mardi 16 décembre 2008

Y aller et revenir

J'ai appris d'un auteur, il y a cinq ans, qu'en racontant une histoire, en images sur le Web, autant que dans un récit, c'est bien de mettre le début et la fin.

Que je les utilise ou non, je commence à prendre des photographies dès mon départ. Ici, sur le quai, attendant le train d'arriver. "You have no idea how far I'm willing to go" dit l'affiche, et en le changeant juste un peu, je me suis dit: Je n'ai pas l'idée combien loin je suis prête à aller.

Pas très bien traduit, d'ailleurs.

Jusqu'où on est prête à aller? Qu'est-ce qu'on est prête à faire pour y arriver? Sait-on pourquoi on choisi à y aller en partant?

Après 270 photos prises dimanche, je me suis engouffré dans le métro (je peux revenir en métro et bus au lieu train et bus), écouté l'accordéoniste jouer, puis de nouveau, sur les quais j'attendais le train-métro arriver.
Christmas in London 2008 self
Soudain, j'aperçois une femme mince dans le vitre devant moi. J'ai eu un choc. Etait-ce vraiment moi, comment je suis devenue, comment les autres pourraient me voir? C'était pour moi, la plus grand cadeau de la journée.

Savais-je, il y a juste un peu plus d'un an jusqu'où j'irai? Non, seulement que je ne me sentais plus bien dans ma peau et dans l'endroit où je me trouvais à ce moment là.

Jusqu'où je vais aller, que vais-je faire, je ne sais plus très bien, mais je suis très heureuse d'avoir parcouru tout ce chemin.

2 commentaires:

  1. Il y a de quoi être fière, ça demande beaucoup de déterminations.

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  2. Je t'avais écrit un commentaire et mon ordinateur s'est arrêté, la technique est parfois terrible. Je te disais que cette scène où tu ne te reconnais pas, puis te ravit d'être ce que tu vois, toute cette soif de l'autre, de l'ailleurs, te ramène à toi autrement, c'est un très beau chemin et je tiens à te redire à quel point ta façon d'être me touche, continue tu n'es pas au bout de tes surprises, et nous non plus, je t'embrasse fort.

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