mercredi 4 juillet 2007

Paris ou Galway?

Cette image aurait pu être pris à Paris, hier. Il a plu presque toute la journée, mais l'après-midi le soleil est revenu de temps en temps, et il a fait même chaud dans la région parisienne quand je suis allée faire des courses.

Non, je n'ai pas pris l'image à Paris, pas hier et pas celle-ci.

Je suis restée à la maison, sous la couette presque toute la journée à travailler. Tellement des images à traiter, trier. Tellement des blogs et photos à lire et à regarder. Je suis en retard avec tout.

En plus, la pluie dehors, favorisait l'effort. Je regardais dehors: il pleut toujours. Non, je n'avais pas envie de sortir.

Mais quand on est quelque part "ailleurs", comme moi ce jour de 20 juin à Galway, Ireland ou Susan, venue de New York à Paris, on a envie de profiter du temps, beau ou mauvais. Ne pas perdre de temps.

Il y a de temps à découvrir, il y a de temps à digérer. Réfléchir. Je me suis levé ce matin, cette nuit je dirais à trois heures en pensant à ce que j'écrirai dans mon introduction sur les photos de voyages pas loin de chez nous, (dans mon groupe afterclass du site flickr).

Je ne sais pas si jamais je pourrais le mettre sur papier, mais j'ai écrit dans ma tête une heure entière. Il faudrait le mettre noir sur blanc, puis le concentrer, le résumer. Hélas, tout me parait important pour le moment. Faire des choix, concentrer, n'était pas si dur pour moi pourtant. Avant.

A la place, je me suis levée et j'ai ajouté le début 1999 à mon Retroblog. Partie de 1944, il y a deux ans seulement, je suis déjà arrivée à seulement quelques années d'aujourd'hui. Plus cela s'approche, plus je dois peser ce que j'y mets. Comment je l'ajoute. Je veux laisser tel que je l'avais écrite, pensée, sentie, mais sans heurter personne.

En lisant Retroblog, je parle de ceux qui me suivent là-bas aussi, vous pouvez comprendre combien c'était important pour moi savoir qu'il est lu. J'ai réussi à le publier! Qu'il soit lu par milliers ou par quelques dizaines, n'importe: c'est lu.

Je dirais même que c'était plus important que vous, les trentaines des lecteurs qui y revient jour après jour, le suivez et continuez et revenez le lendemain!

Même quand personne plus ne le commente, ni Coyote des débuts ni Sophos d'il y a quelques semaines, ni David de Boston, je sais qu'il est suivi, lu. Et sinon, un jour quelqu'un le découvrira, le lira. En tirera quelque chose, j'espère.

Merci pour tous les échos, tous les lectures, ils comptent énormément ces jours-ci, ces mois-ci, dans ma vie.

1 commentaire:

  1. vrai qu'avec le temps je ne passe plus sur tes autres blogs, que je trouve passionnants, faute d'heures dabs la journé. Y retourner à partr d'août.
    A partir de vendredi ici près de 600 spectacles tous les jours, etune foule digne du métro dans les rues. J'ai une vingtaine debillets, plus les lectures et le théâtre off mais : je risque de renoncer au dernier moment parceque je suis prise de crampes, de faire des crises d'angoisse idiotes dans a foule (pas mon crâne, mon corps) et de caler du côté fric. Une partie de avignonnais, tradis et effrayés par le public s'en va et loue son logement. Moi j'adore, c'est une de mes raisons de vivre ici. Je tâche d'en faire le plus que je peux et dele raconter (assez brièvement faute de temps) - du 7 au 22 ou 23 juillet.

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