Coquelicots sous l'autoroute 86, presque un champ entier à l'entrée longeant les usines. Poppy en anglais et pipacs en hongrois.
Ce matin, l'exclamation "les coquelicots sont là" (en titre de ce blog en hongrois) m'a fait énormément plaisir.
Je lis et écris très rarement dans ma langue maternelle, depuis vingt ans même pas dans mon journal intime. Cependant, tout comme la musique tzigane hongrois, le violon qui pleure son amour perdu ou sa patrie lointaine, une petite phrase laissé sous cette image prise hier, m'a fait trembler du plaisir.
Des fois, il faut si peu pour vous faire trembler de plaisir.
Des coquelicots brillant sous le soleil. Vous y revenez deux jours plus tard, tâcher de rendre un peu de votre ressentie. Deux hommes cueillant des brins pas ouvertes encore. Et un petit phrase arrivant de loin.
Autre fois, cela peut être une sourire complice, "je vous comprends" ou une commentaire ou un email. Quelque chose qui vous atteigne, vous touche. Vous fait trembler de tout votre corps. Un regard hésitant. Un nouveau blog découvert. Que des joies dans notre vie!
Oui! Les chevaliers de Transylvanie sont arrivés dans notre ville.
Les coquelicots près de l'autoroute, sur le bord du chemin me font encore plus d'impression que ceux dans les cours, pourtant, je sais que tous les deux sont plantés, pas là du au négligence de cultivateur du champs de blé, comme les premières aperçus dans mon enfance en allant d'une village à l'autre vers mes 12 ans.
Les voilà. En hongrois "itt"
Itt a pipacs!
bonjour Julie, très belles photos. Le coquelicot c'est aussi l'emblème de la région où je vis (en picardie). J'adore les champs de coquelicots. Dommage que la fleur soit éphémère, du moins dans un vase. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonjour Julie!
RépondreSupprimerCoquelicot! j'aime le mot!
Itt a pipacs! j'aime la phrase!
Et les photos, et le texte qui les entoure
Gentils coqu'licots, Mesdames, gentils coqu'licots nouveaux... !
RépondreSupprimerj en vois quelques uns sur ma route, le matin, c'est beau un coquelicot, si doux rappel de bels de champs...
RépondreSupprimerBONNE SOIREE.
Bonsoir Julie, je viens vous rendre visite et je souris, j'adore les coquelicots, j'aime la couleur qu'il sème dans les blés avec qui ils se mèlent si bien, et même si celà me frustre un peu de ne pouvoir les garder à portée de vue dans un vase, j'aime l'idée qu'ils fanent d'être cueillis, ils sont fleurs de pré, fleurs de terre, indéracinables. Bien à vous.
RépondreSupprimer@zellie, pas mal des choses dans la vie sont éphémères, pourtant elles (ils) peuvent nous procurer de la joie. Je crois que même passagère, la joie demeure.
RépondreSupprimer@rom, ton commentaire m'a fait réfléchir sur la difficultés de traductions. Itt a pipacs, dit tellement plus que sa traduction mot à mot (voilà le coquelicot) il dit aussi: le temps des coquelicots sont arriver chez nous enfin. En fraçais beaucoup est exprimé par beaucoup plus des mots, c'est pour cela entre autre que je crois que la langue hongrois est bien pour la poésie. Comment un poéte français dira tout cela concis?
@kat, j'ai pris quelque brins pas ouverte chez moi: l'un s'est ouverte, pour le temps d'une photo au moins, mais oui, elles sont mieux dehors (même si pas entre les blés mal tendus)
ça me rappelle la chanson de mouloudji jolis coquelicots mesdames je les trouve aussi jolis que les roses on les apprecie mieux du fait qu ils sont éphéméres bisou julie jacqueline doullens
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