on ne peut pas facilement "fermer ma bouche."

Je ne ferai pas de politique, mais la prochaine fois, que il sera mon tour, je racontera mon histoire personnelle, autour de la Cravate Rouge.

J'ai déjà écrit le premier jet, et je découvre jour à jour plus de profondeur dedans, et je me rend compte aussi, d'où vient certaines décisions que je prends maintenant. Le récit n'est pas encore "rond" en plus, c'est trop longue. Entre 14 et 18 ans, tant des choses se sont passées avec moi. Même si je vais restreindre vers 16 ans, quand l'épisode et les scènes principales se sont passées, je ne pourrais toujours pas la raconter en 8 minutes. Je dois décider quoi éliminer, au moins pour le club, même si je peux par la suite l'occasion à la raconter plus en détail ailleurs.

Tout ce passe dans la Roumanie, a Bucarest, où nous sommes arrivés en famille juste après mes 14 ans. A l'époque, je regrettais que j'étais trop vieille (ah, la vieillesse est relative!) pour devenir Pionnière et porter de la cravate rouge, comme je voyais dans les filmes. "Mais une fois, admise dans le UTM - union des jeune travailleurs, vous pourriez apprendre à être conducteur des pionniers."

J'ai tout fait, pour avoir le droit de porter le carnet de membre sur mon coeur, autour de mon cou, jour à jour, sous mon pull. Bien apprendre, lire les œuvres de Staline et Lénine, puisque même si j'avais acheté Marx et Engels aussi, leurs enseignements étaient trop lourds à comprendre pour moi à cette âge.

"Communisme est quand tous ont tout ce qu'ils désirent, sur la route, la Socialisme, offre à tous ce qu'ils méritent, pour quoi ils ont travaillé." nous disait-on. Quelle but générale, plus merveilleux! "A chacun selon ses mérite." Sans tenir compte du race, genre, niveau, religion, etc. etc. etc.

A 15 ans, à Bucarest, je dormais avec le portrait de Lénine devant moi sur le mur, les livres de Marx, Engels, Lénine et Staline, sur les étagères au-dessus ma tête, mélangés avec mes journaux intimes et cahiers d'écolier. Le matin, j'allais à l'école en mettant mon carnet de membre de l'union de jeunesse, dans un petit sac que j'avais confectionné spécialement, pour pouvoir le porter sur mon coeur, toute la journée.

Une nuit de début décembre, il y a 60 ans, soudaine je me réveille au bruit des pas lourdes dans le salon. Mon coeur bat plus fort: est-ce possible? Qui a dû entrer dans notre appartement?

C'est ainsi que commence, pour le moment, mon récit, qui va ensuite vers en bas. Quand j'en sortirai, une année plus tard, j'aurais appris qu'aider un seul être est plus satisfaisant, que vouloir transformer le monde.

Je vous promets tout le récit, quand il sera un peu plus mûre. L'épisode principale, n'est pas chez moi, mais dans l'école Hongrois, la seule à Bucarest, où, de nouveau, après des déboires, je suis devenue conducteur des Pionniers à une inauguration des nouvelles pionniers méritants de porter la Cravate Rouge et un incident que je n'ai jamais regretté, mais jusque ce matin au réveil, je n'avais pas compris son profonde signifiance non plus. "Incuber" un récit vaut la peine, en voulant la raconter, en la portant avec soi, en le tournant et retournant, soudain, on comprend plus profondément sa vie et ses réactions. Au delà du surface et de ce qui a provoqué l'impulse d'en parler.

2 commentaires:

  1. j'attends beaucoup de cette cravate rouge qui n'a pas pu te serrer le cou suffisamment fort pour t'empêcher de clamer ta vérité

    RépondreSupprimer
  2. Merci, il murit le récit en moi, et il m'a aussi poussé à traduire le début de mon journal en anglais,

    j'étais stupéfait, de la qualité et rapidité de traduction de Google Translate, bien sûr il faut peaufiner, mais c'est déjà fantastique!

    RépondreSupprimer