dimanche 30 septembre 2012

Je voudrais redevenir comme

Getting olderJe voudrais redevenir, comme il y a une année - ce 'moi' que je reconnais, ce moi, prise sur le moment par mon fils, écoutant mon petit fils raconter.

C'est l'image que j'aime plus, de moi. C'est le visage aussi que je ne sais pas si jamais je retrouverais. Au moins, ici, la partie droite, opérée n'est pas visible. Donc je pourrais toujours tourner le visage ainsi.

En fait, ce n'est pas la peau rouge ou non, avec traces des blessures et non, qui est important.

C'est le sourire, l'écoute des autres qui fait le 'charme' - et j'espère que cela ne disparaîtra pas, tant que je vis.

Hier, un visiteur, un charmant étudiant 'étranger' qui la semaine prochaine retourne à Jakarta, en visite d'adieu chez moi, il m'a demandée : étiez-vous toujours aussi ouverte? Ce n'est pas facile à répondre, mais depuis mon premier divorce, je crois que je me suis ouverte beaucoup plus, et cela n'a jamais cessée à progresser. Je lui a raconté qu'après je donnais le volume où j'ai publier mon journal intime à quelqu'un, d'un coup, il ou elle s'ouvrait aussi et me racontait.

S'ouvrir, ouvre la porte de communication. Oser à se montrer vulnérable, faillible, pas seulement toujours 'comme il faut' est finalement aussi un arme, une force. Que restera de ce blog, par exemple, si je ne dirais que sur mes victoires et bien de moi même?

Merci pour vous tous qui me suivez de loin!
Je suis toujours intéressée aussi d'apprendre sur vous.

Déjà, mon visage s'est améliorée: j'ai réussi à y mettre un plus petit pense ment toute seule, sans l'infirmière. J'ai réussi à dormir toute une nuit! La patience n'est jamais était ma forte. Mais merci énormément de votre encouragement!

samedi 29 septembre 2012

Attente

En attent de guérir - cela va durer longtemps.

Je vais m'occuper autant que je peux! Je ne me suis rendue compte que la doctoresse va autant habiter mon visage. J'espère, quand même qu'après quelques semaines cela changera.

Bon, ce n'est pas vraiment grave, surtout embêtant.

Le peau, les yeux, les dents, que sera la prochaine? Demain, sera un autre jour, et mon morale meilleure. Devrais-je écrire quand je me sens ainsi?

vendredi 28 septembre 2012

Ensemble

Untitled by Julie70

Une image peut parler. Plusieurs ensemble disent davantage.

Hier, 12 ont suivie mon exemple et raconté des histoires - courtes cette première fois - commençant tous par: La première fois que j'ai...

De maîtres es parole en public à débutants - et même visiteurs qui avant m'ont dit 'je suis venu pour écouter cette fois' tous! Ont participé ! Nous avons été régalés, enchantés des images variées et intéressantes!

Et j'ai réussi d'oublier, mettre à côté mon visage, ma blessure a guérir, tout!

Un atelier très réussi, le prochaine aura lieu le 10 octobre. Mon atelier Raconter des histoires personnelles à très bien démarré !

jeudi 27 septembre 2012

En miles monceaux

AdobePhotoshopExpress_20120927075709 AM by Julie70
Hier, deuxième jour après qu'on a enlevé de mon visage l'infection qui grandissait et même un autre, à côté.

Plus difficile que la première jour, j'espère toutefois avoir passé le plus difficile. Je me sentais en mille morceaux et mes soucis d'antan minuscules.

J'ai pu regretter de devoir me raser?

Cela semblait ridicule.

Mes yeux sensibles à la lumière? J'ai des bonnes lunettes.

Bonne occasion, hier, de découvrir des nouvelles jouets, qui produisent des collages, des effets, etc. Sur mon iPad pour ne pas penser à mon visage. Bientôt cela sera aussi derrière moi. Et, je pourrais en rire. Faire rire.

Pas encore aujourd'hui : je dois bientôt enlever le pansement, cela ne sera un moment très amusant. Mais découvrir cette effet ce matin, qu'elle plaisir!

mercredi 26 septembre 2012

Sourire jaune, mais sourire

Julie home now! Smile more then the morning (when I was afraid) by Julie70

Arrivée chez moi, après une heure entière d'opération, avec une énorme pansement.

Bien sur, j'ai profité prendre une photo souvenir.

C'est bien d'être après.

Le pansement aussi grande, ne restera que jusque jeudi, quand je dois la changer pour une nettement plus petit.

La chirurgienne à tirée ma peau du visage, dur à dormir, alors j'écris, je pense pour passer le temps.

J'écris au milieux de la noir au lieu de demain matin, l'important que l'opération est derrière moi!

mardi 25 septembre 2012

Petit dej angais

Breakfast by ♔ Georgie R

Répondant à mes images des divers petit déjà, voilà l'un Angais. Par George R du Flickr.

Je vais à l'hôpital - si possible à reculon.

Que cela soit derrière moi!

Non seulement l'intervention, mais la guérison après intervention aussi.

J'ai toujours eu peur des douleurs physiques. Pas celle de l'hôpital - anesthésie local marche bien. Mais ensuite?

Il faut pourtant y aller.

Pourrais-je en rire par la suit?

Je l'espère.

lundi 24 septembre 2012

J'adore!

café j'adore by Julie70

Il y a des souvenirs attachées à pas mal des photos. Des bonnes souvenirs, à celle-ci, prise un matin dans le bar du shopping centre centrale d'Argenteuil.

Non seulement le café avait étais délicieux, j'ai l'impression d'en ressentir encore le goût expresso légèrement amère, mais je venais d'acheter le guide routard. J'y ai trouvée des informations sur Palermo.

Quelle belle voyage cela avait était par la suite! Les autres lieux de Sicile, m'ont été conseillée sur place, chacun plus intéressant que l'autre.

Finalement, la couverture papier : J'adore! Oui, la serveuse m'en a donnée trois, et je les avais utilisée assez longtemps à la maison.

J'adorais!

dimanche 23 septembre 2012

21 june, 2008 Argenteil

21 june, 2008 Argenteuil mail arrives by Julie70

La postiere arrive sur bicyclette.

Jusque quelqu'un ne me l'a fait observer, je ne voyais pas que c'est un pour hommes.

Ce matin, on m'a demandé la permission de la mettre dans wikipédia. J'ai regardée cette images avec des nouvelles yeux, j'aime bien quand l'un, presque par remarquée, resurgit ainsi des multitudes.

Pas beaucoup avant partir vers Londres. Elle a bien voulu poser, il n'y a plus beaucoup des pays dans lequel la poste est délivrée en bicyclette. Mais cette fois, c'est les sacs qui ont surtout attirée attention.

Je me demande souvent, d'où vient des fois qu'une image resurgit - mais c'est toujours une joie.

samedi 22 septembre 2012

Poissons hors d'eau

Dit-on en français aussi ou seulement en anglais: "je me sens comme un poisson hors de l'eau" ?

En fait, à Londres, comme il y a tant des poissons "hors de l'eau" venus de toute le monde et cultures, je ne me sans pas "hors l'eau" puisqu'on est tellement qu'on rencontre!

Dans mes clubs Toastmaster du même. Venant de Indonésie, de Chine, de Australie, New Zeeland, Cambodge ou Amérique, Chech ou Ukraine, et, bien sûre, même de la France! Comment pourrais-je me sentir "étrangère" entre tous cela?!

vendredi 21 septembre 2012

Fanatiques

Street (9) by Julie70
Même quand il y a de la place, pas mal préfèrent bavarder devant les pubs à Londres, des plus en plus ont aussi des tables mise dehors. Dans cette image peu relativement, dans un autre coin comme ils attendaient d'entrer, ils était beaucoup. Ici, tout est tranquille. Au moins en apparence.

Je suis perturbée par le fanatisme des gens.

Un vidéo privé contre un religion ou certaines de ces idées. Et alors? Il y eu des grandes filmes "pro" contre tout chose des choses, religieux ou non, pas des horribles manifs des rues, bruler des cinémas et des ambassades à cause de cela!

Mais hélas, on ne peut discuter avec ceux incités par fanatiques.

Notre monde est hélas en péril pour tant des gens et des raisons qu'on peut invoquer! Il y a aussi tant qui n'admettent pas la liberté d'opinion des autres.

Certaines religions, discutent à l'infini tout, tout discussion admise, permise, mais là aussi, il y a des fanatiques, mais pas tant. En politique aussi, on peut trouver trop des raisons de haire des "autres".

jeudi 20 septembre 2012

Si je m'arretais...

London Canal stroll (8) August 2008 by Julie70
Je suis arrivée a Londres, il y a quatre ans.

Que le temps passe!

J'ai rencontrée cette dame âgée alors près du canal et sur le pont, où plus tard, j'ai commencée d'aller raconter des histoires. Le pont passe au dessus du canal.

J'ai dit mon admiration qu'à cette âge elle utilise encore la.byciclette.

– Si je m'arrêterai, je je serais plus capable de reprendre, elle m'a répondu, mais enchantée de mon admiration.

Je crois, la même chose est valable pour moi. Non, je ne me suis plus mise sur une bicyclette depuis des siècles, mais si j'arrêtais à sortir, à aller aux clubs, théâtre pout parler ou aider parler d'autres...

En fait, doucement, je change et en 4 ans je suis allée de 'juste parler dans mon club' vers raconter au théâtre, puis comédie club, pub, vers aider les aures un à un et ensuite enseigner comment raconter des histoires dans un atelier pur plusieurs a la fois.

C'est presque la même chose mais pas tout à fait. Hier, j'ai eu la grande joie : une des 'jeune' femmes (55 ans) que j'ai conseillée, à gagnée aux concours de mon club la première prix des discours humoristique!

Bravo Flavia!

Et je me suis dit aussi: bravo Julie.

mercredi 19 septembre 2012

Trois femmes nues

Je prépare un récit nouveau, "histoire" pour mardi prochaine, voilà d'où je vais m'inspirer. Ceci vient de mon journal 1 du rétro-blog, me revient et me hante de nouveau. Les trois femmes nues.
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Trois femmes nues

Il y a des expériences qui sont devenues les miennes, des images imprégnées à jamais, comme un film que je revois encore et encore devant mes yeux.

J'ai onze ans.

La deuxième guerre mondiale venait de se terminer. Cachés et avec des fausses identités, partis loin pour que personne ne nous reconnaisse, notre cellule familiale restreinte a survécu toute une année.

Je vis.

Nous sommes revenus chez nous, Kolozsvar, Transylvanie, nous avons retrouvé notre logement, la plupart de nos meubles et ma poupée. Maman, papa sont avec moi.

Mais les autres ?

Le bilan est lourd. 

Les parents, la sœur, le frère de maman et leurs enfants ont survécu, mais ils ont passé six mois dans les camps de concentration de Bergen-Belsen. Je ne sais rien d'eux et de leurs épreuves, ni les séquelles restant toute leur vie. Ils sont loin en Suisse, ils n'ont pas revenus dans notre ville. Mais ils vivent.

Les parents et la sœur de papa et ma cousine sont disparus en fumée à Auschwitz. Je n'arrive pas y croire encore : Judith, ma meilleure copine, rusée a dû survivre ! 

Je m'entête à le croire encore. 

Le frère cadet de papa a survécu caché dans une cave est revenue. Son fiance, Irène, vient d'arriver d'Auschwitz. Elle a 21 ans, des cheveux noirs brillants, bouclés, très courts. Elle est honteuse de ses cheveux courts : j'avais des longs cheveux, me dit-elle, avant. Avant Auschwitz. 

Irène avait été emportée avec sa famille le mars 1944 de Maroszujvár, leur ville. Elle n'a plus jamais revu son père, il était déjà " vieux " avant, elle me dit. Il avait plus de 50 ans...

"Mais nous, me raconte-t-elle, nous avons réussi à rester ensemble: maman, ma jeune sœur fragile et moi. Longtemps. Dans la même baraque, côte à côte. 

J'ai tout fait pour survivre, là. Pour toutes les trois. 

En grande partie, en coiffant les officiers femmes SS. Elles me donnaient des pelures de patates - et parfois, même une ou deux pommes de terre entières, quand elles étaient spécialement contentes du succès remporté avec leurs coiffures. Et plus tard, elles me permettaient même de choisir des chaussures et des vêtements chauds du tas. 

Tas venant de ceux qui avaient été gazés. Nous savions déjà ce qui était arrivé avec ceux qu'on dirigeait vers la file de gauche. Gazés, puis brûlés. De temps en temps, le camp sentait très fort à cher brûlée.

Nous avons survécu ainsi le terrible hiver. 

Le pire était les " Appels " du matin. Il fallait rester debout dès l'aube, avant le travail, pendant des heures et sans broncher. Avant et pendant qu'on nous comptait. Maman était de plus en plus faible, ma sœur malade, mais j'ai réussi chaque matin à leur faire passer le cap. 

Et avec quelques cadeaux passés aux horribles " Kapos ", juifs polonais ou lithuaniens, qui étaient dans le camps depuis deux ans déjà, j'ai même obtenu, de temps en temps, qu'elles nous mettent un bout de viande ou plus de légumes dans la soupe, sinon claire. Et qu'elles nous battent moins souvent. 

Nous étions ensemble, nous nous réchauffions l'une contre l'autre. Maman, ma sœur et moi.

Un jour, un nouveau tri !

On nous ordonna de nous déshabiller et de nous mettre les unes après les autres. Je mis ma sœur devant, maman au milieu entre nous et moi après elles. De loin, je voyais Mengele, grand, beau blond, il faisait le tri, avec son fouet décidait qui irait à gauche, qui à droite. Qui serait éliminé aussitôt, à qui l'on permettrait de continuer à travailler. Nous étions nues dans la cour, près les unes des autres, à la queue leu leu. J'avais plus honte d'avoir ma tête rasée que d'être nue.

Ma sœur passe. Dans la bonne file. Je respire, continue Irène.

Maman est maintenant devant Mengele. Elle a un mouvement de recul. Une seule hésitation a suffi et aussitôt, elle est envoyée à gauche. Je regarde, épouvantée. Je n'ose rien faire. Le moindre mouvement ou réaction serait ma mort. Mengele me fait signe, suivre à droite.

Je suis derrière ma sœur. Sans maman.

— Julie, je n'ai pas osé...
— Qu'aurais-tu pu faire, je lui dit, tu aurais bougée, tu ne serais plus ici.
— Je me sens coupable de n'avoir pas osé...
— Il n'y avait rien à faire, tu le sais bien.
— J'ai laissé maman partir, a sa morte sans réagir...

J'avais onze ans à l'époque, après la guerre, elle 21, nous sommes devenues amies. 

Elle m'a parlé une autre fois de l'ouvrier allemand, qui lui avait donné un jour une tranche de pain beurré ; du soldat allemand qui l'avait trouvée cachée dans une tranchée lors l'évacuation d'Auschwitz : " il m'a regardée et puis poussée dans le wagon, il ne m'a pas fusillée. "  Elle ne haïssait pas les Allemands, seulement les kapos. 

Mais surtout, elle-même :
— Je n'ai pas osé parler, broncher, répétait-elle.

Et Irène recommençait de nouveau à me raconter la queue, les femmes nues, le bel officier blond envoyant sa mère devant elle à sa mort certaine dans l'heure et elle, n'ayant même pas osé tressaillir. "Tressaillir", avait condamné sa mère. 
Non ! L'officier, les nazis, l'idéologie regardant les êtres comme des bêtes ou pire. 
Ce n'était pas elle qui était coupable, mais elle le ressentait ainsi.

Cette histoire n'était pas arrivée à moi, mais à Irène, devenue mon amie, puis ma tante. Cette expérience, je la ressens encore comme si c'était arrivé à moi. C'est restée ancrée en moi à mes onze ans.

Je me demandais, moi aussi souvent: 

Qu'est-ce que j'ai fait pour que ma cousine Judith ne meure pas ? Pourquoi je vis alors qu'elle, à peine un mois après notre départ de la ville, était emportée comme du bétail, déshabillée, rasée, poussée dans une " douche " où le gaz la tuait en quelques minutes ? Je me demandais si elle était morte vite, écrasée en bas du tas des êtres luttant pour une dernière bouffée d'air, une seconde de plus. Je me demandais si les Allemands ont fait du savon de ma cousine. Ont-ils utilisé ce savon pour laver leurs cheveux ?

Je ne voulais plus me déshabiller. Je ne voulais plus prendre de douche. Je craignais de fermer la porte de salle de bains. Longtemps.

J'ai entendu aussi d'autres récits d'horreur des camps d'extermination. 

Mon père essayant d'apprendre ce qui était arrivé à sa mère, il invitait tous les survivants pour un dîner. Même pas dix pour cent des juifs emportés de notre ville sont revenus, sont restés vivants. Plus tard, je n'avais plus le droit de rester à table, écouter. Mes parents ayant aperçu ma pâleur, on m'envoyait dorénavant dans ma chambre, me coucher. 

Je restais près de la porte vitrée séparant ma chambre et le salon, l'oreille collée contre la vitre. Souvent, je réussissais à entrouvrir la porte sans que mes parents se rendent compte. Je voulais entendre ! Comprendre. Comme mon père pour ses parents (il avait appris finalement : lui était mort pendant le transport, dès le premier jour, son épouse le tenu dans ses bras jusqu'à leur arrivé, quatre jours plus tard.)

Judith, avait-elle pu survivre ?

Seule ma future tante, Irène me racontait encore et de nouveau le queue les femmes nues: "je n'ai pas osé réagir !

Et puis, une autre fille revint. Elle avait presque mon âge : c'était l'une de deux jumelles. Le docteur Mengele, le beau blonde, aimait faire des expériences avec les jumeaux et surtout des jumelles. Transplanter un utérus ou un bras de l'un à l'autre. Voir, observer, noter ce qui se passe avec elles. Ève (c'était son nom) est survécue, elle avait mon âge, mais sans pouvoir jamais avoir d'enfant à elle. Sa sœur jumelle est morte, d'une mort affreuse. Quelques années plus tard seulement, Ève, très jeune, a été mariée à un homme bon, mais nettement plus âgé qu'elle. Ils habitaient près de ma tante. Elles essayaient vivre autant que possible. Mais des souvenirs les hantaient.

Irène eut plus tard deux magnifiques filles, j'avais des nouvelles cousines, avec des magnifiques cheveux longs. L'une noire, comme sa mère, l'autre un merveilleux auburn. Elles n'ont pas de grand-mère. "Mais s'ils viennent de nouveau nous prendre, je les attendrai avec un long couteau aiguisé, celui-ci, je ne laisserai pas mes enfants, ma famille, être emportés comme des moutons, sans m'opposer !" me disait ma tante Irène.

Je n'avais plus Judith, ma cousine, il n'y eut ni miracle, ni le retour, si longtemps attendu et espéré. J'avais 14 ans quand j'ai renonçais à croire à son retour, à un miracle.

Il n'y a sorti rien de bon de ça! Mais quand quelque chose m'arrive que, sur l'instant, je le trouve horrible, je le compare à ce qui était arrivé à Judith. Et je pense : "j'ai survécu déjà de 10 ans, de 30 ans, de 60 ans de plus". Je me sens coupable, un peu comme Irène. "Pourquoi je vis et pourquoi elle ne vit plus ?"

Pour moi, il n'y a pas 6 millions de juifs exterminés, ni même plus de moitié de famille massacré, dans mon sous-conscience existe une seule tuée, gazée et brûlée: Judith, mon amie, ma cousine, ma camarade de classe et de jeux qui n'a jamais pu atteindre ses dix ans. Pour mon père, c'était représentée par sa mère et il a porté de cravate noir toute sa vie en souvenir, se sentant coupable de ne pas réussi à la sauver. Pour Irène, c'était sa mère qu'on avait dirigée d'un mouvement de fouet dans le queue du gauche. Et c'est déjà trop, beaucoup trop - et, représente tous les autres.

mardi 18 septembre 2012

Facettes : Raconteur, Comédien, Toastmaster

Facettes : storyteller, Comedian, Toastmaster by Julie70

Differentes facettes...

Toastmaster depuis 4 ans, RaconteurDifferentes des histoires personnelles dehors les club depuis 3 ans, comédienne depuis une année - ou 1 1/2.

En fait ils sont tous différents facettes, aidant l'un l'autre. Je m'en suis rendue compte ce matin.

Et maintenant?

Je commence de nouveau un atelier pour Raconteurs, pour les 5 clubs, en essayant en même temps d'approcher les clubs.

On verra ce que cela donne.

La première réunion, la fin du mois, puis un chaque mois.

lundi 17 septembre 2012

Crêpe Hongroise

Csusztatott palacsinta - Crêpe Hongroise Hungarian style pancakes-09 by Julie70
Diner en famille, hier soir.

Pleine des bon plats préparés par ma belle fille, et un crêpe à la hongroise, comme maman la faisait pour occasions spéciales préparé par mon fils - a la demande de mon petit fils.

C'est bien de ne pas oublier, passer à travers générations, certains plats.


6 db œuf 
15 dkg beurre
30 dkg farine
5 dl lait
2 ek sucre
Pincée de sel

Préparation 
Mixer bien les jaunes d'oeuf avec sucre, beurre, pince de sel, ajouter part de farine et lait et recommencer. Ajouter lentement le blanc de l'oeuf bien battu séparément.

On fait les crêpes cuire seulement sur une facette, ensuite on le glisse sur les autres, en y poudrant à chaque fois, avec sucre poudre et noix hachés (ou cacao sucrée)
(10 à 21 db crêpes ou moins l'un sur l'autre..) La dernière on l'ajoute à l'inverse ou alors on le faire frire des deux côtés.

Fin:  180 ° 10 perc pour fondre sucre, pas absolument nécessaire.
Servir Chaud, couper comme une torte.


Csusztatott palacsinta - Crêpe Hongroise Hungarian style pancakes -06

Bonnes atmosphère aussi, c'est bien d'être ensemble et se rappeler aussi des ceux qui ne sont plus là.

Et 10 autres images pour ceux qui voudraient en voir davantage.


C'était aussi une bonne occasion, a parler des ceux de notre famille qui ne sont plus. Raconter de mon père par exemple et son enfance à mes petit enfants.

samedi 15 septembre 2012

Semaine pleine, mais fatiguante

Near Goodge str (9) by Julie70
Hier, la dernière sortie pour moi pour la semaine dernière, j'ai enfin j'ai prise mon camera avec moi.

Quelques images, prise a l'heure bleu et d'autres à la sortie, en pleine nuit.

Revenue, je me suis mise à les regarder, et retravailler certaines, jeter d'autres.

Finalement, minuit pour se coucher.

Ce matin, je me suis réveillée avec pleine d'énergie, mais j'ai perdu la matinée - à quoi? et maintenant, fatiguée de nouveau.

Il y a des jours comme cela.

Mais la semaine dernière était bien passée, payée pour la première fois, appréciée partout où j'ai apparu et bons contacts avec ceux rencontrés.

Bientôt, une grande sieste, je me sentirai mieux après.

vendredi 14 septembre 2012

Paris 2e "manequins" - 2007

Paris 2e "manequins" to be dressed - 2007 by Julie70

J'avais donné ma carte de visite à deux jeunes filles après qu'elles m'ont dit avoir bien aimée mon histoire.

" combien regardent tes vidéos?"

Je n'avais aucune idée, ne ne me suis pas préoccupée. Je sais des photos, tellement par jour que je n'y crois même plus (plus de mille chaque jour si c'est vrai) et aussi le total sur mes blog ou jour par jour sur celle-ci, et même pour le 'son' histoires racontées, mais pour le Video? Je ne me suis jamais souciée.

Après la question, j'ai regardée.

J'ai trois lieux où je les a mise.

La dernière, youTube, seulement quelques dernières : 30 à 300 pour chaque vidéo, la plupart, comique. Rien de spécial.

Sur vidéo, la même, mais je ne l'utilise pas souvent, pourtant ils retravaillent les vidéo très bien!

Dailyvision était ma site vidéo principale, là j'ai eu un chock! Dans les temps, je faisais des diaporama avec des photos de voyage.

Six jour au Maroc: regardée 111.000 fois!

L'orgue de barbarie, courte filme De mes copains Gelzy et Pierrot, 13.500 fois!
Folklore portugaise, autant, et aussi accordéon à Paris.

Avant partir de Paris, Gelzy à chantée dans un café de 18e, devant peut être douze copains ressemblées. 'me parle en patois' et maintenant, déjà 1144 l'ont écoutée, regardée!

Moins, mes numéros de comédie en anglais, mais plus de cent au moins pour chaque.

Le web est un lieu merveilleuse et intrigante à la fois.

Ce matin, je viens de recevoir les 13 minutes de mon dernier récit, il me sert bien à me rendre compte où je peux couper: ce soir je dois raconter en moitié de temps.

Il me aussi offerte une surprise: j'étais convaincue que il n'y a plus eu de bruit dans le pub pendant que je racontais, en fait ce n'est que moi (et mon audience) qui avais 'filtrée' et ne l'ai plus entendu.

jeudi 13 septembre 2012

Jours bien pleins

Je vois d'un coup que je n'ai rien écrite, ici au moins, depuis quelques jours, pourtant, j'étais très active!

J'ai préparé une histoire amusante, je l'ai dit, j'ai fait un interview vidéo long par Skype avec un "champion de parole en public" moi de Londres, lui de cote est de l'Amérique, merveilleuse discussion et contacte.

J'ai délivrée hier, mon histoire avec succès. "Reviens!" tant de organisateur que du public. 10 minutes préparés mais aussi improvisés ici ou là, un mixture de parts comiques et vrai récit de mes aventures dans les ateliers de comédie à Londres.

Plus, j'ai essayé d'ignorer, autant que possible le fièvre venant de mes dernières traitements brulure de ma peau et ne pas penser à l'intervention plus sérieuse qui m'attend. Ignorer, mon dentier (3 dents) qui me dérange aussi. Encore une fois, une fuite en avant. Mais j'ai aussi beaucoup dormie.

dimanche 9 septembre 2012

Tower Bridge, soleil couchant

Tower Bridge sunset from bus by Julie70
Deux bus pour arriver à Algate, et presque là, traversé de la Tamise.

Le soleil était magnifique.

Pas facile de trouver le bar, mais je suis arrivée à temps. Petite salle au sous-sol, très bien accueillie.

Pas beaucoup d'audience, mais la salle s'était remplie avec le temps, et j'ai réussi a paraître la deuxième. Ainsi, je suis arrivée chez moi avant 11h.

La première numéro était une musicienne chanteuse (voir photo plus bas), ensuite moi, puis un autre comédien avec 4 ans d'expérience et 850 performances derrière lui, 800 de plus que moi.

Tout en ayant ajouté un peu de nouveau matériel au milieu de mon acte, pour la rendre 10 à 12 minutes plutôt que 7 à 8, le public a très bien accueillie mon numéro. Ensuite, le comique avec expérience, n'ai eu que très peu des rire. "C'était du nouveau matériel" il a déclaré à la fin. On n'a pas le droit de tout changer, ne donner rien de sure à une audience!

Cela m'a confirmée que je suis en bonne voie. Et, pour la première fois, j'étais payée!

Je suis revenue bien contente et les organisateurs étaient eux aussi très satisfait de mon numéro. Un pas en plus, sur la voie de comédienne.
Club Kaleida opening
En plus, j'ai trouvé des lignes nouvelles qui marchent très bien. J'ai aussi trouvé que mon petit texte sur vampire doit être encore corrigée, mais c'était la seule qui a laissée froid l'audience: je doit encore trouver une nouvelle façon de la présenter.

Une paragraphe courte dans dix minutes, ce n'est pas trop. Je l'essayerai une autre fois, différemment formulée.
Tower Bridge at sunset from bus

samedi 8 septembre 2012

Julie histoire de nez

Julie histoire de nez-5d by Julie70
C'était il y a 5 ans, avant d'arriver à Londres.

Je sentais l'envie, moi aussi de raconter quelque chose et je me disais que je pourrais faire rire.

Sans beaucoup de conviction.

J'avais eu des rires quelques années auparavant au centre de France avec la même histoire, j'ai répétée beaucoup à la maison, cette fois, même prenant des courtes vidéos. J'ai invité pour dire adieu ceux habitant autour de Paris, dans un café bar de 18e pour écouter le couple fantastique à Paris pour un courte temps, elle, chanteuse, lui chanteur et jouant de l'orgue de barbarie. Et d'autres qui on bien voulu participer.

Pour moi, ma présentation était une fiasco. L'envie était déjà en moi, de m'exprimer. L'envie était déjà en moi, tâcher à faire rire. L'envie était déjà en moi être plus que seulement audience.

Il a fallu que je prennes des photos à Londres pour six mois, il a fallu que je suive six mois "La voie d'artiste" et écris jour à jour trois pages dans des cahiers matin à matin, pour croire que je peux essayer être autre chose que j'étais, faire autre chose que j'avais toujours fait.

D'abord, raconter sur ma vie en publique. Ensuite, à partir de l'année dernière, la comédie.

Ce soir, la première fois, à l'occasion d'une spectacle des variétés, musique et comédie, je vais être payée!

Devant moi, une intervention médicale de nouveau, sur mon visage. Derrière mois des dents arrachés. Présent, le cheville qui gonfle.

Avec tout cela, préoccupation principale: comment faire rire pendant dix minutes!

Un nouveau paragraphe, inventé hier, pendant que j'attendais à l’hôpital mon tour. Née en Transylvanie, je ne suis pas un Vampire! Ma peau ne supporte pas le soleil, vrai. Mes yeux ne supportent plus la lumière forte, vrai. Mais - je n'ai plus des dents assez forts pour mordre!

jeudi 6 septembre 2012

Michelle Obama au Convention, Charlotte September 4th

Michelle Obama at The DNC Convention—Charlotte September 4th by Barack Obama
Photo by Christopher Dilts for Barak Obama
Je suis fière d'être femme, je suis fière de raconter des histoires personnelle, mais encore davantage, d'enseigner aux autres, que nos histoires personnelles comptent. Elles ont une impact importante!

Ici, une photographie sur la site d'un homme fier et amoureux de son épouse et sa discours, j'ai empruntée cette image de flickr, sur lequel le président des USA publié aussi des images. Je croyais, prise par lui, non.

Par ailleurs, sur Facebook, j'ai mise le lien, de discours fantastique que cette femme à fait Mardi soir à la convention Démocratique de North Carolina.

Ponctuée par des nombreuse exemples personnelles, le discours est devenue très puissant et en même temps, pleine d'émotion.

Une première femme, comme on l'appelle la, qui sait parler, qui a une voix à elle, qui sait aussi raconter sur sa vie - et l'utiliser pour ressembler et gagner sympathie.

Oui, j'étais fière à l'écouter. Et aussi, encore davantage convaincu que je suis une bonne voie avec le nouvelle atelier que je suis en train de créer.

mercredi 5 septembre 2012

Fais ton destin...

Julie 95 kg "before" by Julie70

Le teashirt, a disparu quelque part, j'ai maigrie et puis reprise, presque autant.

Pourtant, je crois encore ce qui était écrite dessus. Ce n'est pas en maigrissant que je crée ma destinée!

Restant active.

Racontant des histoires, faisant des jeunes rire dans des clubs, créant des atelier pour apprendre des autres à mieux raconter des histoires.

Mon apparence me dérange de temps en temps, mon genoux ou pied heurte, mes yeux sont des fois aveugles par trop de lumière, ma peau, devient de moins en moins bien, mes dents tombent ou se détériorent, tout n'est pas rose, mais je réussi en rire, au moins, ne pas trop m'en soucier.
Standup at 77 "The Guardian: changing life after 60"

Une fuite en avant?

La destinée je ne la fais pas, en réalité, seulement, comment je la prends et l'utilise.

mardi 4 septembre 2012

Fière d'être Toastmaster

Area Competition_0064 by Julie70
L'année dernière, elle m'a demandé de lui faire une photographie à côté de drapeau de notre club.

Fière d'être là et appartenir.

Une femme chaleureuse de notre club, à chaque fois étant une merveilleuse aide à chaque réunion. Elle n'aime pas beaucoup parler en public - encore - mais elle est extrêmement active et utile dans le club.

D'autres, veulent parler beaucoup, obtenir des nouvelles titres mais ne se soucis pas ce qui arrive d'autre dans le club.

Et puis, bien sûre, il y en a qui progressent, comme moi, toutefois veulent aider autant que possible le club (dans mon cas maintenant 5 clubs) et aussi chacun séparément qui en a besoin.

Hier, une bonne réunion avec trois présidents des clubs, bonnes accueil de mes idées mais aussi pleines des bonnes idées venues d'eux que nous pourrions implémenter

Une vraie réunion d'équipe!

Je suis revenue bien heureuse, hier soir. .

lundi 3 septembre 2012

Urban panorama, Argenteuil (et d'autres)

Urban panorama Argenteuil, France in May by Julie70
Envie de m'en aller, de voyager. Même si une fois là, n'importe où, mon énergie n'est pas grande de me balader, au moins, autant que je voudrais.

Alors, j'ai reprise quelques images prise de 2004 à mai dernière, et je les ai mise sur la première page sur ma site Flickr. Allez les voir là, si vous voulez.

Une chambre d’hôtel avec les lits préparés de Tunisie. Une interaction entre gosses dans une piscine de Washington. Des mannequins de plastic dans une boutique à Paris, en attend d'être achetés et habillés. Quelques images qui me parlent.

J'espère, qu'elles vous parleront à vous aussi.

Devrais-je les mettre ici?

Chacun j'ai déjà montré dans leur temps. La première date de 2004, la dernière de mai dernière.

C'est vrai que j'ai maintenant 52000 images sur ma site (moins de moitié de ce que j'ai prise) mais j'ai pourtant "mes préférés", et ces cinq ne sont qu'un peu d'échantillon différents entre elles.

Quand je n'aurais plus (et les jours quand je n'ai pas) envie de voyager, je voyage de nouveau à travers mes images.

dimanche 2 septembre 2012

Café Nord-Sud - étudier

Café Nord-Sud - studying by Julie70
Étudier, pour moi aussi, veut dire écrire dans le livre d'où je veux apprendre.

C'est une acte de communication bilatérale entre moi et l'auteur, à travers son texte et mes observations. En plus ce que je souligne, pour qu'il sorte en évidence la prochaine fois que je l'ouvre.

Au café Nord Sud, en face de la Marie 18e Paris, ce qu'elle faisait aussi, en 2006, cette jeune femme.

J'étais assise à une autre table, attendant quelqu'un, si je m'en souviens bien. Absorbée, elle ne s'était pas rendu compte que je l'avais immortalisée. A ce jour, plus de 300 on regardé cette image.

A partir de ce matin, j'espère que cela augmentera. Je n'ai aucune idée, s'il faut pour cela la regarder en "direct" sur flickr ou cela suffit, à travers un blog.

N'importe!

Je vais ce matin, étudier moi aussi un livre: comment tenir un bon atelier interactif.