Cela peut être poussé vers haut ou bas, non gré au vent ou l'eau, mais des personnes ou des poids dedans.
Comme dans notre vie.
Lundi, après ma visite au Musée Martime, avec mes petits enfants, j'ai trouvé une des poches de mon manteau ouverte.
"J'étais volée!"
Une sentiment affreux. Une violation de "moi". Une sentiment de vulnérabilité.
Que m'a-t-on volé?
Mes clés! Où sont les clés de mon appartement, de ma voiture, tout ensemble? Nul part. Le problème n'était pas comment je vais entrer, j'avais des clés chez ma famille, mais qui va entrer chez moi?
Qui va violer mon intérieur, qui va prendre tout ce qu'il a envie de mon logement, de qui avoir peur?
J'avais peur.
Le soir, j'ai tremblé avant d'ouvrir, pleine d'appréhension de ce que je trouverai à l'autre côté de la porte.
Rien. Personne n'était entré dans mon absence.
Et demain? Et après-demain? Que faire? Téléphoner au Musée, peut être, les clés sont tombés là, comme quelqu'un m'a suggéré. Hélas non. Après une journée entière, quand je n'ai pas osé bouger de la maison "qui va entrer dans mon absence?" on m'appelle: "vos clés ne sont pas ici, nous n'avons pas trouvé des clés."
J'ai mis ma tête sous le sable. "Demain, je vais décider que faire."
Refaire les clés? Annoncer la perte, le vol? Qui et quand a pu voler? M'approcher? Pourquoi? Y avait-il mon adresse près des clés? Ma carte que j'offre aux autres pour m'appeler, me contacter?
En général, ce n'est que l'adresse email, adresse de mes images, de mon blog. Mais, si près de clés... que j'avais mise près de mes clés dans la même poche, retrouvé vide et ouverte?
Hier matin, à cinq, je me suis levée décidée.
Sors ta tête du sable, agis! Et, essais, une dernière fois, être tout à fait sur, de n'avoir les clés "ailleurs."
J'ai sortie tout de tous mes nombreux poches, ensuite, j'ai commencé à tâter mon manteau bout par bout.
Dans le manche, tout bas, j'ai retrouvés mes clés.
Non, ce n'est pas les mêmes, ce sont des anciens clés, des nouveaux, je n'ai jamais prise une photo.
Ouf.
Je les ai. Personne ne les a pas touché. Je n'étais pas tranquillisée qu'à moitié. Toute les scénarios imaginés, je n'arrive pas encore tout à fait sortir de ma tête, elles me paraissent encore presque comme réelles.
Tellement des choses se passent dans notre tête!
"Tu as appris une leçon" me dit mon petit fils. La prochaine fois, tu regarderai mieux. La prochaine fois....
Une leçon? Ne pas imaginer aussitôt le pire?
A quoi tout cela a servi, je me suis demandé, comme c'est mon habitude. Au moins, pour avoir un récit à raconter. A la longe, peut être de paniquer moins vite. De ne pas imaginer aussitôt le pire.
Merci Julie de votre visite. Ce court commentaire m'a fait gardé un peu d'espoir.
RépondreSupprimerPour les clés... j'ai réglé le problème.
Chez moi... la porte n'est jamais verrouillée.
shuttt... ne le dites à personne :-)
J'imagine dans quel état vous deviez être c'est tellement paniquant ces choses-là.
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