Les lilas de mon jardin ont commencé à devenir roux lentement, les pétales d'ancienne tulipe ont tombé, une autre genre vient de s'ouvrir. Mes premières roses de cette année vient s'ouvrir: une rose touffue près de grillage et une jaune avec l'odeur suave près de la maison.
Les vacances sont finies pour les unes, d'autres partent en longue weekend.
Des merveilleuses fleurs de marronnier au centre ville. Marronniers, de mon parc d'enfance. C'est loin, pourtant cela parait si près à chaque fois que je regards les marronniers! Châtaigners?
La vie ne s'arrête pas, ce n'est pas comme dans les romans.
Annie, va devoir changer de l'ile ou de ville, c'est si loin que j'imagine difficilement, mais les differences doivent être énormes d'une à l'autre, même si le temps ressemble.
Danielle et Fabrice n'ont pas eu le happy-end souhaité, certains gens de l'armée les ont trompé et en sortir n'est plus aussi facile que d'y entrer, mais comme ils s'aiment très fort, je suis sûr, une autre les attend: maintenant on parle qu'ils vont revenir en France. Dans pleines des épreuves qui leurs soit arrivé ces dernières jours, je ne sais pas s'ils réalisent leur chance: l'un et l'autre à montré qu'on peut compter sur lui, qu'il reste en tout épreuve solidaire de l'autre.
J'ai changé, sans vraiment vouloir encore une fois l'aspect de ce blog, ce n'est rien comparé à tout ce qui arrive autour de moi dans le blogosphère de mes copains.
Je devrais bientôt passer un autre cap, non plus celui de mes 70 ans depuis longtemps derrière moi maintenant (et je suis encore assez loin de celui de 80), mais je vais partir "ailleurs". Ailleurs de région parisienne, je vais presque sûr, vivre un certain temps à Londres. Ce n'est pas grande chose, pourtant pour moi, c'est pleine de casse tête. Comme à chaque fois que la vie nous fait bouger.
Où je vais habiter? Comment vais-je me habituer? ce n'est pas encore que des soucis lointaines même si mon fils va commencer y travailler là en moins de sept semaines qui arriveront rapidement.
En optimiste, je me dis que partout j'aurais quoi prendre en photo, ou qui demander "puis-je?" même de loin avec un sourire.
Paris (Montmartre dans le bruillard de matin)
Londres (le pont de Regent's parc)
Londres (le pont de Regent's parc)
Mais d'ici là que des décisions à prendre!
Que faire avec ce livre-ci? Et celui-là? pour le moment ce qui me préoccupe. Ma belle fille nous inscrit ce soir à un brocante, mais je sis prête aussi à offrir pas mal des livres tant en français qu'en anglais. La plupart de temps, la choix n'est pas trop difficile, mais des fois j'ai envie de relire. Vais-je conserver finalement ceci?
J'ai énormément des livres, et ils occupent pas mal de l'espace bien sûr, il n'y a qu'eux qui me posent des problèmes. Je prendrai avec moi, tant que possible, tous mes journaux, photos, le reste? Quelques vases, une ou deux oreillers. Je peux vivre sans pleine des autres choses.
Le cap est pas facile à franchir à 25 ans ni à 40 ou 50, partant dans une autre ville ou autre pays, se mariant ou se séparant. On sent à chaque fois une certaine déchirement, même quand on devine que des bonne choses des nouvelles choses nous attendent.
Mais l'avenir nous parait en brouillard, ce n'est facile à ne pas voir devant soi! Même à quelqu'un aussi optimiste que moi. Aussi "habitué" a bouger que moi. Peut-on jamais s'y habituer?
J'aime le chez moi que je me créé à chaque fois et j'y tiens.
Ici ou ailleurs, je serais toujours présente dans ce blog, jour à jour, matin à matin, même si de Londres avec une heure de retard.
ah le tri des livres. J'ai fini par le faire presque en fermant lesyeux en partant de Paris, et je continue à en chercher en me demandant si je les ai gardés ou non
RépondreSupprimerBon courage alors. Personnellement je ne préfère pas habiter Londres. Un we en balade à la limite, ou une semaine de séminaire professionnel, pas plus. Amitiés.
RépondreSupprimerPS: super tes photos.