dimanche 15 mai 2005

Me, by my neighbourgh

Le regard, vers la fin, moi vu par ma voisine (et dans le fond, l'animateur de l'atelier Je ne crois plus... Marie Borel, maintenant elle écrit à temps complet).

Participants, tel que j'avais entendu (je m'exuse des imprécisions) : Françoise, parlant de ses croyances religieuse. Hanourah, professeur à Barain et travaillant aussi pour l'Association des femmes libanaise, publiant et écrivant sur le récit de vie des femmes derrière les lignes. Chantale de Bordeaux en train d'écrire ou finit "les bienheureux de 70 ans". Marlylen et "la vie en Patagonie". Odile, petite fille de pasteur, fille de phsychiatre commenceant en disant "j'ai toujours écrite et ayant déposé déjà 100 cahier à APA. Puis ajoutant "maintenant j'écris un jardin". Christianne de Saux de groupe de lecture des écrits APA (la même groupe où je n'étais pas admise), paint. "J'étais prof de français 39 ans, j'ai trois enfants." C'était la seule disant qu'elle n'aime plus écrire. Monique de Bordeau avide de "préservation de patrimoine", préserver les écrits intimes de son grand-père et des lettres de sa mère, tous les deux originaux de Madagascar. Elle écrit tout le temps, tout comme moi. Comme la plupart de nous.

Nous devions écrire comme si on était le temps quand on croyait encore.

Marylene s'est levé et a lu la première ce qu'elle avait écrit dans le demi heure. Elle parlait de lavage de cervaux. Elle nous parlait d'un entré dans ce qui m'a semblé un secte. "Je ne suis plus seule, une porte s'ouvre. Les paroles d'André m'ont bouleversé". Je me suis lancée, disait-elle, toute entière dedans. A cause d'une deception intérieur. "En regardant les mots, on fini à y croire qu'ils sont vrais".

Odile commence une lettre à soi-même enfant, par "rappelle-toi, tu vivais..." (près de Genève, j'avais l'impression d'ailleurs que dans un hopital phsychiatrique où son père était medecin. Elle même, devenu pshychiatre, a des problèmes. "Nouvelles grilles, encerclement organisé. Tu as résisté, jusqu'à te sentir seule", puis plus tard, elle conclure, dans la lettre "On peut toujours, aujourd'hui, ouvrir le mur!" J'étais émue par tous les témognages.

Chantale écrit à Dieu "tu ne pèses plus sur moi" et "pourtant j'étais si sûre, que je parlais de toi à monde entier ! comme j'étais sûr en ce temps-là ! Tu m'as attiré."

Christianne, professeur de français pensionné dit "j'étais envoyé me confesser je ne sais pas pourquoi. Pêché d'orgeuil ? je me sentais contamment coupable devant les dieux et je m'acrochais comme un espèce de boué de sauvetage. Mais l'idée que je vivais dans une pêché permanent, à travers ce que je pensais, c'était devenu insupportable."

Puis, ajouter, et j'ai entendu ces mots des plusieurs d'autres "On vit dans un univers clos. On sort."

Notre apaiste venue de Liban avait des cauchemares à cause des interdits. "Je me suis dirigée alors vers d'autres croyances. Plus de submission !" Elle ajoute, et je me rappelle mon propre père "Mon père me disait de faire attention! mais je me confortais dedans."

Ensuite nous avons écouté le récit e celle qui s'est senti "entrer dans le monde, après son divorce. Elle s'était tournée vers l'église, 5ème enfant des 7 pour trouver une famille. "Après 40 ans, je suis tellement loin, maintenant." et elle se demande : "est-ce qu'avec l'âge on commence à s'interroger?"

J'aimerai prendre congé de la petite fille que j'étais, dit l'une de nous.

Finalement, ce que nous a tellement raproché dans ce groupe et la très forte engagement personnelle dans un projet dans lequel nous croyons. Nous avons replongé dans cette époque, d'où nous avons sortie, heurtés mais plus riches. Maintenant à nous de réfléchir, a conclu Marie Borel : qu'avons nous gagnés, que sommes nous, où nous voulons aller et ce que nous voulons emporter avec nous là. Et écrire.

2 commentaires:

  1. J'ai vécu ce type d'atelier il y a quelques années, c'est très enrichissant. Je vois que tu es très réceptive aux autres, c'est une qualité très rare !

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  2. Oui, l'atelier de samedi était très réussi, mais celui de dimanche encore plus enrechissant pour moi : je dois encore digérer tout que les autres ont lu, raconté.

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