La Butte est sur une colline, on s'y rend compte sur cette image avec le petit resto en pente.
J'adore quand des images que je croyais presque perdue me reviennent parce que quelqu'un l'a remarque et le veut dans un group ou le met entre ses images favorites.
Ainsi, ils me font une cadeau d'une image, parfois venant de très loin, la préhistoire étant 2005 pour moi, ou de seulement quelques semaines voir jours.
Quand je suis allée sur la Butte Montmartre, j'ai pris environ cent images et j'avais publie d'abord 19 puis 50 dans un autre album. Une seule ou deux ont atterrie seulement sur la page du front.
Pour les autres, de temps en temps, je change leur date de publication ainsi les mettant sur la page de garde. Ceux qui m'ont choisie en flickr comme contact, peuvent voir chaque fois ma dernière image ou les quatre dernières, pour tout qui est au-delà, ils doivent venir directement sur la page ou dans mes collections ou albums.
D'où l'importance de la page de garde, de l'ordre des images.
Pour moi, pour longtemps toutes sont chers, sinon, je ne les auraient pas prise, toutes me disent quelque chose ou j'ai envie d'exprimer quelque chose a travers eux.
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Comme chaque audience m'est chère, chaque fois que je raconte une histoire, même s'il parait la même, elle ne l'est pas, puisque a chaque fois que je la raconte, la répète, je découvre en elle quelque chose différente ou en plus.
Je me tourmente maintenant avec l'histoire de la petite fille ignare de la guerre, rattrapée soudain par celle-ci un jour du mars 1944 tôt le matin. Je vais la raconter mercredi de nouveau.
C'est bien mon récit mais en fait maintenant je sens que c'est surtout celle entre nous deux qui n'a pas survécu. Celle que ne n'ai plus retrouvée en revenant 'chez moi' après une année. Qui a du disparaitre seulement quelques semaines après notre départ.
Je me tourmente, comment exprimer son importance en seulement quelque mot ou phrases. Bien sure, cousine, depuis notre naissance, amie et camarade de classe même de banc de 6 a presque 10 ans. Cela sont des faits, pas un récit.
Je me suis souvenue que venant a six ans de sa petite village dans la 'grande' ville, elle ne voulait pas sortir seule. Comme ils habitaient a l'autre bout de notre rue, a six ans j'allais la chercher et en prenant sa main, nous allions ensemble a l'école. Elle était arrive deux mois apres que l'école avait commence et au début, on l'avait mise dans une autre classe, parallèle au mienne: elle a pleure jusque on l'a mise dans ma classe et assise dans ma banc, double.
Elle était plus forte et ronde que moi, apprenait plus lentement, mais comme elle était aussi entêtée que moi, chaque jour, en générale chez moi, après l'école, nous avons joue puis trouver une raison a se fâcher. Cela ne durait jamais longtemps.
Pendant mes années six a dix, je n'est jamais été seule. Elle était plus qu'une cousine et plus qu'une sœur pour moi. Personne n'osait plus m'attaquer et elle non plus, puisque nous agissions alors, ensemble.
Il y a pas mal de souvenirs avec elle, certains je n'ai pas envie de raconter d'ailleurs, elle avait des parents modestes et pas commodes.
Dans notre classe, elle était la seule juive. Nous avions aussi une roumaine orthodoxe, les autres calvinistes comme moi ou catholiques. Pour nous, deux prêtres venait tenir l'heure de religion une fois par semaine, sa mère prenait ma cousine au rabbinat de temps en temps.
Elle comme moi, nous étions loin de toute ce qui se passait dans le monde autour de nous jusque jour quand la guerre nous rattrapa.
Je n'es pas eu le temps lui dire au revoir, nous sommes parties dans moins d'une heure soudain, le lendemain que l'armée allemande nazi avait envahi soudain Hongrie.
J'aurais voulu lui dire que nous partons, je n'ai pas pu, mais, je dois avouer que sur le moment j'étais encore plus furieuse contre maman de ne pas me laisser prendre ma poupée avec qui je dormais.
L'histoire que je racontais commençait et finissait presque avec la poupée retrouve après une année. Mais ma cousine amie n'étais plus la et presque personne de ma famille. Disparues ou dispersées.
J'ai beaucoup apprise a mon retour sur ce qui est important dans la vie et hélas ce qui arriva après notre départ aux ceux restes. Je n'ai jamais appris du concret d'elle, comme mon père avait appris après des mois de recherches sur ses propres parents. Je me suis longtemps dit qu'elle était rusée et peut être... peut être... elle aurait trouve la moyenne d'échapper.
Seulement après quatre années, je me suis avoue que je ne dois plus attendre son retour miraculeuse. Dans mon journal, j'avais écrite: elle est partie en fumée ou ils ont fait du savon avec elle. Horrible, mais cela est ce que les journaux disaient.
Ma fille me dit ne pas parler lors mon récit de ma voisine qui après une premier querelle me dit: "mes parents me disent que vous n'auriez pas du revenir!" Finir simplement en disant : Chez soi est les gens qui vous aiment et pas les choses. Peut être elle a raison, je ne sais pas.
En tout cas, je finis sur une note optimiste: votre accueil chaleureux me fait sentir chez moi ici. C'est ainsi que j'ai fini les trois fois que j'avais raconte l'histoire, pas celle-ci sur ma cousine mais sur mon départ et arrivee a Budapest. Si je ne l'ai pas dit encore, je vous le raconterai une autre fois.
En attendant, vous les poètes, vous qui savent si bien manipuler la langue, je voudrais vos suggestions: comment dire ma relation avec ma cousine, que a la fin de récit je ne retrouve plus, dans une phrase ou deux?
c'est très triste...
RépondreSupprimerEn deux phrases, je dirait :
Où qu'elle soit, elle a gardée très certainement le même souvenir que toi...
Où qu'elle soit, elle est en toi, toujours dans ton cœur et cela est perceptible.
Les salles époques, celles qui ont engendré la haine, l'horreur, ont tout pris, mais pas les souvenirs, ni les âmes qui ne se détruisent jamais.
A bientôt Julie70.
Hélas, tout les enfants juifs emportes en 1944 ont été tues par gaz et brules des leurs arrive a Auschwitz, je ne savais pas que ce n'était pas évidente de ma note.
RépondreSupprimerBonjour Julie70
RépondreSupprimerTa note était très claire.
Je ne sais que dire face à ces horreurs de la guerre. Juste que je prie le ciel pour que cela n'arrive plus jamais.
Je te souhaite beaucoup de courage Julie.
Amicalement.