mercredi 31 août 2005

Blog day


Au lieu de tourner en rond, découvrons les uns les autres: des blogs que nous n'avons pas vu jusque maintenant. C'est à l'initiative d'un blogeur israelienne, qu'ajourd'hui, chaqu'un de nous qui veut contribuer, va chercher, découvrir, cinq blogs nouveau et en parler, les faire connaitre.

Je suis allée dans le blog de Blog de Pierre ce matin et découvert un Blog de Philippe et co que je ne lisais pas encore. C'est lui qui m'a fait découvrir ceci, heureusement à temps: c'est pour aujourd'hui, le 31 août! J'ai eu en même temps la joie que lui, me connait déjà et aussi à regarder aussitôt le blog qu'il recommendait: une image insolite sur Paris par jour, par Eric, Paris une image by day", et quelles images!

Alors, comment procéder?

J'avais envie aussitôt de tomber dans la facilité, j'ai déjà deux blogs qui me plaisent et m'intéressent entre les cinq. Mais je crois que j'irai plus loin.

Nir Ofir, blogueur et créateur d'une plate-forme de blog en Israël, propose de consacrer le 31 août comme "jour du blog". Ce Blog Day a pour but de faire connaître le monde des blogs et d'aider à populariser de nouveaux blogs intéressants.

Chacun trouver cinq, qu'il n'a pas encore mentionné ou qu'il ne lit pas régulièrement, qui ne sont pas dans ses liens. Un tag BlogDay2005 a été créé pour suivre l'évolution de cette proposition sur Technorati.
Pour le moment, tout cela au moins a servi de me sortir un peu de mes propre petits problemes. Merci Pierre, Philippe, Eric!

Voilà les premiers blog que j'ai découverte récément, et j'attendais le bon moment pour les faire connaitre:

1. sablier

Elle se fait appeller "fuligieuse" et son blog date du même mois que le mien: janvier 2005. Je ne pourrais pas 'définir', mais c'est tant mieux : elle est diverse!
J'ai craqué entre autres pour cette citation des vers de Nazim Hikmet me rappellant ma jeunesse:

"Être captif, là n'est pas la question
Il s'agit de ne pas se rendre
Voilà."

2. Bolidar

Une belle image à chaque fois, accompagné de peu de mot, parlants les derniers survivants est le titre choisi par elle (j'avais cru Bolidar un nom d'homme) je ne sais pas ce que ce nom veut dire, mais j'aime ces images: photos très intéressantes.

Voilà, en plus, ce qu'elle écrit justement, aujourd'hui, dans son blog (pas seulement des images bien sûr!)

Pourquoi
faut-il que balidar soit un homme?
pour que les rapaces se taisent?
pourquoi Perhaps a-t-elle fermé son blog?
pourquoi une femme qui dit sa vie
serait-elle condamnée à se taire?


3. Fred, une femme solitaire et écrivain, écrit un blog journal

"j'ai décidé de me remettre aux ateliers d'écriture, car je n'en peux plus de ma noble solitude d'écrivain éxilée au paradis terrestre. J'ai besoin d'échanger, de communiquer"


"Quelle joie lorsque mes lecteurs me laissent un message, j'ai alors l'impression d'y croire, à un monde de partage, où il serait possible de tendre la main sans se sentir manchot, où il serait possible d'écrire pour des yeux qui lisent, pour des esprits qui comprennent et répondent. La vie est belle, sans aucun doute."
Je ressens comme elle, tant de fois!

Fred Romano, nom d'écrivain, derrière se cache une femme, est son blog, "miroir flou" en catalann écrit un blog "journal" pour sortir de son solitude. Je l'ai trouvé à travers Un blog par jour, et je m'y suis aussitôt attachée.

4. Michel Bernard's blog

Michel débord d'énergie, récement, il a créé un group, sur le site Flickr, qui à Saint Michel, 29 septembre, va réunir des gens autour du glob pour quelques photos qu'il va publier dans un blog (pas celui dont je parle). Son blog, français, (il vit à Paris) est aussi reflet de ses découvertes et l'énergie: à fréquenter! à découvrir!

5. Blog de Philippe et Eric

Je vais en parler de nouveau d'eux, puisque je les ai découverte aujourd'hui, mais c'est Philippe qui parlait d'Eric, donc je ne vais pas les mettre séparément. Philippe, je te remercie pour avoir 'sauvé' ma journée! Au lieu de contempler mon nombril, je découvre de nouveau êtres fascinants, entre autres, toi.

Et Eric, j'adore la façon insolite de regarder Paris, j'ai aussi appris quelque chose d'elles, je vais essayer dès dimanche, mais aussi suivre tes images.

Bonne "Blogday" jour des découvertes nouvelles !

Et bien sûr, dès demain, tous dont je parle seront dans mes liens!

Negatif

Ce qui est negatif dans la vie, n'est pas forcément mauvais: on ne sait jamais ce qui en sortira.

Ainsi, ces tournesols, ne sont pas si mal en négatif, n'est-ce pas? J'expérimente. Cette image fait pour un groupe sur ce les images qui peuvent être belles ou intéressant, en négatif, et ce qu'on peut apprendre à travers elles.

Je regards et attends ce qui arrivera dans ma vie aussi.

Annelise

Elle est belle, ma belle-fille, et elle sait aussi ce qu'elle veut. Ici, la première jour à Douananey, Bretagne, au bord de plage.

Dans le cas d'aujourd'hui, elle sait surtout ce qu'elle ne veut pas: jeter le sofa qui lui appartient et se trouve dans mon salon depuis quatre ans que j'y suis arrivée ici. Dillème. Je ne peux pas mettre un autre, tant que celui-ci ne sort pas et, pour le moment, le garage est plein de bric et brac d'elle et mon fils et depuis quatre ans ils n'ont pas eu le temps de le vider pour que je fais une pièce en plus.

Alors, il faudra attendre, probablement. Même si pas tant que cela, pour refaire ma petite maison, mon salon.

Aujourd'hui, elle vient avec les enfants, on va essayer un "provisoire", mettre un mattelas en plus pour rehausser le lit du chambre, en attendant que... j'en achète un autre ou/et que je puisse remplacer le sofa avec celui de mon rêve pour lequel j'ai craqué.

mardi 30 août 2005

Tout va changer?

BWExperiments-41
Photo noir blanc "direct": pas si mal même sans couleur, n'est-ce pas?
Pour le moment, c'est juste une couverture sur le fauteuil, mais après cinq boutiques de meubles etc. visités aujourd'hui, j'ai décidé m'acheter le sofa clair et dur en coin qui peut aussi servir du lit. Plus tard, je me trouverai un somier d'occasion, je ne vois pas pourquoi cela me dérangerait que quelqu'un a dormi déjà dedans! Pour le moment, il parait, à cause de la rentré probablement, les nouveau et moins chers sont tous partis.

J'attends avec impatience pouvoir faire la photo tel que deviendra chez moi, bientôt.

Pierre est revenu!


Blog de Pierre

Il est revenu!

J'ai eu la surprise en regardant les "referer" dans XITI, par hasard ce matin, et suivant le lien, je tombe sur son blog de nouveau active!
Hurrah!

Il écrit pourquoi il est recommencé : "Tout d'abord parce que ça me manquait ! Il faut bien que je l'avoue, il ne se passait pas une journée où je n'avais pas d'idées de sujets ou d'évènements à mettre dans le blog."

Bien sûr, après "mures reflexions" il dit que son blog sera moins personnel qu'auparavant, moi, pour ma part j'espère qu'assez de son personnalité transparaitra quand même de ce qu'il publiera. Pierre est quelqu'un d'ouvert, je ne crois pas qu'il pourra s'abstenir tout à fait.

Déjà, en quelques jours, il nous offre dans son blog, des images des vacances familiales en Tunisie: un régal! Mais aussi d'adresse pour se débarasser des spams en Outlook ou Outlook express, et en plus, nous raconte sur son nouveau écran Sony et les raisons des achats, etc. En seulement quelques jours, plein des choses intéressants pour les uns ou les autres suivant les intérets de tout un chacun(j'ai marqué ici seulement les notes m'ayant attirée personnellement.

J'attendais le début septembre pour lui envoyer un mail et demander comment ça va et si les blogs ne lui manquent pas trop, mais même avant, voilà la grande surprise.

Pierre, tu as fait ma journée, merci!

lundi 29 août 2005

Premier jour de photos pour Alice

Alice
Alice, la fille de Charlotte dont j'ai déjà parlé, est venue avec sa mère pour prendre ce matin son première leçon de photographie de moi. Elle est très douée!
-tournesoleil
C'est très intéressant ce rendre compte ce qui l'étonne. Par exemple qu'un objet peut devenir plus petit ou plus grand (sur la photo et à vue) suivant combien on l'approche.
29 aout Alice taking photos
Elle était particulièrement jolie pour cette première journée et je me suis permise de faire aussi ces deux photos d'elle.
Fruits
Au début, je lui avais sugéré tant le sujet à prendre que l'approche en expliquant un peu comment en photographiant "on peint avec de la lumière", ensuite je lui ai suggéré de prendre en photo ce qui lui parait intéressant, ce qui lui plait. Et voilà, ce qu'elle a été la première choix qu'elle a fait, et en même temps son photo la plus réussie du lot.
Alice's 1e choix
Je commence à sentir que ma vie ne se déroule plus en faisant rien d'intéressant!

La chose et son ombre

Est-ce tout a une partie "negative", ombre? Chaque chose que nous faisons?

Ou alors seulement une projection et vue different selon l'angle vue et qui le voit et en quelle état d'esprit est?

Détail d'une photo prise hier près de cerisier commun de notre cour.

dimanche 28 août 2005

Le début de la fin

Des fois je me sens comme cette feuille de rhubarbe, mais en réalité, je suis encore plus loin qu'elle dans ma vie, pas seulement au début de l'automne.

En fait, je me sens surtout comme cela ces jours-ci, à cause de la transition. Les transitions, heureuses ou tristes, ne sont jamais faciles à vivre. Mes petits enfants repartis, l'automne arrive, - et mon lit n'est pas encore réparé.

Tout va bien: mon fils est venu avec moi ce matin et j'ai trouvé un sofa pour lequel je suis tombée, même si je ne l'ai pas encore acheté. Si je le fait, je devrais changer pas mal dans mon petit logement, bouger les autres choses. Pourtant, nous sommes partis seulement acheter un sommier, ce qui n'aura rien changé.

Peut-être, des changements plus profonds sont de mise.

samedi 27 août 2005

Banc, saule, eau.

Photo fait ce matin à Carrière sur Seine au bord de l'eau. J'ai eu envie d'y retourner et essayer de rendre l'atmosphère, pas de ce lieu-là, mais du park où, après minuit si je me souviens bien, pour la première fois j'ai été embrassée par Sandou, il y a de cela assez longtemps: 47 ans.

J'ai l'impression qu'entre plusieurs images prises, c'est celle qui me parle le plus de ce qui s'était passé alors.

Tout qui a suivi

C'est curieux, à écrire à l'envers. Ceci est la troisième entrée sur un même thème. Mais c'est aussi étrange combien on ne sait pas juger sur le champs, et tout ce qui a suivi ces quelques baisiers premiers de 25 août, il y a beaucoup des années.

J'avais 24 ans, lui 25. Je me croyais plus intéligente qu'il était et je me disais "avant trouver mon mari, autant tester des baisers divers, sinon autre chose". Finalement, c'est lui qui a mieux vu dans le futur "je vois la mère en toi, pas la femme". A 25 août le matin, il y a quelques jours, tous étaient ensemble: nos deux enfants, nos cinq petits enfants et, bien sûr les femmes et maris de nos enfants. Ajoutons à cela, que j'habite depuis quatre ans dans la maison acheté par lui et hérité par nos enfants.

Je suis allée ce matin me promener à Carrières sur Seines et fait plusieurs photos des saules pleureurs, du banc et de l'eau, même si à deux mille kilomètres de Bucarest, où nous habitions, ces saules au bord de l'eau rappellent toujours, à lui tant qu'il vivait et à moi tant que je vivrais, nos premiers baisiers dans le parc au bord de lac.

Saules au bord de l'eau

Pêcher au bord de l'eau sous les saules

Carrière sur Seine, pas loin de moi, ses saules sur le bord de la rivière et les quelque bancs aussi, me rappellent un jour, il y a 47 ans... quand enfin, il m'a embrassé.


Je disais alors que "ce n'est pas grande chose pour moi, pourtant... je m'y sentais bien dedans, et même si au début ma "tête marchait sans arrêt" vers la fin je m'y suis plongée corps et âme. Alors, ou plus tard? c'était il y a fort longtemps! Voir l'entrée suivante.

Enfin, il m'a embrassée

Je viens d'ajouter une entrée "point tournant" dans ma vie à mon blog 1944 à 2004 25 août 58: Enfin, il m'a embrassée mais bien sûr, à l'époque, je ne mesurais pas encore l'importance. Un peu toutfois, sinon il ne sera pas aussi long.

Après une baignage dans le lac au plein lune, nous avons dîné pas loin, et ensuite entrés dans le parc qui l'entoure. Assis sur un banc sous les saules.

J'ai fait des photos des saules au bord de l'eau récément, et Sandou allait aussi près des saules pour pêcher, quand il pouvait.

J'écrivais vraiment, ce nuit-là, ce que je pensais à fur et à mesure que cela arriva. Des pensées très sincères non pas "belles, jolies".

Vous voulez me connaitre un peu mieux? Vous lirez cette entrée-là, et, si vous voulez comprendre un peu de ce qui m'arriva par la suite dans la vie, quelques unes qui suivront montrant nos interactions et le foudre externe qui frappa ma vie quelques semaines plus tard seulement.

vendredi 26 août 2005

Butte Montmartre

tel que je l'aime, marches, lampadaires, peintres, touristes, mininus, funiculaire, Sacré Coeur et les caricaturistes. Ce qu'il me manque sont les musiciens qui n'osent plus venir jouer un vieux air d'antan.

Tout va bien, tout va bien, ou ira avec moi, mais vite, vite, David doit ne plus avoir de fièvre. Aujourd'hui avec moi toute la journée, l'après-midi il a dormi de quatre à huit et il s'est réveillé tout chaud. Bien sûr, je sais, les enfants font rapidement de la fièvre, mais je m'inquéte quand même. Vite que cela passe!

Sinon, en m'inquétant de leur voyage, je me suis réveillée plusieurs fois la nuit dernière et une fois, quand je me suis retournée dans mon lit, je me suis assise trop brusquement sur le bord du lit et j'ai réussi à casser mon sommier. Aie! Un des pieds a lâché et j'ai dû enlever tous les quatres.

C'est bien de dormir dans un lit dur, mais se lever, c'est autre chose!

Chacun son plaisir

Gabrielle et même Alexandre ont surtout aimés les peintres et leur peintures sur le butte Montmartre, pendant que Henry a adoré glisser près des marches, comme les gosses depuis des dizaines si pas plus des années.

Henry et Alexandre (et Thomas et leurs parents) dorment maintenant. Où est-ce déjà le matin à l'autre bout de l'océan?

Les trois sont chez eux

je viens de recevoir un email, ils sont bien arrivés, finalement, rien n'est important : que tous soient bien!

Aujourd'hui, comme David a mal à la nuque, je me suis dit: si rien ne lui arrive pas, alors tout va très bien avec moi. Et ceci est la vérité.

Fier

Je suis fière de mes petits-enfants, et mes enfants et eux, ma fille et mon fils (ici lui et sa fille) sont fiers de leurs enfants: quelle joie! Et bien sûr, les petits-enfants, ici la seule fille (mais les autres aussi) sont fiers d'eux mêmes et ce qui réussissent à accomplir.
La confiance en soi, c'est une chose très important, à cultiver. Chez les autres, les encourangant, et chez nous mêmes aussi.

Alors, Julie, felicitations: tu as réussi à publier malgré tous les difficultés cette note!
Gaby en équilibre sur un seul pieds dans la paume de son père, hier matin.

Que vais-je faire

"De ma vie que vais-je faire
Dorénavant tout le monde m'appartient"

mais pour le moment c'est l'internet et mon système qui m'inquètent, ne travaillent pas du tout comme d'habitude,

soit les images ne s'affichent pas, soit des pages entiers, soit, comme maintenant, l'editeur normal, habituelle n'est pas disponible

et enfin, que j'ai réussi à faire que les commentaires spam ne visite plus mon blog, ou au moins ne laisse plus des messages et voilà, non, décidément, on ne me laisse pas m'ennuyer longtemps!

jeudi 25 août 2005

Lionel and Agnès

J'ai fait quand même quelque chose de bonne dans la vie : voilà mon fils et ma fille, juste avant la départ de la famille d'Agnès. Ils ne sont pas si mal que ça! Bon père et mère (à leur tour), s'entendent bien entre eux et, chacun a trouvé un travail qui lui plait et dans lequel il est très bon.

Déjà, souvenir

Ils se sont envolés probablement à cette heure, sinon, très bientôt. Pas Gabrielle et David (je vais avoir avec moi ce dernier demain toute la journée) mais les autres.

Maintenant, il s'agit de voir ce que je vais faire avec ma vie, mon temps, cette nouvelle saison qui démare bientôt.

Autre que blog, photos, même si déjà cela sont d'occupations passionants.

Pour le moment, tout me semble vide devant moi : aucun but précis.

mercredi 24 août 2005

Plongée, de nouveau...

Plongée de nouveau dans l'univers blog de mes copains découverts ces derniers mois: quelle plaisir! Sauf André et Gelzy, tous sont revenus enfin et, de nouveau, moi aussi j'ai pu me le permettre. Puis, comme demain les gosses partiront, j'avais besoin de penser à autre chose que le départ. Merci, mes amis blogeurs, hommes et femmes, vivre un peu avec vous m'a renforcé!

Montmartre hier

Hier, Butte Montmartre, place de Tertre et ses peintres avec trois de mes petits enfants, et demain les trois garçons s'envollent vers l'Amérique.

Ils vont me manquer.

Mais leur père s'est tellement bien senti en Bretagne qu'il a commencé à planifier (au moins réfléchir) à la prochaine visite dans la France profonde. Il ne se passera donc encore onze ans avant qu'ils reviennent!

mardi 23 août 2005

Montmartre avec mes petit enfants

Alexandre, Henry et Gabrille regardent tour à tour Paris, ensuite, nous faisons ensembles des photos de ce que nous voyons autour de nous.

Arrivé à la maison, nous avons choisi 29 images entre les 200 et nous avons fait un Diaporama

Aujourd'hui, Montmartre

Je me suis rendu compte cette nuit, pendant les heures de réveil ou demi réveil : je n'ai jamais habité dans un seul endroit autant qu'à Montmartre : 22 ans!

Née à Cluj (Kolozsvàr en hongrois), j'ai habité là jusqu'à mes 14 et cette rue près de la rivière petite Samos est toujours percu comme "chez moi", puis à Bucarest 16 ans mais en trois appartements différents. Je ne me suis jamais sentie tout à fait chez moi là et à chaque fois que je pouvais je retournais "chez moi" à Cluj.

Ensuite cinq lieu différents, hors Roumanie, Bruxelles, Givataim, Ramat Aviv, Jerusalem (où ma fille est née). Puis une année Saint Didier sur Chalaronne, près du Bougolet et sept années, dont six les plus "bas" de ma ville près de Ham en Picardie.

Arrivé dans le banlieu de Paris, Eaubonne, Gif sur Yvette pour quelques années seulement puis près de Washington en deux lieu différents pour trois ans.

Retour en France : le Butte Montmartre, Paris. J'ai adoré vivre là pour tous les vingt-deux années, malgré le petit appartement devenu de temps en temps trop encombré et même, l'absence de baignoire. L'août 2001 en lisant et relisant la lettre de propriétaire (un million ou départ en six mois) je sentais qu'un point tournant est arrivé dans ma vie. Et encore, je ne savais pas tout à ce moment là ni qu'à peine six semaines plus tard je devrais le quitter.

Je ne suis donc depuis longemps ici, grande baignoire, petite jardin agréable, tranquilité, je me sens bien chez moi. Mais Montmartre restera toujours aussi un peu, beaucoup ça. J'ai même travaillé derrière la Mairie 18e pendant presque tout ce temps-là, Lamarck, Cousin, Duc, Poteau, oui, tout ceci est aussi "chez moi" encore.

Aujorud'hui, j'y vais avec Alexandre, Gabrielle et Henry.

lundi 22 août 2005

Word to Blogger

Pour tous que cela pourait intéresser : dorénavant on peut simplement tirer un texte d'un document Word ouvert vers un note de Blogger! Il suffit pour cela télécharger une utilitaire gratuit. Je l'ai trouvé en parcourant l'Aide Blogger hier.

Solitaire

bateau et reflexion

Solitaire, sur cette photo, mais en réalité entouré de plein des autres bateaux, tout comme moi.

Même quand je me lamente de ne pas avoir des commentaires, je sais que ce que j'écris est lu, regardé.



Par contre, ce que j'aime beaucoup moins et l'inondation avec des spam depuis quelques jours. Que faire? Déjà, j'ai interdit les commentaires aux anonymes, dommage, pardon. Il faut probablement donner au moins un email ou blog pour commenter maintenant.

Je me suis finalement décidée aussi de mettre l'obligation de copier des lettres, excusez moi, je sais combien s'est embêtant, ayant moi même rouseté contre ceux des autres.

Je l'ai fait d'abord, sur mon blog Journal de jeunesse, dans laquelle je suis arrivé à un point tournant de ma vie. En 1958, je commence à sortir avec Sandou (futur père de mes deux enfants) et je viens d'avoir le premier refus à l'école polytechnique : mon thése de doctorat prend donc du retard. "Question de politique" me répond finalement mon directeur de thése. Ah, je ne savais pas encore tout qui m'attendait...

Je crois en amitié

Alina and me at 30 y oldJe crois en amitié, mes amitiés ont duré et résisté à tout, éloignement en temps et en place. Ici, c'est l'image de séparation, après 15 ans d'amitié, de mon amie Alina, mais nous avons réussi à ne le faire durer malgré mon émigration et l'année dernière elle m'a accuilli chez elle avec une chaleur fantastique. C'est alors que j'ai retrouvé, chez elle, cette ancienne photo de nous deux, elle et moi à trente ans.

dimanche 21 août 2005

Concarneau, Bretagne

Ma fille vient de rentrer de Bretagne et m'a rendu mon disque de sauvegarde que je lui avais laissé. Voilà, je vous offre mon promenade dans la ville fermé de Concarno. Diaporama en cliquant sur le titre. Ou regardez-les une à une à votre choix.

Il ne faut pas se prendre trop au sérieux : voilà un touriste qui voyant que je fais des photo "a posé" aussitôt pour moi ainsi:

Sens unique?

"Il me semble à première vue que ce site ne se place que dans un sens unique... Je m'étale en public et ce public reste muet..."
disait Etolane en 2003 quand les commentaires n'étaient pas encore installés dans les blogs, mais maintenant c'est possible à tous.
Pourtant je me sens aujourd'hui comme elle il y a deux ans.

Osons

Voilà les deux autoportraits que j'ai fait cette semaine, une après l'autre. La première pour ma groupe flickr où on nous demande de mettre "nos pires grimaces" (Missy en parle aussi dans son blog. La deuxième, "au naturelle" pour montrer mes rides (sur l'autre côté, curieusement, il y a moins).

Worst of meEt moi

Qui va me suivre et faire la même chose?
Bonne dimanche plein des sourires!

samedi 20 août 2005

Un matin gris

Ce matin, je me suis demandé à quoi sert de prendre avec moi mon appareil photo, en me préparant aller faire des courses à pied, tellement le ciel était couvert.

Voici pourquoi.

Non seulement j'ai découverte une espace "privé" avec satelite et linge à l'italienne, mais aussi les fleurs magnifiques de la fruit de passion et même, le fruit qui est sur l'arbuste en même temps que les fleurs. En plus, des magnifiques thé roses, près du coin "italienne" et revenant vers la maison, des pommes sur le trotoir. Et le postier, bien sûr, plus tard, il m'apporta un livre. Quelques dernières fleurs dans mon jardin, les premiers qui étaient les préférés de mme Filipetto ma défunt voisine italienne si sympa, puis enfin, mes roses... roses. Je vous offre ma promenade (16 images).

les tribulations d'une divorcée

les tribulations d'une divorcée un nouveau blog, créé il n'y a que quelques semaines, que je viens de découvrir et où je vais retourner souvent. Je ne sais pas encore son prénom, mais elle raconte ses déboires si bien et direct: tout à fait comme j'aime!

Je l'ai découverte à l'intérieur des commentaires du blog de Jean, parlant toutes les deux, elle et moi de l'odeur d'après la pluie.

Bien sûr, les parisiennes, ayant plein des avantages, sont, la plupart de temps, plus éloignés de la terre et jardin que nous deux. Elle à Compiègne moi dans la banlieu de Paris, avons l'avantage de proximité de la terre et fleurs.

J'hésite

Je ne suis pas encore décidé, devrais-je parler de notre amitié, commencé quand nous avions 11 et 12 ans respectivement (je suis la plus jeune) ou alors mettre tout simplement d'abord mes deux autoportraits amusants? Va pour parler d'abord de l'amitié!

Voilà comme j'étais quand je l'ai rencontré la première fois et nous sommes devenus amies.
J'ai rencontré Marthe assez vite après la guerre, pour moi cela signifie "la deuxième guerre mondiale".
Sa maman était docteur dans l'hôpital où maman était laborantine et elles ont sympathisé. Plus tard, j'ai appris qu'elle avait été la première femme osant aller en Transylvanie dans l'école des medecins et devenant docteur.La famille venait de retourner à Cluj, après avoir passé six horribles mois dans le camp de Bergen-Belsen, en même temps que ma grand-mère (voir mon blog : journal de Sidonie).

Ma nouvelle copine n'a pas raconté beaucoup des choses sur cela, mais davantage sur ce qui s'était passé ensuite, dans l'internat Suisse où on l'avait mise pour quelques mois avant que son père décide de se retourner en Roumanie. Elle avait appris parler français et allemand, en plus de hongrois qu'elle savait déjà, mais elle était surtout fière qu'elle avait réussi à obtenir un "centure jaune" comme très bonne élève dans sa classe.

Elle deviendra la meilleur élève d'école Roumaine que nous avons fréquentés ensemble pour deux ans (pas en même classe) et, à travers elle j'apprendrai a être modeste de mes capacités intellectuelles. Je me croyais très intelligente (je m'y crois encore) mais pas en comparaison d'elle à qui il suffisait à lire une fois pour tout apprendre. Moi, je dois bosser pour retenir. Mais elle était toujours tellement sympa que je ne lui ai jamais voulu (et je suis convaincu les autres non plus) pour cela, en plus, elle travaillait, travaille toujours, énormément.

Je me suis toujours permis de m'amuser aussi, peut-être un peu davantage.

Non, je ne vais pas tout raconter, aujourd'hui. Mais elle aussi, à fait des exceptions: pas beaucoup des femmes sont allées à la faculté de Mechanique. Elle a réussi même à obtenir un doctorat là et, contre l'avis des docteurs (elle est malade de coeur depuis ses seize ans) avoir un garçon.

C'est ce garçon que j'ai rencontré il y a deux jours, devenu homme et père de deux enfants formidables. Ce matin, mon fils, sa femme et ses enfants, Jay and Hanna, vont les rencontrer.

HannaEt voilà Hanna, aujourd'hui.
Le plus grand entre les quatre gosses qui vont se voir, a l'âge que nous avions à notre rencontre a peu près. Et aujourd'hui, c'est nos petits fils et filles qui vont se connaitre. J'espère qu'ils deviendront amis. Ils habitent à Vancouver, Canada maintenant et mon amie, Marthe est devenue tellement anglaise qu'elle m'écrit ses emails dans cette langue, mais elle enseignait là bas autant en anglais qu'en français et les petits, après six mois à Grenoble, parlent bien français. Ils n'auront aucun problème à communiquer avec mes petits enfants.

J'aime, j'adore penser à ces amitiés qui perdurent ou renaissent à travers des générations, comme celle que ma mère avait avec sa cousine de Budapest et ensuite, moi avec sa fille et mes enfants avec les siens aussi. Mais autant celle-ci que celle que je souhaite maintenant à Gabrielle et Hanna par exemple, sont plus difficile à cause de éloignement, éparpillement que nous avons subis ou créé volontairement.

Les portraits restent pour demain.

vendredi 19 août 2005

Train-18 août

Hier matin, dans le train vers Paris.

Le train direct, n'a fait que dix minutes, mais avec les couloirs, marches, métro, mon trajet total a duré une heure. (voir le récit qui suit, écrit ce matin plus tôt)

Et encore, j'ai eu de la chance : le conducteur de l'autobus près de chez moi, a arrêté le bus et m'a pris à mi chemin!
vraiment sympa de sa part!

Marches et corridors

Hier à Paris avec le train. Saint Lazar, puis métro jusque Montparnasse. Deux gares et entre eux, dans le métro des corridors interminables et des marches les unes après les autres.

Comment pensent-il que les voyageurs avec bagages vont se débrouiller?

Si peu des escaladeurs, marches roulants et tellement des longues marches! Et difficile, non seulement pour ceux avec des bagages, mais aussi pour des vieilles dames ayant mal au jambes, comme j'étais moi, hier. Comme si j'étais rouillée, le chemin me parut interminable.

Et je me suis rappellée, un jour horrible de ma vie, il y a très très longtemps. J'avais trente ans et c'était la première fois que je venais à Paris. J'étais seule, arrivant à Gare de Lyon avec une grande valise contenant des livres de mon père que je lui portais à Bruxelles (je n'y suis jamais arrivée). Comme je ne savais le mot "consigne" et pas très bien français pour m'expliquer, j'ai dû le tranbaler, cette valise moi-même, surtout que je n'avais pas l'argent pour un taxi.

Je n'oublierai jamais les longeurs des corridors de métro, interminables. Et personne à m'aider, à m'épauler. Je ne me savais pas enceinte, mais j'ai commencé à avoir mal. J'ai fait une fauche couche sur la route. Je ne m'en suis rendu pas compte non plus, seulement, que j'avais de plus en plus mal et que les corridors ne se terminaient pas, les marches et les corridors.

J'ai décrit ce qui se passa par la suite, ailleurs. C'était l'époque "pour la vie..." des embrions et non pas pour la vie des femmes, et j'ai failli mourir puisque personne n'osa pas "toucher" à ce qu'aurait été de toute façon trop tard, bien que deux docteurs me l'ont affirmé que tout était déjà jouée. J'ai survécu, et deux années plus tard j'ai eu mon fils. Toutes les autres femmes, dans le pétrin, n'ont pas survécu à l'époque à ces obsessions.

Heureusement, c'est loin, j'avais pris un analgésique contre les douleurs de jambes qui n'est pas grave: je dois marcher davantage chaque jour, m'entrainer. J'ai passé un bon moment à la piscine et ensuite avec les Canadiens. J'ai eu le plaisir de voir un petit garçon de dix ans avoir vraiment beaucoup d'amour et soin pour sa soeur de six ans. Et leur père, resté veuve depuis peu, plein d'amour et soin pour eux. Difficile, mais ils s'en sortirons. Après cela, je n'ai aucun raison de me plaindre de mes pieds.

Mais ces corridors et marches des stations près des gares, devraient être mieux pensés!

jeudi 18 août 2005

Et voilà un couple

Et voilà un couple en plein action et me souriant : ils ont apperçu que j'étais en train de les prendre en photo.

Quelle belle soirée! Je commence seulement de m'appercevoir combien des belles souvenirs une seule semaine de vacances en Bretagne m'ont laissé. Sur le moment, bêtement, je me suis concentré sur les heurts, ma propre importance relativement aux autres, plein des bétises et petits choses. Qu'importe! Il y a encore un peu des choses qui d'un coup me serrent l'estomac, c'est vrai, mais je vais l'analyser plus tard. L'important est que mon beau-fils et les enfants parait-il sont devenus plus "francofils" qu'ils ont été, que j'ai découverte pleine des aspects inattendus, merveilleuses de Bretagne, que ma fille et mon bru paraissent vraiment heureux, que hors des quelques bobos, tous les enfants ont eu de bon temps, etc, etc.

Never too old !

Jamais trop vieux! c'est le group créé par moi et une américaine il y a à peine trois jours et, déjà ayant plus de 120 membres et plein des photos intéressantes.

Celle-ci, faites par moi lors une fête de village Puldergate en Bretagne : elle est une des danseuses folkloriques et lui le musicien du groupe, ici juste avant leur performance fort réussis.

Je voudrais bien avoir tant d'énergie qu'ils ont, eux, à une âge (je crois) un peu plus avancé que la mienne. Au moins, aujourd'hui je vais nager avec le fils et petits-enfants de mon amie de Canada à Paris. Je sors enfin de mon trou.

mercredi 17 août 2005

Don et Agnès

Je viens de parcourir quelques images de Bretagne, j'avais vraiment eu tort à me pleindre : je n'ai jamais vu ma fille aussi resplendissant de bonheur, ni son mari aussi contante que dans cette image-ci.

Et les autres, mes petits fils et filles, une à une avec une sourire et des mouvements formidables. Nous avons eu une magnifique semaine!

Rien qu'à regarder cette image, et les autres aussi une à une (que je n'ai pas encore mise sur le flickr) mon coeur se rechauffe et je souris et le ciel devient plus bleu.

Blog de Brigitte

Merci Brigitte! tant pour tes commentaires, me montrant que quelqu'un me lit et comprends que pour la possibilitée donnée à découvrir tes deux blogs, dont voici l'un. Tu y a mise des images très intéressantes en gros plan la plupart.

Moments de bonheur

Je viens de publier, dans mon blog journal, ce que j'avais écrit après avoir passé et réussi mon dernier examen à l'université. Je ressens ce bonheur et exalation que je ressentais alors, en me baladant sur les boulevards de Bucarest, comme si c'était hier. Ils resent en moi.

Non seulement j'avais réussi, tout en travaillant, passer 46 d'examens (environ) difficiles la plupart, dans les six ans qui l'ont précédé ce jour, mais j'avais obtenu (j'étais alors persuadée) ce que je désirais, ce que je me suis mis devant moi comme but.

Je voyais devant moi la vie en rose. Le monde à mes pieds.

Je croyais, fermement, que dorénavant tout ira bien, encore le diplome d'état dont j'avais déjà le sujet et les recherches tout bouclés, je me voyais déjà engineur chimiste travaillant dans le laboratoire de recherche, continuant ce que j'avais commencé quelques années auparavant, mais cette fois-ci, pas comme technicienne mais comme engineur.

Je planais sur les nuages.

Ces moments de bonheur "absolu" personne ne peut vous le prendre. Même si ce qu'on a imaginé ne réussit plus telle que vous l'espériez en ces moments-là, ils restent en vous pour toujours, vous fortifient. Deviennent parties de vous.

Qu'importe, qu'après seulement quelques mois, des coups durs vous tombent sur l'épaule : ces moments-là personne ne peut plus vous le prendre! C'est peut-être pour cela que bien que j'ai eu pas mal des déceptions dans ma vie, à chaque fois je m'y lance de nouveau.

Vivre c'est mieux que végéter et la vie, sinon autre chose nous réserve plein des suprises et plaisirs sur le chemin. L'un d'eux sont les moments quand nous sommes contentes de ce que nous avons accomplis. Au moins, c'est ainsi pour moi.

mardi 16 août 2005

Espérer toujours

Il arrive chaque jour des bonheurs : petits ou grands, quelle importance!

Ce jour-là, la dernière en Bretagne, les mouettes que j'ai réussi à prendre en photo.

Ce matin, m'appercevant que le 100e membre venait de s'inscrire dans mon groupe "Jamais trop vieux" (Never too old !" que je venais de créer ensemble avec une jeune américaine juste hier!

Est-ce vrai?

Je n'arrive pas à croire aux statistiques me disant que plus de 150 lisent mon blog chaque jour : qui? pourquoi personne ne me laisse pas de commentaire? J'ai des fois l'impression d'écrire dans le vide.

Sur le site flickr où je mets mes images, j'ai plusieurs commentaires sur presque toutes les photos que j'y mets, aussi dans la nouvelle groupe "Never too old !" que je viens de créer, qui dans une seule journée s'est accrue de 2 à 76 membres et, j'en suis sûre, davantage depuis hier soir.

J'ai tant besoin de réaction! Sentir que je n'écris pas dans le vide!

Que vous appréciez ou non ce que j'écris, peu importe : réagissez s'il vous plait à ce que je dis, ce que je ressens. On peut: c'est l'avantage d'un blog sur un livre, puisqu'on hésite plus à écrire à un auteur à travers l'éditeur et, de tout façon, on le fera une seule fois.

J'envie Pierre, qui a fermé pourtant son blog, qui avait réussi à susciter tellement des réactions. Après le départ de ma famille américaine, celle de ma fille, je me mettrai à étudier son blog pour voir par quelle méthode a-t-il réussi. Me mettre au défi, envers moi même : suis-je capable à l'obtenir ou non.

C'est surtout les jours comme celle-ci, quand je me sens seule et isolée, ce qui bien sûr n'est pas dû à vous, mes chers lecteurs de blog, que je ressens plus besoin des commentaires, que je suis plus deçus à parcourir mon email qui m'annonce quand un commentaire est déposé sur le blog. Aujourd'hui, il me dit : 167 personnes sont passés par le blog hier, aucun commentaire.

Bien, cela sert aussi à me décider à sortir de la maison. Deux jours enfermés, assez! Mes pieds se sont assez reposés! C'est le temps à me mettre sur la route. Et puis, dans un petit semaine, ma fille et sa famille seront de nouveau ici pour quelques jours!

Commentaires sur Flickr

Sur l'image (en couleur) de la famille avant et les trois ombres.

Voilà les commentaires, en anglais ou français, que j'ai reçu seulement quelques heures après l'avoir posté : chacun interprète différement l'image et j'aime tous les interpretations! Peut-être la plus intéressante est : les générations qui vont en avant sur la route s'éloignant des ombres de leur ainés.

10 new commentaires des 57 vu 4 people l'a mis entre ses favorites
almostblue58 added this as a favorite.
ScarFoot says:Very interesting Julie.
snapscot added this as a favorite.
abismo says:Very moving.
-Angela says:Love the long shadows! Wonderful family shot
Road Blog says:lovely shot, Julie... very interesting...

gregor_y says
:Beautiful and evocative... love the generations moving ahead down the road from the long shadows of their elders.
oooh_caro says:quelle belle idée, cette photo et cette promenade dans le couchant, en compagnie des ombres... une des favorites.
welshlady says:Very interesting, Julie good shot.
birdcage says:lovely!
cobaltika says:i can't decide if this looks ominous...or is somehow comforting...as if the shadows serve as guardians for those on the path. yes. i think i like guardians. scratch the other!
Dr Joolz says:Long tall Julie ... and friends.
CoachCashMoney added this as a favorite.

lundi 15 août 2005

Ensemble, seule

Pour quelques moments, tant que ces deux ombres à ma gauche et droit ne m'ont pas dépassé, je ne me suis plus sentie seule en Bretagne et n'ai plus pensé que je dois me hâter comme le font devant moi les autres de ma famille, ni que mon pied me fait mal et que j'ai pris des chaussures pas adéquats pour ce sol-là, ce jour-là.

C'est le photo préféré de mon fils, qui bien sûr, lit tout autre chose en le regardant. Chacun est libre de l'interpréter à sa guise. Ici, avec cette version, j'ai retiré tout couleur d'abord, le rouge des ceux devant moi me dérangait, et j'ai ajusté juste assez pour qu'il aie une aire vieillotte. On peut regarder aussi l'originale en grand ou grandeur moyenne.

Il restera

C'était effectivement dix heures samedi quand j'ai pris cette photo à Quimper. Ce matin il est sept heure de matin pendant que j'écris : mais cette montre en faillance montrera toujours dix.

Notre mémore des choses est un peu comme cela, il fixe des choses d'une certaine façon. Mais, en y pensant, des fois, même la mémoire change et ce qui c'était passé parait différente.

Je me suis demandée : peut le passé changer? Peut-être pas le passé mais comment nous le percevons après une temps ou une expérience ou une fait nouveau que nous n'avons pas alors pris en considération.

Avez vous eu la même expérience de passé vu différement des fois?

dimanche 14 août 2005

Quimper-Faillances 16

Fait à la main, la choix est grande, j'ai mise dans la série " images de Bretagne" une dizaine de mes préférés.
Probablement, parce que, quelque part, tout art populaire se ressemble un peu.
C'est fantastique de voyager, mais ce n'est pas si mal d'être à la maison ensuite, non plus.
Après la pluie, le beau temps aujourd'hui, et après le repos me revoilà à mon clavier.

Bretagne Quimper

Je suis revenue à temps et sans problème, mais mon fils et belle fille et leurs deux enfants n'ont pas trouvé de l'hotel pour dormir cette nuit et ont dû conduire une partie de nuit pour revenir chez eux finalement.

Je n'ai pas mesuré la chance que j'ai eu en partant très tôt le matin!

Bretagne espérances

J'avais tellement attendu cette semaine! et la voilà derrière moi. Avec plein des beaux souvenirs, (clic pour un court diaporama de quelques dernières images)et le bonheur de voir deux familles unis, ma fille et mon fils près de leur familles. Mes cinq petits enfants jouant ensemble la première fois!

Dois-je le dire?

De temps en temps, je me suis sentie comme la dixième roue de la carosse. Je n'étais pas un des quatre parents, je n'étais "que" grand-mère.

Quelque fois c'est si difficile de se taire! Et je n'ai pas réussi à chaque fois. Pourtant, je ne disais des choses que à l'un de mes petits enfants, mais on m'a rembroué parce que ce "n'étais pas mon rôle", la mère savais la faire, il n'y avait pas besoin que je m'y mêle. Je ne me suis pas rendu compte, on me dit aussi "ne sois toujours négative" : ai-je vraiment été?

Petits riens qui font mal malgré tout et j'ai décidé à ne pas les taire. Les vacances idéales, tellement attendus, ne se déroulent toujours pour tous exactement telle qu'on les voudrions. Je suis sûre que je ne suis pas la seule à qui cela arrive.

J'avais peur de mon contact avec mon beau-fils, mais il s'est déroulé très bien, et c'est d'ailleurs finalement, que les heurts ont commencés. Rien de "grave" mais mettant une note amère, probablement pour tous, aussi à cause de moi et ma réaction.

C'est vrai, elle est mère, la mère et une bonne mère! Mais je suis la grand-mère.

Ai-je le droit à la parole ou non? Puis-je dire des mots à mes petits-enfants quand cela me vient ou dois-je me taire dans la présence des parents?

samedi 13 août 2005

Bretagne, avant partir

Dernier photo de la nouvelle maison de notre hôte de gite dans le brouillard de matin avant partir.

Je n'ai pas réussi à me débarasser du commentaires "spam" qu'en recopiant mon texte, effacant l'ancien et le mettant de nouveau : tout aide sera bienvenu pour la prochaine fois.

Mon email est : kertesz suivi de @ puis de club-internet.fr
si vous avez des problémes a me laisser des commentaires en direct : hélas, les spammeurs, ont réussi, même si pas "anonymes" alors, probablement, je vais remettre l'acces à tous, si certains abusent, les autres ne doivent en souffrir pour autant.

Bretagne port à Doudeney

just pour tester si ça marche cette fois, les autres images pour demain etc

Retour

Il a fallu huit heures en voiture pour y aller, autant (au moins) pour revenir avec le train. Non que le TGV ne soit pas rapide, mais nous étions à une demi heure de Quimper, puis il n'y va pas tous les heures, ensuite, la gare Montparnasse est pas commode pour arriver, ensuite attente pour les bus et la dernière centaine de mètre à pied, le sac au dos, au dos bien sûr.

Je suis arrivée, épuisée, mais contante de la semaine et plein d'aventures et dans une semaine, vu et vécu pleines des choses.

La question: ont-ils était conents de moi? c'est une autre chose. C'est dur de se taire, de rien dire et c'est vrai, c'est leur enfants. Je ne suis que grand-mère. Je suis le grand-mère!

Demain et après-demaine pour les détails.

Bretagne, Quimper

Bretagne est beaucoup plus divers que je me le suis imaginée.

Non seulement des côtes rocheuses, mais des rives avec sable fin, non seulement des vieilles et interessantes villes, comme Quimper, mais des fêtes de villages.

Non seulement des crêpes à sarazin (au blé noir) avec accompagnement très divers (nous nous sommes régaliés hier soir) mais des contes racontés aux enfants, du lait frais de ferme au gîtes où j'étais. Et beaucoup d'autres choses.

Les vacances en dix, c'est magnifique et fatiguant : il faut tenir compte de tous, et surtout de ceux qui prennent leur temps et bien sûr, soigner les enfants qui courent et se blessent, faire la paix entre eux. De ceux venus de loin, c'est surtout Henry, le plus petit qui a commencé à parler français pour discuter avec Gabrielle, seulement de deux ans plus jeune que lui.

Dans deux heures, après un tour rapide de l'ancienne centre de Quimper je prends le TGV et ce soir, je pourrais déjà écrire de la maison avec images accompagnant. A bientôt!

samedi 6 août 2005

Danse moderne?

ou vieille toile?

je m'en vais pour quelques jours, mais j'ai vu auparavant mon fils et ma fille danser avec des gestes très ressemblants à cette magicienne ou sorcière sur la toile!

en Bretagne il y a aussi plein des légends intéressants et ils ont raison: beaucoup de monde vient en France et visite Paris, Notre Dame et le Tour Eiffel, même la vallée de la Loire, mais peu vont faire le déplacement au bout de Bretagne!

Ils auront surement plus à raconter et plus original que tous les autres!

J'avais écrit ceci avant mon départ : j'avais raison.

Il y eu tellement des choses ici!

Alexandre et Gabrielle

avant le départ

Avant partir


C'est la dernière note avant le départ. Les deux petit fils ainés ont dormis cette nuit chez moi, et c'est Alexandre, l'ainé, qui a choisi cett image : de son père, le jour d'arrivé en France.

vendredi 5 août 2005

Merci

Le plus joli compliment reçu aujourd'hui : Capucine m'écrivant qu'en voyant le titre "point, fini!" de mon blog publiant chaque jour des entrées de mon journal de jeunesse, elle eut peur que je ne le continue pas.

Pas question, une seule remarque comme cela m'aurait rassuré déjà et poussé à continuer, jour par jour. En plus, je ne suis de celles qui abandonnent facilement quelque chose commencée.

Ils se retrouvent autour d'un jeu ordinateur.

On déforme dans nous aussi


déformations et réalites, se ressemblent mais ne sont pas tout à fait la même chose, ce qu'on voit, vit et la reflexion en nous, tout comme dans le vitre de la fenêtre

La nuit

Depuis deux nuits, deux (pas toujours les mêmes) petits enfants dorment chez moi, et ce soir, ce sera encore d'autres deux. Bientôt nous partirons pour quelques jours en Bretagne.

Une nouvelle aventure commencera.

Même quand un peu fatiguée, non, la vie n'est pas fini à soixante dix ans!

jeudi 4 août 2005

Destruction

On détruit l'ancien immeuble de la Clinique, tout à fait ou alors seulement "un peu" de l'intérieur et tout autour d'elle, pour rebatir quelque chose d'autre.

Je sais.

Ce qu'on mettra sera utile et bien.

Je sais.

C'est tellement douleureux à chaque fois! Destruction. Perte des illusions. Vide. Puis, longtemps, longtemps ensuite croire de nouveau.

J'ai peur d'espérer.

Est-ce que c'est à cause de cela que je suis si fatiguée aujourd'hui?

Tout va bien, la famille réunnie. Ma fille et mon fils s'entendent merveilleusement. Les cinq petits enfants regardent ensemblent un jeu d'ordinateur et se sont très vite rapprochés les uns des autres. J'ai des bons rapports avec tout le monde.

Est-ce la fatigue après une tension? Je ne sais pas bien. Mais comme si cette immeuble détruit tout près me prevenait de quelque chose...

Des merveilleuses journées devant moi, et moi, épuisée sans avoir rien fait. Qu'arrive-t-il?