Je suis ravie, surtout pour deux raisons.
Le résultat de concours des Nuits des Musées vient d'être publié, par la site web de , culture24, après deux semaines. J'avais déjà publiée l'image alors, quand un journaliste m'a demandé plaine des questions. L'article sur l'interview va paraitre aussi bientôt "lundi" - quelle lundi?
Je suis ravie d'abord, parce que j'avais l'impression que les images prises à Londres plaisent nettement moins que celles de Paris, mais aussi par la qualité des ceux qui ont jugé les photos.
Gordon MacDonald, editor de Photoworks magazine et Susanna Brown, Curator de Photographs at London's Victoria and Albert Museum.
Je ne connais pas encore la magazine "Photoworks", je dois encore la découvrir, mais j'adore la Victoria et Albert Musée.
C'est la première fois que je participe et gagne à un concours!
Ravie aussi, parce que dimanche, j'ai non seulement assisté à un très bon spectacle où on racontait des histoires, dont la moitié était par une Raconteur professionnelle, mais après le mi-temps, le "public" était invité à raconter aussi.
Après une histoires d'oiseaux gris puis devenus colorés, un récit venant de Hebron accompagné de chante, j'ai aussi raconté mon histoire de la Vieille femme et la mort. Non pas comme je l'avais publié, pas tout à fait, puisque cette fois, j'ai osé, et avec succès, ajouter au débout le récit de la mère de ma grand mère, Paula, qui m'a probablement inspirée de choisir ce récit-là.
Vous vous souvenez de la très vielle femme et le messager de la Mort, comme j'avais nommé le récit en français? Il a fallu que je le dise plusieurs fois que je me rappelle ce qui est arrivé à Paula, pendant la deuxième guerre mondiale.
L'ai-je déjà raconté?
Paula avait 90 ans, non voyante depuis 23 ans. Elle était seule à l'hôpital des vieux, ses nombreux enfants, petit enfants et petit enfants tous cachés ou emportés par les nazis.
Un soir, un officier SS arrive en disant: "prépare-toi, demain matin on va t'emporter!"
Que faire?
Paula, très religieuse, priait chaque jour à son Dieu. Cette fois, elle lui dit: "je sais que la suicide est un pêché, mais je suis sûre que cette fois tu comprendras, je suis trop vieille et non voyante, pour être jeté quelque part inconnue" - on ne savait pas alors encore que tous les vieux et enfants sont tués aussitôt qu'arrivés aux camps.
Elle pris tout les médicaments pour dormir à la fois et entra en coma.
Le lendemain matin, les SS, venus l'emporter la trouvèrent en mourante. "Es can so bleiben" ce qui veut dire "elle peut donc rester" ont dit les SS et partis.
Trois jours, Paula était en coma, et un matin, soudain, elle s'est réveillée et demandé un verre du lait.
Pendant une année entière, jusque les SS sont parties, vaincus, les bonnes soeurs catholiques ont caché que Paula était vivante. La partie de famille non morte, revenue, a eu la surprise de la retrouver, et Paula, a une petite fille de onze ans que j'étais, racontait des histoires.
Entre autre, qu'elle était sûre que son bon Dieu l'avait comprise. Mais aussi m'inspirant une grande dose d'optimisme dans la vie, et me disant des tas des récits sur la famille, que je pourrais dorénavant raconter moi aussi.
c'est une belle histoire que celle de la grand-mère Paula
RépondreSupprimerElle était résistante pour survivre à tous ces médicaments. C'est une belle histoire.
RépondreSupprimerTrès touchée aussi. Elise.
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