Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
lundi 28 février 2005
Je n'ai pas pu...
On me dit "cela sera difficile : tu es femme et trop vieille et en plus pas née en France..." Ah, ah, ah. Que faire maintenant ?
J'ai cherché. Cherché. Finalement, quelqu'un m'a proposé d'enseigner d'informatique aux gens qui n'en savaient rien. Je savais - un peu, mais j'apprenais le soir et enseignais le lendemain. C'est ainsi que j'ai mis le pied dans micro-informatique qui était en train de surgir seulement et assisté à toute la révolution qui suivit.
J'ai découvert Apple 2 et AppleSoft et programmation et tout un monde nouveau. D'une chose à l'autre, d'enseignement (qui ne marchais plus bien) en programmation (qui m'apprit des chose mais dont je ne suis pas douée) je suis tombé dans quelque chose que je n'imaginais jamais ! J'étais chercheuse, fonctionnaire, mais... je n'avais jamais rêvé à être commercant! Et pourtant...
J'ai créé une entreprise (parce que je ne savais en quoi je me mettais le pied) et devenu "distributeur" des produit qui complementaient, d'abord Apple puis le Mac et même, quelquefois le PC qui surgit aussi lentement, après l'Apple.
Puis, me spécialisant, comme c'était une entreprise minuscule, en multimédia, des produits permettant son et image (c'était rêve presque à l'époque) et ensuite mise en page (avec ready set go) permettant à mettre tout ça ensemble.
Puis, j'ai découvert l'Hypercard !
Pour ceux qui n'ont pas connaissance, juste un mot. Apple était très facile à programmer et ouvert, "pour nous", mais Macintosh, très facile à utiliser, c'était fermé, sauf pour des programmeurs en C et encore... et alors, un de ses créateurs, Bill Atkinson, devenu notre héros, a fait et obligé apple à nous donner gratuitement "hypercard et son langage hypertalk" qui permettait à nous autres, très facilement de personnaliser Mac et en faire ce qu'on voulais, enfin, presque. Beaucoup.
Ce fut une révélation.
J'ai écrit un livre, devenu best-seller, mais surtout plus de dix mille lecteurs de mon livre ont utilisé hypercard pour le diriger à faire ce qu'ils voulaient. Mon souvenir le plus fort était un enseignant entrant dans ma boutique bureau de dix huitième arrondissement de paris avec un exemplaire de livre ultra usé, s'excusant, elle me dit : pardon, nous sommes plusieurs profs à utiliser une même livre et faire des choses divers ou ensemble avec.
Ben, une chose mène à l'autre, et dans l'expo où j'ai vendis quelques uns de mes livres justes parus, (et quand ma boîte ne marchait déjà fort) je rencontre... mon futur "lui"... Ainsi va la vie.
dimanche 27 février 2005
Combien des vies?
- Vie 1 : 11 ans, jusqu'à la fin d'innocence, à cause de ce que j'ai entendu sur camps de concentration et attente en vaine du retour de ma cousine de mon âge
- Vie 2 : 24 ans, fin de mes efforts pour obtenir une diplome d'ingineur chimiste, brisé trois jours avant la soutenance, je deviens "ennemi du peuple" à cause d'une certaine Elena, soit disant chimiste, elle aussi, et je suis interdit même de travailler comme manoeuvre. Suivie par le début de ma vie comme femme.
- Vie 3 : 33 ans, fin de mes illusions sur mon mariage et rêve de l'homme unique dans ma vie, bafouée et trahie. Suivie, deux ans plus tard, par une merveilleuse année avec un autre.
- Vie 4 : 42 ans, ma vie seule et libre et libertine, obtenir une diplome, tester mes ailes en USA
- Vie 5 : 47 ans, changer de nouveau pays, changer métier, la micro-informatique et création d'une entreprise, puis écriture de deux livres
- Vie 6 : 54 ans, rencontre avec "lui", communication et rêves de "vieillir ensemble"
- Vie 7 : 67 ans, "après lui". Nouvelle départs. Nature, écriture, photo, blogs.
Fleurir dans la neige
cliquez sur l'image que vous voulez voir aggradie!
samedi 26 février 2005
Quelquefois
photo jk
Cactus sous neige
photo jk
La enième vie
C'est dur, une séparation, d'après les livres lu sur les "transitions" il faut environ deux ans qu'on en sort, qu'il soit une séparation, divorce ou après un trauma différent, même une perte de travail ou une heureux événement comme l'arrivé d'un bébé.
En tout cas, comme j'ai trouvé ces livres une année après ma séparation de mon deuxième mari, il m'a tranquilisé, c'était normal donc que je n'en suis pas sorti tout à fait (à l'époque). Maintenant, je peux affirmer, c'est derrière moi tout à fait et je suis allée plus loin. La preuve.
Il m'a aussi fait penser : combienne des vies j'en ai eu ? En fait, c'est difficile à dire... Est-ce une vie avant devenir femme, une autre après ? Une vie avant émigrer de Roumanie, une autre après? Une vie de "femme sage" et une autre après ? Une vie en France une autre en Amérique ? Une vie comme chimiste, une autre comme créateur d'entreprise microinformatique ? Une autre "après"?
En éditant mes journaux et souvenirs, je me suis tourmenté : où commencer? où finir chaque volume? finalement, j'en ai fait une durant vingt ans : "Au delà de rideau de fer" jusqu'à mon départ de Roumanie (dix à trente ans), sans être tout à fait convaincu, et, j'y est malgré tout ajouté des lettres écrits, entre moi et mon mari dans les périodes longues quand nous n'étions pas ensemble (qu'il est resté en Roumanie encore ou qu'il est venu en france avant moi). J'ai fini par mon arrivé en France.
Mais en fait, ma nouvelle vie commence peut-être quand j'ai découvert que mon mari ne m'aime pas exclusivement et absolument comme je le croyais, espérais (en fermant les yeux à tout qui me disait le contraire) et qu'il me trompait et même, correspondait avec... derrière mon dos, puis trouva une autre sous mon nez... et puis deux ans plus tard, je me suis rebiffé et trouvé mon "deuxième homme" dans ma vie avec qui j'ai eu une merveilleuse année.
Puis, j'ai cru qu'on peut "refaire la vie" ancienne, recommencer la famille, j'ai même était furax contre mon beau-frère qui affirmait que c'était impossible. Pourtant, c'est lui qui avait raison. J'ai quand même essayé encore des années, avant de trouver une autre lettre...
La deuxième volume s'appelle "Traverser des rivières turbulentes" pays, gens, hommes, expériences, métiers. Je ne sais pas quand mon troisième vie commence, mais après avoir rencontré mon deuxième (ex) mari, j'ai écrit "Mon énième vie", volume suivant et puis quinze ans plus tard il arriva le volume "Et il neige à Paris".
Il a neigé à Paris hier matin, mais cela n'a pas duré, néamoins, j'ai pu faire quelques belles photos. Et bientôt, le printemps arrivera, ici et dans nos coeurs.
Shoveling is Fun
Steve Garfield de Boston dans son vSpan, publie maintenant un petit vidéo montrant lui, sa femme et sa mère en train de faire une chemin à travers la neige et, utilise pour cela le VblogCentral *que j'ai trouvé à après son texte, Steve (et les autres l'utilisant, s'affiche une carré pour démarer ou arrêter ou avancer plus rapidement le vidéo qu'on peut commencer à visionner si on le désire. Son blog (blogger.com) est "powered par vblogcentral" et prouve qu'on peut l'utiliser non seulement pour un reportage professionnel ou qui le ressemble, mais aussi pour s'amuser et informer.
C'est comme cela que je les aime, non de musique ou animantions qui m'envahissent quelquefois sans que je le veuille. J'ai l'espoir maintenant, mes vidéos sur lesquels je travail depuis quelques mois, ne seront pas tout à fait perdus...
* attention : cet outil n'est qu'en alpha test pour le moment, mais tout cela arrive!
vblog
En marge de son article d’aujourd’hui qui m’est parvenu par email (sur les caméra digitaux haut de gamme), j’ai trouvé un article intéressant récent (24 février) par SANDEEP JUNNARKAR sur les vlogs : blogs permettant les vidéo.
Des outils pour maintenir des vlogs et de nouveaux services Internet permettent à mettre en ligne video et mobile blogs sont déjà là ou en train d’être créés. Les moblogs permettent d’envoyer vidéo et photos par leur téléphones mobiles,
Exemple vblog du Steve stevegarfield.blogs.com/videoblog/2004/09/150_feet.html Garfield de Boston brouillant davantage la frontière entre journalisme et blogs son reportage investigation sur les irrégularités des élections. D’autres vlogeurs produisent des clips d’avant-garde. Les vlogs sont aussi divers que les blogs, mais le but reste la même : inspirer (ou inciter) d’autres à répondre à ses ruminations ou ses images, dit l’article.
Blogger.com (de Google), Microsoft's MSN Spaces, LiveJournal.com et Blog-City.com, et dizaines d’autres services permettent au gens à créer gratuitement des blog dans quelques minutes, dit l’article, mais la plupart des services gratuits limitent les photos, audio ou vidéo ou envoyer par email.
On peut utiliser Windows Movie Maker de MS ou iMovie d’Apple, pour éditer votre video et le formater pour le web, d’autres logiciels sont en train d’être créés.
Mais où les mettre ?
L'article parle et conseil deux sites, Creative Commons, une systeme nonprofit pour gérer les droits de propriété, offre un outil gratuit permettant tant pour Windows que Mac d’envoyer des vidéo vers l’Archive appellé ccPublisher (creativecommons.org/tools/ccpublisher). Un conservateur des archives examine la vidéo pour s’assurer qu’elle ne viole des copyright et marche effectivement et qu’elle ne contient violence ou sexe excessive, et ensuite le service offre une adresse web où le vidéo sera enregistré et accessible. Cela peut prendre 72 heurs, avant que la vidéo est mis en ligne.
Une autre option est Archive Internet, (http://www.archive.org/), une organisation nonprofit dédié à préserver les pages Web et offrir une bibliothèque pour contenu digital libre. Ourmedia utilisant l’espace d’Archive (http://www.ourmedia.org/) projette dès cette semaine à offrir une service gratuit et permettre d’envoyer des entrées et voir les vidéo dans quelques minutes.
Blogger.com, d’après mon expérience permet dans son service gratuit envoyer à partir de téléphone mobile ou par e-mail, aussi des photos d’après mon expérience (à travers Picasa 2 et Hello gratuit), mais conseille vivement d’utiliser Flkr ou autre site pour la mise en ligne des photos. Et, en me promenant de lieu en lieu, comme d'habitude, j'ai découvert qu'on peut vbloguer même avec mon Blogger !
ps j'ai dit trop vite, peut-être, l'outil n'est qu'en alpha test pour le moment, mais finalement me dit, que l'article n'a pas tout à fait raison : il n'y aura pas des moblogeurs, vlogeurs, il y aura des blogeurs utilisant des outils de plus en plus sophistiqués et chacun ce qui lui convient.
(suite dans la prochaine numéro, aussitôt)
vendredi 25 février 2005
Ne perdez pas l'espoir !
Il y a encore des amoureux à Paris et il y a encore de l'espoir pour nous, Pierre, si tu lis mon blog. Et à n'importe quel âge. Je peux en témoigner...
Oh, le Telemea
jeudi 24 février 2005
Comme il y a mille ans
On travaille souvent comme dans les temps et le moyen de locomotion - vous attendant près des marchés pour emporter les bagages si vous n'avez pas vous même votre propre âne, est celle d'il y a mille ans oui : l'âne. Je crois que j'étais plus impressionné par cela que par les dromadaires remplacant le boeuf aux traveaux du champ ou par l'absence en général des fenêtres dehors (en général, elles donnent sur la cour intérieur.
Photo Julie
Oh, Tunis !
L'année dernière début mars, magnifique voyage au sud de Tunisie, je me suis immergé dans les temps d'antan et pourtant c'est un pays moderne aussi. L'île Djerba, la traversé de desert en quatre quatre en groupe, les marches d'il y a milles années et les merveilleux faiances et murs. Et ce bleu des portes et fenêtres ! En plus, ce n'était pas une destination cher et là-bas tous parlent français - mieux même que moi O:) !
Photo Julie
mercredi 23 février 2005
Chat à travers Hello
mardi 22 février 2005
Photorecit 3 de Microsoft
Avec Gaby, nous avons fait un petit recit video en utilisant le PhotoRecit 3 de Microsoft, logiciel merveilleux et gratuit pour l'utilisateur de Windows XP "legal" (carotte disent les uns).
Une fois qu'on a fini l'import des images fait ad-hoc, Gaby (elle a six ans) a pris le microphone et a commenté chaque image (bon, la première fois elle a bafouillé puis elle a voulu reprendre et c'était merveilleux! et comme elle parle un français sophistiqué déjà!) et ensuite elle a decidé de la musique de fond.
Nous nous sommes bien amusé je vous recommende cette merveilleux programme faisant comme un film de vos images. Trè simple a utiliser.
Mettre des accents par Hello
Le jardin parait soumergé de neige ainsi, mais en fait, il n'y a qu'un peu sûr les feuilles. On verra si cette-fois, mes accents arrivent comme il faut. J'ai mis : "û et point virgule" au lieu de û.
On doit remplacer à avec à è avec è ê avec ê é avec é ç par ç et ë par ë
Ainsi au lieu d'écrire '"sur" ou alors "sûr" qui arrive mal hélas dans mon blog, j'écris:
sûr
ce n'est pas beau, mais marche et avec un petit papier devant moi, je ne me trompe pas.
Si quelqu'un connaît une meilleur methode d'envoyer des caractères "normaux" tel que sur le clavier à travers le Hello ou même le BlogThis! qu'il me l'écrit ici, s'il vous plaît !
Neige chez moi!
Tu le rêves ? Commence !
Voilà un blog anglais par Brooke et j'aime bien non seulement son logo pris de Goethe : Tout ce que tu peux faire ou rêve faire : commence-le! mais en plus, j'étais (suis encore) pris d'euphorie en commenceant à bloguer, tout comme elle le décrit si bien le lendemain de son premier blog.
Brooke Writes Books "'Whatever you can do or dream you can, begin it.' ... GOETHE"Samedi, 12 février
So, yesterday I created my Blog…woo hoo! Wandered
around the house all afternoon in giddy-fashion…I own a Blog…I own a Blog!
And then…being the responsible sort of person I am, I decided perhaps I ought to learn a bit more about this blogging craze…
Mécanique du cadran
"Erreur à la deux fois rien compris
Les erreurs, que sont elles ?
Toujours de retour, même dans les détours.
Tout le temps à
s'excuser,
Pourtant ne fait qu'empirer,
Les erreurs.
Celle-ci m'a coûté la chance de ma vie.
Celle-la va écourté l'envie d'une chance.
Celle qui sera, ce sera quoi ?
Pas celle qui a déjà servit ton cas,
Cervelle de quoi tu serais sinon ? "
Libre penseur
Un témiscamien en exil. dont j'aime le logo : "rien dans ce foutu monde n'est permanent, même pas nos troubles.
lundi 21 février 2005
Imaginez-vous des kilomètres comme ceci
Les blogs persos
"Y a les blogs persos et les pros, de Trace de moi
Oublions les pros qui n'ont rien avoir ici.
Gardons les blogs persos.Dans ceux-la, vous y trouverez de tout. Y a les blogs ou on parle de rien, faut presque lire entre les lignes, d'autres ou on écrit des poemes ou on publie des photos, d'autres encore ou on fait les deux à la fois."
Je viens de lire un livre d'un "bloggeur politique" ayant une énorme audience, il parle de tous qui n'ont pas des centaines de miliers à lire comme lui "le queu" - et puis, il dit "et quelqu'un m'a expliqué l'énorme importance de ceux-ci".
Oui, nous sommes le queu, peut-être bien dans nombre des gens qui nous lisent, mais je dois avouer que je ne voudrais pas de centaines et centains : comment pourrais-je tenir contact personnelle alors? Je préfère si lentement, avec chance peut-être, j'aurai quelques lecteurs qui reviennent et suivent et pouvoir suivre leur vie "perso". Oui, je préfère moi aussi les blogs persos!
dimanche 20 février 2005
Mon premier journal
Noeuds et nouvelles voies
On commence à ne voir que le chemin devant soi. Puis, un peu plus, vers les autres qui attendent et on se raproche un peu.
Et quelque part en haut, nous sommes lies vers d'autres et d'autres noeuds, des nouvelles fenêtres et voies s'ouvrent, nous sommes lies les uns aux autres. Des portes s'ouvrent grand, de plus en plus.
Les derniers deux livres sur les blogs (en anglais) que j'ai bien aimé : Who let the Blogs out de Biz Stone, qui travail maintenant chez Google sur Blogger et écrit des articles souvent. Et je recommende chaleureusement pour débutants comme moi, le guide d'Idiote Complet sur des pages web et les blogs : non, ce n'est pas idiote du tout à le lire. Ce livre explique vraiment bien les bases que d'autres suppose savoir.Les vagues dont j'aurais eu peur
le Canard à Vapeur - un blog à suivre!
"La feuille de chou d'une mécanicienne de navire, avec les informations internationales en deux lignes (commentées), les nouvelles triviales, la météo, les informations locales (c'est à dire les ragots du bateau) et tout ce qu'on peut écrire quand on est coupé du monde... "
Une récit devenant de plus en plus passionant que je recommends absolument à lire. Parlant des événements passés en 2003 quand elle était mélangé dans les événemets internationales en même temps. Ce récit commence doucement (nous étions hier à la sixième épisode) et plus on y va plus on ne peut plus s'arracher et on attend, impatiement la suite !
samedi 19 février 2005
Central park, New York
vendredi 18 février 2005
Blottis, par Stéphanie
L'amour devrait être comme cela, et de nouveau et nouveau on y croit. Avant de rencontrer "lui" avec qui j'ai vécu ensuite quinze ans, j'ai été ému par cette Statue de Stéphanie qui l'exposait à une galérie à Paris.
Je me suis dit : peut-être ça existe malgré tout, peut-être je ne suis pas trop vieille, peut-être j'en ai quand même envie encore...
Et, quelques semaines après, je l'ai rencontré. J'y suis foncé sans trop réfléchir. Je ne regrette pas. J'ai vécu au lieu de végéter. Je n'ai pas cru au début. Puis, j'ai oublié de me méfier. Je crus que c'était pour la vie. En cela je me suis trompée. Mais, encore une fois, en regardant la statue de Stéphanie, je tremble, qui sais, je n'ai 'que 70 ans...'
photo par Julie
Commentaires
Du texte : La maison brûle: "J'ai ouvert un carnet il y a plusieurs mois sans attente,soulager seulement les trop plein de bile et soulager la boîte de courriel de mon ex qui débordait encore de mon verbe (qu'il n'aimait pas, ce qui était bien son droit..."Oh, j'ai connu cela ! Ah, oui. Heureusement, aujourd'hui,personne ne me dit plus que dire et ne me dit pas ce qui est "son droit"!Enfin,je fais ce que j'aime, moi.
Ensuite, elle se demande si c'est bien écrire vers un publique qu'on commence à connaître, au lieux d'écrire à "tous" : personnellent, ou bien j'écris à moi-même, une autre facette de moi, ou alors j'ai en tête un ami, un copain, quelques uns, c'est plus façile, et même, d'après les livres sur l'écriture, normal et saine. Alors...
Avant partir à Damartin
Au fil des jours: Voilà quelques extraits:
"Elle s'assoit à la table, retrouve les feuillets d'hier, sa vie parallèle d'où tombent les branches mortes de sa rumination mentale, des branches mortes mais aussi de très vivantes, abattues par les vents de Noël et du jour de l'an. "
Le humble hiboux par Stéphanie
Je voudrais vous montrer une autre statue de Stephanie, que j'ai mis sur "Flickr", j'espère que cela va bien apparaitre sur cette entrée.Oui, finalement je commence à comprendre : il faut demander les différents "size" grandeurs, en choisir un, puis vous pouvez copier directement le code offert et le coller dans votre page. Si en plus, on ajoute:
align="left"
alors on peut écrire le texte à côté au lieu qu'il soit desous.Et bien sûr, si on met la police à plus petit... etc.
Et une excellente amie, m'ayant donnée trente ans d'amitié. Je n'arrives pas encore à croire tout à fait que c'est fini et que c'est seulement dans mon coeur que je peux dorénavant lui parler.
Elephant, Stephanie
Il y a une long histoire derrière ce statue créé par elle en 1975, l'anné de notre rencontre, peut être en août.
J'étais seule ce mois-là et très triste de mon mariage. Je suis allée seule et gratuitement, grace à Pariscope, voir une magnifique ballet russe dans le cour du Louvre.
J'entends parler hongrois! Près de moi, deux dames agés (au moins vingt ans plus que moi) parlaient. Je leurs parle, moi aussi, en hongrois.
Une d'elles était Stephanie et ce soir-là, je l'ai racompagné chez elle et déjà elle me montra quelques unes des ces petits statues et on prit aussitôt rendez-vous pour qu'elle me montre les autres.
Ansi commença notre amitié qui dura et devint si important pour moi.
Nous nous promenions dans le parc foret de Gif sur Yvette quand elle exlama d'un coup :"Julie, voilà mon elephant!"
"Elephant ?" on ne voyait que le bout d'un pierre.
Nous nous mimes à creuser, c'était grand.
Lourd. Difficile à déterrer. Puis, nous le transportames en voiture chez elle.
Quelques semaines après elle m'invita chez elle pour voir l'éléphant qui paru. "Modeste, humble comme je me sens ces jours-ci" me dit-elle.
Elle me manque tellement!
Vous pouvez voir quelques-uns des autres statues sur cette blogue à droite et dans le Flickr, quand ils sont agrandis, j'ai raconte l'histoire de chacun séparément.
mercredi 16 février 2005
Blog Les marées lumières
Certains moments bruyantsIl y a des moments qui font peur et se révèlent si simples. Des rencontres inévitables qui se traduisent en regards qui veulent tout dire et en fous rires de ma part (il faut dire que mon rire, il n'a pas la vie trop difficile). Des rencontres en 'je t'imaginais plus vieux' et 'ah oui, je te lis. tu me lis?'. Il y a des moments où j'aurais envie de dire 'Tiens, tu ressembles à Olivier', mais je ne dis rien parce que les gens s'en balancent de ressembler aux amis d'avant. Je ne dis rien mais des fois je regarde à gauche et je me sens à Paris.
Il y a des moments où ceux qui devraient se taire parlent encore. Plus tôt j'avais été pleutre, comme tous les autres en train, et j'avais laissé la jeune fille se sacrifier inutilement contre le mur de hargne d'un homme qui croit 'que c'est son droit de parler au téléphone fort s'il le veut'.Je vais m'arrêter, je dois manger quand même au moins quelques morceaux. Vivre. Faire quoi, Julie ?
Le blog Trace de moi
Autoportrait à la Vermeer, par Liat
Nous nous sommes toutes très bien amusés pendant ces jours, les six semaines qu'à duré notre classe (une matinée par semaine chez Terry Pollack dans le cadre de Portrait and Still life de Wice).
Wice, organisation pour les femmes américaines à l'étranger. Mais, comme preuve, elles acceptent aussi d'autres, j'en fais partie moi aussi.
mardi 15 février 2005
Fiction : Les archives Secrètes (2)
Le lendemain, un homme d’allure impressionnante, une expression de marbre, des yeux vagues, pénétrants, inquiétants, l’attendait à côté de rédacteur chef en fumant. Un homme à la barbe blanche.
- Vous partez dimanche ?
- J’ai déjà acheté mon billet.
- Qu’emportez-vous là-bas ?
- Juste mon carnet de notes et bien sûr, mon appareil photo. Des vêtements de rechange. Et, je l’espère, assez d’argent.
- Voilà l’enveloppe de la rédaction, dit son chef. Je vous laisse parler. Je te souhaite bonne route. Appelle-nous le plus souvent possible.
Restés seuls, Pierre et l’inconnu à barbe blanche se regardèrent quelques minutes en silence. Ils se jugèrent, se mesurèrent. Ils se parlèrent d’un mouvement de tête, d’un clignement de paupière, sans dire un mot. C’est le barbu qui rompit finalement le silence.
- Oui, vous avez les nerfs.
- Depuis que c’est décidé.
- Vous ferez face.
- Il le faut. Je sens qu’il faut que j’y pénètre.
- Je comprends.
- À n’importe quel prix.
- Je vous ai apporté trois objets. Vous pouvez les emporter avec vous. Ils pourront vous être utiles.
- S’ils ne sont pas trop lourds, alors...
- Voilà. Celui-ci petit et mince comme vous le désirez, est un téléphone mobile. Sans fil, utilisable n’importe où. Liaison radio, satellite. Vous appuyez sur ce bouton rose et ça démarre. Pas besoin de former un numéro. Tout que vous direz sera automatiquement enregistré à partir de là. Si vous posez une question, en appuyant sur le bouton gris en même temps, on vous répondra, aussitôt. Il y aura toujours quelqu’un entre nous à l’autre bout.
- De vous ?
- Nous voulons vous aider. Découvrir la vérité. Découvrir les secrets cachés, enfuis. Depuis trop longtemps. Espérons, pas définitivement.
- Et les deux autres objets ?
- Voilà un papier vous l’expliquant, mais ne l’emportez pas. Celui-ci, est un minuscule appareil photo, numérique. Facilement relié au téléphone que je viens vous donner. Il transmettra sur-le-champ l’image photographiée. Et ceci, pour vous défendre.
- Je ne veux pas y aller en ennemi.
- Au cas où vous en auriez besoin. Défensif, mais il a l’aspect inoffensif. Comme vous vous êtes défendu aux combats.
- Vous êtes au courant ?
- Que pensez-vous ?
- Que voulez-vous de moi, demanda la deuxième fois Pierre au barbu.
- Je vous souhaite bon voyage.
- Que voulez-vous ?
- Je veux vous aider. C’est notre tâche, notre rôle. Mais moi, je suis aussi personnellement concerné. Comme vous.
- Personnellement ?
- Ma femme vient de Roumanie. Elle a dû partir à cause d’Elena, de la Securitate, de toute cette bande de Ceausescu et ceux qui étaient autour de lui, d’eux.
- Elle s’appelle ?
- C’est noté aussi sur le papier que je vous ai passé. Sur la dernière page. Elle a souffert là-bas.
- Je comprends.
- Nous sommes à vos côtés, comprenez cela, c’est le plus important. Mais en plus, si vous découvrez, par hasard quelques papiers sur tout ce qui lui est arrivé...
- Je verrai ce que je peux faire.
- C’est cela. Bonne route. Bon courage. On restera à l’écoute.
lundi 14 février 2005
comptoirs du monde
porter un toast
mettre le couvert
ne pas �tre dans son assiette " etc etc
Allez-y, vous allez bien vous amuser, et, en même temps... c'est aussi sérieux. Un blog vallant vraiment le détour !
coyote des neiges
avec des magnifiques images de neige de quebec et d'ailleurs, allez voir son blog.
Bonne journée en...
Have a good day!
(ajouté par Marco)
Que tengas un buen día
(par Capucine)
Buenos dias!
Dzien dobry!
Kalimera!
a continuer !
dans d'autres langues
Fleurs pour St.Valentin
Quelques fleurs pour tous qui viens sur mon blog pour St Valentine.
Ils ne sont pas tous de mon jardin et maintenant, je n'ai que des perce neiges, et la rose jaune pratiquement gelé mais encore vivant par miracle. Les autres fleurs viennent du bouquet photographié acheté pour une famille d'amis qui m'ont invité cette année pour déjeuner le 1 janvier en entandant que je le passais seule.
Merci pou tous pour leur chaleur.
Fiction : Les archives secrètes (1)
Mon premier essai d’écrire un roman de fiction : action a tourné court. J’ai utilisé de vraies nouvelles des journaux, des lieux et situations connues même si les événements et les personnages sont fictifs. J’espérais, mais n’osais pas, revoir ces archives moi aussi, tout comme la femme du barbu.
Je vous le met sur mon blog aujourd’hui, en feuilleton, une partie à la fois, chaque jour.
(écrit en 1996)
Fin 1989 Bucarest, la capitale de la Roumanie était en effervescence. Les reporters ont décrit la lutte entre les jeunes révoltés et les membres de Securitate, la police secrète roumaine au service de l’ancien régime communiste. L’un des jeunes reporters français remarqua quelque chose de louche. Un char l’écrasa le lendemain, « par hasard ».
Pierre, son meilleur ami et collaborateur, le pleura longuement.
« J’étais là, ça s’est passé pratiquement devant mes yeux. Il m’avait averti quelques heures auparavant qu'il avait observé quelque chose de louche, il ne m’avait pas dit quoi, hélas. Était-ce volontaire ? Non. Ce n’est pas possible ! C’était un accident. »
Le lendemain de « l’accident » dont toutes les télés françaises ont parlé, les « révolutionnaires » ont pénétré dans les caves menaçants de Securitate. Trop tard. Les archives étaient en flammes et brûlèrent avant qu’on puisse sauver quoi que soit. Au moins, ceux qui y entrèrent l'affirmaient. Les laissèrent-ils brûler exprès ? Mais pourquoi ?
Puis, les “révolutionnaires” attrapèrent l’ancien directeur et sa femme Elena, les condamnèrent par un procès fulgurant et les fusillèrent le surlendemain à l’aube. On photographia leurs corps, celui du dictateur et de sa méchante femme et toutes les télés du monde le diffusèrent. On déclara dans le pays : « la tyrannie est détruite, vaincue ». Certains en occident trouvèrent le procès bâclé, surprenant et d’autres s’effrayèrent de la nouvelle atmosphère.
Le tyran était vaincu, détruit. La tyrannie aussi ?
à travers télévision les révolutionnaires proclamèrent la liberté. Leur porte-parole, un homme d’âge moyen, Ilus, fit des discours enflammés. Qui était-ce ? Il était un ancien chef de la Securitate tombé en disgrâce depuis quelque temps. Il promettait maintenant que tout allait changer. Tout ?
***
Qu’est-ce que ce journaliste français, comprenant la langue roumaine, avait-il pu entendre qui lui aurait pu valoir être tué ? La lutte entre les deux camps avait-elle été organisée, orchestrée, jouée, comme une pièce de théâtre devant le public ? Avait-elle été seulement une lutte entre les factions ? Pierre, journaliste de Nouvel Observateur, revenu à Paris depuis quelques mois, était tourmenté par de nombreuses questions.
Un matin, en se levant, il se regarda dans le miroir. Il grimaça. Pourquoi moi je vis et lui, mon copain n’est plus là ? Mon copain était grand, blond, moi chétif, mince, pâle, brun. Il était beau, intelligent, je suis quelconque. Oui, et en plus, depuis quelque temps aussi triste et se tourmenté.
Pierre se rasa lentement et décida d’élucider le mystère, coûte que coûte. La clé de l’affaire n’était pas dans les images vues et revues de milliers de fois déjà, montrant la mort de son copain. L’important n’était pas la façon dont il était mort mais pourquoi. La clé était dans le cerveau des gens. Dans les caveaux, dans les archives de la Securitate. Ils les ont brûlé. Ont-ils tous brûlées ?
Pierre redressa son dos, s’allongea, il devint plus grand. Il se sourit et tout son visage s’éclaira. Il asquia dans le miroir à soi-même.
Il s’habilla rapidement et alla à la rédaction, raconta sa décision à son rédacteur chef:
- As-tu pensé que nous avons déjà perdu un homme ?
- Justement.
- Ce que tu veux faire est bien dangereux.
- Je sais.
- Tu risques gros.
- Je veux savoir ! J’ai perdu mon sommeil.
- Si tu insistes, si tu y tiens absolument, nous financerons ton voyage. Mais attention, un de nous, resté là-bas suffit.
- Je voudrais partir dimanche.
- Viens demain, je te donnerai quelque chose et peut-être te ferai rencontrer un copain. À dix heures le matin, mais viens plutôt chez moi. Tu sais où j’habite ?
- Oui. D’accord. À bientôt. Et merci.
Pierre partit, se sentant déjà plus léger. Rien n’était encore arrangé, mais il sentit un souci de moins sur son épaule. La chose était décidée, d’une façon ou autre son copain allait être vengé. Comment ? Il n’en savait rien encore, mais il le ressentait dans tout son être. Les nuages commencèrent se dissiper. Un léger rayon de soleil apparaissait.
dimanche 13 février 2005
Seul, ensemble
Déjeuner du matin
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s'est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis
Son manteau de pluie
Parce qu'il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j'ai pris
Ma tête dans ma main
Et j'ai pleuré.
J'ai paniqué
l'orage, la pluie (transformé en neige pour quelques minutes) et, des goûtes commencent à tomber en plein milieu de mon salon du haut.
J'ai paniqué.
Il pleuvait dans cette petite pavillon il y a quelque temps, en 2001 quand je m'y suis installée, mais depuis, je me sentais en sécurité dans mon antre. Je crois, que plus que quelques goutes, que je ne savais pas combien arriveront encore, c'est cela qui m'a touché le plus. Tout cela a du réveiller des souvenirs qui paraissaient déjà fort éloignés.
Oui, je suis heureuse seule, oui, je fait plein des choses intéressants, oui, je suis heureuse à soixante dix ans et bien dans ma peau, oui oui oui, mais... quelquefois des fantomes sortent de placard où je les avais enfuis. Quelquefois, même faire des photos ou blogger est moins amusant. Quelqufois, je suis moins sûr de moi et ma vie.
Mais voilà, il est trois heures et demi de l'après-midi, le soleil et revenu, il n'y a que quelques gouttes qui ont tombé et j'ai même appellé mon fils lui disant que ce n'est pas la peine de venir "au secours". Je suis heureuse, d'avoir à qui raconter tout ceci. A qui ? Le raconter de tout façon, le mettre ailleurs que dans un cahier, comme d'habitude.
sleepless
incendio en madrid
el edificio windsor de madrid en llamas
un gran incendio ha arrasado
la torre windsor de madrid en plena zona centro, en la zona de negocios de azca,
en el paseo de la castellana"
en parcourant les blogs "next blog" et suivant, voilà sur quoi je tombe, je crois que ceci vient d'arriver, juste ce matin ! et l'image qui va avec suit:
samedi 12 février 2005
Le bleu ciel
Tant le ciel bleu avec des magnifiques nuages, que ma tasse de petit déjeuner et mon autoportrait ont été prises en novembre et combinés par moi en Photoshop Elements. Le ciel d'ailleurs joue aussi comme fond d'écran depuis, sans la tasse qui dans ce collage s'en volle loin comme, des fois, j'aurais envie moi aussi.
Perce neige dans mon jardin
vendredi 11 février 2005
Ces vers me touchent
Pommes, sans y croquer
Je m'appitoyais sur mon sort hier, puisque mes dents ne me permettent plus à croquer dans une pomme entier et je dois les couper en tranches. Je me suis alors décidé de les photographier. Puis, j'ai commencé à jouer dans Photoshop elements 3 avec les six images obtenus (ici, les deux premières en haut).
Puis, en l'agrandissant, j'ai commencé à voir d'étranges analogies, avec ma peau à moi, et de l'intérieur, d'autres. Je me suis amusé, j'ai croqué les morceau et j'ai constaté de nouveau, que la vie est belle même à 70 ans.
Petit à petit
Mais quand je demande qu'on sauvegarde et affiche un mois il y a trop des articles, quand je demande une semaine, ils paraissent plus malaisé de revenir en arrière. Enfin, au moins, je peux envoyer des images aussi, pas comme Michelle pour le moment.
jeudi 10 février 2005
A Place to Fly : Photography
Pour voir l'image, il faut aller jusque "Up Escalator" vers en bas, j'essayai de la mettre ici, au moins en petit. Merci Linda pour la merveilleuse photo que tu nous fait admirer.
Photos chouettes
Micheline, voilà une autre brouillard, nettement mieux encore que les miens.
Premiers crocus
Premier crocus dans mon jardin.
Il n'est que dix fevrier et 12 degrés celsius dehors, mais le premier crocus a sorti dans mon jardin. Et, curieusement, la dernière rose et toujours en fleurs depuis décembre, même si entre temps, elle avait gelé. Voilà mes deux fleurs, la rose en haut d'une branche et le crocus tout près de la terre. Que des joies dans la vie ! (Même après 70 ans)