J'ai très bien commencé l'année nouvelle, l'année dans laquelle je commencerai ma 80e année.
La meilleure est la réussite de sortir et faire quelque chose malgré les obstacles devant moi, d'avoir prouvé à moi même que j'arrive encore à m'accrocher, a me débrouiller et me connecter.
Je suis sortie bien habillée, tout en ma poche et rien dans ma main, à 9 heures de matin.
Il pleuvait.
Je me suis dit "je ne suis pas de sucre", j'ai un petit parapluie (que le vent a retourné plusieurs fois plus tard)et je ferais ce que je peux, tant que je la peux. Déjà ravie de moi même d'avoir sortie et pas retournée.
Le bus est arrivé rapidement, presque personne dans la station de métro le matin de 1er Janvier. Le métro m'a réapidement déposée au Westminster où était l'office de Media pour recevoir le pass.
J'avais écrit, en la demandant et j'avais recu un réponse positive, mais me disant de venir la prendre avec la lettre imprimée.
Mes imprimants sont hors service.
J'aurais du acheter un en marche! je me répétais, anxieuse que mon nom sur la liste ne va pas suffire.
Il a suffit.
On ne m'a même pas demandé ma carte d'identité et me voilà avec mon badge de PRESS.
C'était tôt, presque deux heures avant que la parade arrive là. Je vais découvrir où cela commence. "Environ 2 miles" Plus de trois kilometres? Il pleuvait, tant pis, mais le vent était plus forte et je luttais avec mon parapluie.
J'ai commencé ma marche et sur le chemin, j'ai rencontré d'autres bravant le temps.
Le vieux vétéran était venu avec tous ces décorations et avait trouvé un place "ici on ne va pas me pousser, personne derrière moi",
La jeune fille s'était enveloppée jusque cou dans son imperméable rouge, assise près de mur. Ravie de me parler et d'avoir trouvé comment attendre jusque la parade arrive. "Je suis un peu plus haute ici, je verais mieux que les autres". Personne n'était encore là à cette heure, mais les gens sont arrivées avec le temps.
J'ai aussi parlé avec les gardes responsables et au mari d'une vendeuse de l'eau "officiel", et à un photographe allemand, habitant à Londres. Ces rencontres et connections m'ont permis de continuer ma marche. Et voilà le photographe venant d'Allemagne.
C'est vrai, de temps en temps, j'étais tentée de me réfugier de la pluie et vent.
J'avais trouvé un cabine téléphonique. Il lui manquait un petit fenêtre "juste assez bien pour que mon camera voit bien!" Mais non. Je coontinuerai encore un peu.
J'avais trouvé une chaise, à Traffalgare Square, dans un café d'où on pouvait bien voir dehors. Je me suis assise quelques minutes: j'étais à peu près a moitié de mon chemin. Assise, assise, assez! Je suis sortie et continuée.
J'avais trouvé ensuite un lieu pour m'assoir, temporellement, mais je n'avais pas des tiquets et ceux qui en avaient sont arrivés. Je me suis levée et continué mon chemin tout en admirant les divers métodes utilisés par les uns et par les autres a s'abriter de la pluie.
Et continuant de prendre des photos.
Heureusement, mon ancien caméra cassé à Budapest, et mon nouveau "impermeable". Hélas, un peu d'eau était arrivé dans l'objective. J'ai réussi à la sécher. Je n'utilisais plus la parapluie (trop vite trop souvent retournée) que pour abriter de temps en temps mon caméra.
Entre temps, d'autres contacts et photos aussi.
Des parents ravis que je veux prendre photo de leurs enfants, etc.
Et de peu en peu, je suis arrivée a Green parc où le chemin de ceux qui paradaient se cassée en deux. Laquelle prendre?
Je suis restée là.
Où m'abritter? Je regardais les gens, pleine des gens dorénavant, sous les arches de l'hotel Ritz: trop loin! Je n'ai pas mon pass de Press pour aller entre ceux qui regardent d'au dejà des barrières!
Je regardais ceux qui avait une cabine spéciale pour prendre de vidéo du haut et l'abrie. Ils ne vont pas me laisser y aller et de tout cas, je voulais prendre des images de près.
Voilà un bus "loué spécialement" pour des photographes. Seulement cinq ou six en haut.
J'ai osé à m'abriter sur les marches, la porte était restée ouverte. Ainsi j'étais tout prés mais il ne pleuvait pas sur moi et je peux y rester jusque on me met dehors, on me demande de descendre.
J'ai mis mon parlapluie derrière moi par terre, la moitié de marche était là pour qu'on puisse descendre ou monter.
J'ai pu restée là pendant toute la parade.
Je suis sortie un peu, de temps en temps, pour aller plus près, prendre ceux qui ouvraient la parade réprésentants de parlement, de la ville, etc. Un podium ad hoc pour eux mise pour les quelques minutes.
Et la parade commence!
Oui, dans la pluie et certains luttant contre le vent avec leurs déguisement spéciale, pleines des bandes musiqaux venus ont chanté. Des danseur dansé. Presque comme s'il ne pleuvait pas!
C'est vraie, j'ai rencontré une fille tremblant de froid (mais pas beaucoup) mais aussi des gens agés, certains probablement plus que moi, défilant souriant et fiers. Et une femme plaine de joi tournant autour d'elle même avec grace.
200 photos plus tard, vers deux heures après-midi, la parade fini, je descendu les marches mouillée de métro.
Je l'ai fait!
Non seulement, prise des photos, des gens et leur courage, "Un peu de pluie, du vent ne va pas nous arrêter!, nous sommes là!" mais surtout, j'ai prouvée à moi même que je m'accroche encore, je me suis débrouillée pour être entre le Presse, pour m'abriter vers la fin, pour résister.
Mon pied et mes épaules se ressentaient. J'avais heureusement prise avec moi un médicament contre douleur, j'ai acheté un petite boutaille d'Evian pour les avaler.
Curieusement, les pas dans ma rue, trois longues immeubles, étaient les plus dures. Mes bottes non impermiable remplie presque de l'eau, mais je me suis dit "trop tard de se pleindre, fait un pas a la fois!"
Encore un pas et encore un pas et me voilà chez moi. Ah? Meme le bas de pantalon est mouillé. Je suis chez moi, je peux m'en débarasser.
Manger enfin. Puis, regarder mes images. Commencer à les montrer. J'ai oubié tout, plongée dans les images.
Resolution de la nouvelle année? De me prouver que je peux encore! Prouver qu'il y a de ma vie après 80 ans!
Je vous souhaite une merveilleuse année!
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