samedi 25 juin 2005

Très tôt ce matin

Très tôt ce matin, je suis sortie sur le point de pieds de la maison, pour ne pas réveiller personne et j'ai été recompensé par une magnifique matinée.

Le soleil de matin rasant illuminait autant le canal que le petit Somes, rivières de mon enfance, dont les eaux brillaient de milliardes de lumières et rèfletaient les arbres des environs, et même des maisons nouveaux peints avec couleurs saturés, devenaient féériques et plus belles.

Je suis passée par "ma maison", fait aussi, encore, des photos de "ma fenêtre" : il n'y a "que" combien des années, depuis que j'y habitais? J'y était de 1940 à 1949, pendant mon enfance. Neuf années importantes de ma vie. Tellement des mémoires y sont liées avec cet endroit!

Puis, je suis arrivée à la marché centrale de Cluj avant huit heure. C'était déjà ouverte, mais les étales pas encore tous arrangés, et peu des acheteurs, plus de vendeurs, les pluspart venus des villages des environs. Dehors, les fleuristes "à la sauvette" je m'imagine, fleurs de champs, plus dedans, sur des étales, les roses et lys. Ensuite, les légumes, poivre et poivrons, aubergines et oignons. Roumains et hongrois, vendaient, j'ai parlé un peu avec plusieurs entre eux et bien sûr, fait aussi des photos, quelques portraits dont je suis pour le moment enchantée.

J'ai ajouté quelques images dans mon blog, je vous recommends de voir les autres, sur ma site photo à :
http://www.flickr.com/photos/joyoflife/sets/

Mais j'attendrai un peu, au début, je suis toujours conente des mes résultats, à la longue, mon appréciation change quelquefois. Des chapeaux de montagne, des foulards paysannes, des hommes et femmes de tous les âges, mais il y eu plus des gens âgés que jeunes entre les vendeurs. Quelques femmes, n'ayant que une poingnée de champignons ou une bouquet de fleur a vendre. D'autres, travaillant pour les grossistes probablement, vendant des tomates, dont il n'est pas encore le saison ici, parait-il.

J'ai acheté finalement un petit verre de bois à écraser des oignons, de fromage Telemea frais (j'en ai déjeuné) et, ceci était une erreur, quelques tomates pas très murs. Mais surtout, je suis partie avec une belle récolte des images et des souvenirs.

J'ai écouté parler le roumains sur les gens et sur ce que Dieu voulu ou pas faire : il a laissé les méchants, n'est pas, n'a pas tué Eve et Adam qui ont pêché! dit-il. Ainsi, il y a des bons et mauvais dans tous les nations, sans différence.

La dame hongroise, m'a raconté qu'elle avait acheté son foulars en Chehoslovaqui il y a longtemps, ravie que son foulard verts qui lui allait si bien me plait. Et j'ai discuté aussi avec mon hononyme, Julie, jeune vendeuse souriante, sur le mal de pays quand on parte ailleurs. Il y reste toujours quelque chose, et en plus, disait-elle, votre accent est bien hongroise d'ici.

Hélas, j'ai répondu, mon accent est ainsi, plus ou moins dans tous les autres langues aussi.

Juste some please

Sur la route vers le dentiste, j'ai fait la photo d'une jeune mariée, testant sa voile dans sa voiture, avant d'entrer chez le Mairie pour se marier, la cathédrale ortodoxe envahie devant par une énorme ballon faisant réclame d'une radio "libre" inconnue, puis après un petit café dans un bar de coin, j'ai rencontré mon dentiste. Il prétend que lundi, c'est vraiment fini.

Revenant, j'ai tombé sur le lac de ma jeunesse qui se trouve dans le parc près où j'avais habité. C'est là que j'avais appris à ramer et aussi, l'hiver, patiener. J'ai assisté à la récupération par une enfant se trouvant dans un barque d'une ballon bleu et admiré le reflet de l'immeuble près du lac, par où nous changions nos chaussures et mettions les patins. Aussi, pour louer de barque.

Somme tout, une matiée extrêment riche et un peu émouvante aussi pour moi.

Peut-être, demain, j'irai à Sibiu, ville "szasz", bâtie par ceux venant de l'Allemagne, même si là, il parait que même pas dix pour cent sont restés d'origine szàsz, le centre ville a conservé son aspect caracteristique. Après les villages et villes hongrois, roumains, il s'agit de voir aussi et de montrer aussi, ce caractère de Transylvanie. Tout cela fait partie d'elle.

Et hier, j'ai été quelques minutes à la cimitière juive, assez abandonné et mauvais état, sur certains des tombes est marqué aussi le nom de ceux massacrés en Auschwitz, hélas, des plusieurs dizaine de mille, il n'en reste plus il parait que trois cent vivant dans Cluj.

Entre eux, un de mes cousins éloignés, mais déjà, ses enfants, sont kalvinistes, née de mère chrétienne et mariés à l'église. Enikö, qui est kalviniste aussi, m'a raconté qu'ils se sont connus avec son mari à l'église, très jeunes déjà, aux études. Bientôt, elle va pour deux semaines, danser des dances populaires près de lac Balaton en Hongrie. Les contacts avec Hongrie sont forts, pas mal des jeunes vont aussi travailler là bas.

Bonne week-end à tous qui me lisent. Je me suis permis à utiliser davantage le modem étant samedi.

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