Moderne appareil digital près de son accoutrement me paru curieux, intéressant.
Il était près l'un des démonstrations les plus intéressantes dimanche fascinant aussitôt ma petite fille.
On montra comment moudre les grains entre deux pierres, coudre le peau, mais surtout, il y avait deux petits furets!
Il n'y avait d'ailleurs que les Chevaliers, quelques femmes participaient aussi aux luttes. En tout cas, dans les romans aussi de temps en temps, même les femmes prenaient les armes...
La vérité?
La vérité du passé est fluide, chacun de nous le voit autrement.
Même nos propres vérités d'ailleurs, on le crois ou on le décrit suivant l'époque que nous vivons et suivant comment nous voulons le présenter à ce moment-là aux autres - et même à nous mêmes!
Ce matin, j'ai publié dans le Retro-blog, une note parlant des vérités déformés de mon adolescence. Il ne faisait pas bien dans le pays communiste d'être fille d'un ancien voyageur de commerce devenu directeur de sa boite internationale, alors j'ai écrit "papa était fonctionnaire".
C'est juste une exemple trouvé lors le traduction des journaux qui m'avait frappée. Probablement, il y en a d'autres. D'ailleurs, ailleurs, je disais "comme je voudrais être fille d'un ouvrier ou ancien communiste!" bien sûr c'était eux l'aristocratie d'alors là bas.
Plus tard, à cause que je ne l'étais pas, on m'interdit de continuer mes études après 18 ans. Mais, comme je ne l'étais pas et mes parents tenaient que j'étudie davantage, finalement, j'ai continué par correspondance. Pendant six ans!
J'ai beaucoup travaillé pendant toute ma vie, mais je ne crois pas jamais avoir été autant occupé qu'entre mes 18 et 24 ans: travailler huit heures, faire le trajet à pieds et en tramway, étudier le soir et les week-ends et tous les semaines de vacances, passer des examens, aller à quelques cours de soir et laboratoires, me prit tout le temps.
Ce n'est pas étonnant que je n'ai pas eu le temps à me promener et sortir avec des garçons! Je n'ai commencé que les dernière deux années, après 23 ans passée. Et encore, ce n'était qu'un premier baiser. Le reste attendra encore presque deux ans!
Julie, jeune fille à 23 ans et à 25 ans
Je croyais jusque ce matin que je n'ai pas sortie avec les garçons tant que je croyais trop fermement en communisme, qu'ils avaient peur de moi et ma passion pour "la cause", mais non, je n'avais non plus du temps à leur consacrer ou sortir et les rencontrer.
Tout cela pour dire, combien c'est vrai que nous voyons la vérité autrement, en différents périodes de nos vies, mais aussi que même dans le journal tout qui est dit n'est pas exactement "ça et pas autre chose".
D'ailleurs, le premier baiser j'ai reçu à 23 ans d'un garçon rencontré à mon travail. Simon, pleine des souvenirs! J'écrivais pas mal à ce moment, même si je m'en souviendrai différemment maintenant. Comme maman pouvait lire mon journal, je faisais quand même attention ce que j'y mettais.
Voilà, une deuxième exemple, quand ce que j'écrivais dans mes journaux intimes, n'était pas sinon fausse mais incomplète. J'étais toujours une jeune fille, mais je commençais, vers vingt trois ans à être un peu moins sage. Il avait même touché une fois mes seins, et bien sûr, vous n'allez pas trouver ceci nul part.
Par contre, en lisant les écrits de cette époque, on se rend compte que je n'étais pas loin de craquer, lui céder, puisqu'il voulait davantage. J'appelais ceci plus tard "la lutte entre les sens et la raison" - on me l'avait traduit en "sentiments" mais c'était bien les sens qui me disaient autre chose que mon raisonnement.
Jusque ce jour, je ne sais pas lequel aurait du vaincre.
J'aime le regard que tu portes sur ton passé...ton regard n'a pas vieilli...gazou
RépondreSupprimerSi tu te contentes de peu en matière culinaire : pain beurré et fruits (comme tu l'écris dans ton commentaire chez moi) tu es boulimique côté lecture, écriture, photo, découvertes et rencontres amicales, et c'est bien ainsi, c'est toi qui as raison...
RépondreSupprimerBonne journée.
Bonjour Julie!
RépondreSupprimerAmusante coïncidence du propos des billets, le tien, le mien, sur la relativité de la vérité.
Et puisque tu évoques le passé, les photos prises à différentes époques d'une même personne me rappellent invariablement le poème de Verlaine "Mon rêve familier" et ces vers.
...
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend