Souvenirs, souvenirs

Encore une journée à poster directement à partir de la site flickr.

Ces fleurs ne sont pas prise par moi, mais par Rainer Fritz. Il a réussi à rendre à prendre à nous offrir les fleurs de ma jeunesse comme je n'ai jamais réussi.

Merci!

Dans mon enfance, de 6 - 15 nous avons habité dans un appartement loué à deuxième étage. Le jardin était celui des propriétaires qui occuppaient le raz-de-sol.

Pas de droit pour les autres enfants au jardin et ses fleurs. Quand j'en voulais offrir à maman, j'allais demander aux ceux habitant dans la rue plus loin.

Il y avait près de cloture, des fleurs que voilà et comme il y en avait beaucoup, chaque printemps je réussissais à prendre un petit branche pas ouverte et me regaler à sa ouverture dans ma chambre.

Mais surtout, pour une raison ou autre, j'étais attirée à ces fleurs jaunes et passais de temps en partant en revenant quand elles étaient en fleurs près d'elles, les admirer.

Et regretter qu'elles ne sont pas aussi les nôtres.

Un doux nostalgie (douce nostalgie?) à chaque fois que je les vois. C'est d'ailleurs la seule fleur du jardin, ce jardin là de mon adolescence (ou enfance) dont je me souviens.

Avant, le jardin de grand-mère, de 5 à 9 ans, il y a tant des fleurs dont je me souviens! C'étaient "nos fleurs" et notre leux de jeux tout l"été, pieds nus avec mes cousins, ou seule, restant admirer les animaux sortant du jardin de pierre de grandma, ceuillir et goûter savourer les fruits de jardin,

Le paradis perdu, lors la guerre arrivée jusque chez nous, a dabord fait partir mes grand parents à Budapest, puis nous pour une année sur la route de se cacher des nazis. Mes grand parents sont jamais revenus et leurs domain et maison a été vendu pour des prunes.

J'avais réussi à retrouver la place une fois dans ma jeunesse: des poulets en ont fait un jardin des paysans. Plus des fleurs cultivées avec amour et soin. Même les arbres fruitiers étaient déchèssés. Et les buissons de framboise pleine de parfum disparus.

Ce jardin-là n'exite plus que dans mes souvenirs, mais je suis retournée 55 années plus tard au maison où j'avais habité. Ni l'appartement de deuxième étage (on m'a laissée entrer) ni le jardin n'ont pas changé!

Et la buisson jaune toujours près de entrée.