dimanche 20 mars 2011

Julie 12 avec maman


A 12 ans; je suis allée dans une colonie de vacances familiale, tenue dans une petit station balnéaire par la propriétaire de la maison qui était aussi la cuisinière; très bonne; et son amie qui s'occupait de nous; les filles.

On m'a mise dans une chambre avec Vera 10 ans et Edith 8 ans.

C'était la deuxième année que nous étions là.

Le première fois; l'année avant, tout c'était bien passée; mais cette année là; Edith est devenue une peste. Le nouveau mari de sa mère est devenue le personnage le plus important dans la région; et elle étant la plus jeune, n'importe quoi elle faisait; c'est à elle qu'on donnait raison.

Elle pouvait tout me prendre; me frapper même, puis pleurer, comme si c'était moi qui l'avait provoquée, c'était moi qui étais grondée.

J'en ai eu assez.

J'ai écrit a mes parents, leur demandant venir me chercher, les implorant de ne pas me laisser là.

Ils sont arrivés; papa et maman, le dimanche qui suivait.

Maman m'a dit que si je la veux vraiment; ils repartiront avec moi. Je ne dois pas supporter les injustices et caprices d'Edith et ceux qui conduisaient la colonie.

Papa m'a demandé à me promener avec lui.

En route, il m'a expliqué l'importance de Tenir, de Persister en face de l'adversité. De ne pas me laisser vaincre en fuyant. Je ne me souviens pas des détails, mais en revenant vers maman, j'ai décidée a rester jusque la fin, et ne pas me laisser détourner sur le chemin par une petite peste.

J'ai fini mes vacances en serrant les dents et ne pas me laissant provoquer, au moins; ne montrant pas quand elle m'asticotait qu'elle avait réussi a m'atteindre.

Au retour, papa m'a offert ma première valise personnelle en appréciation et heureux que c'est lui qui a eu raison et pas maman qui avait insisté à ne pas me laisser là. Par contre, maman, furieuse, avait décidé que cela voulait dire que je n'étais plus enfant et que dorénavant on devait se comporter avec moi en adulte.

J'ai souvent regretté à ne plus être chouchoutée.

Ce n'est que plus tard, beaucoup plus tard; que j'ai comprise qu'elle leçon fantastique j'avais appris qui me servira tout ma vie.

Je ne fuis pas devant des gens essayant de m'intimider, m'attaquant, je tiens face devant les situations difficiles qui arrivent. Souriant, en surface; autant que possible. Sans me laisser vaincre - facilement.

Peut être c'est pour cela que j'ai resté mariée 9 ans après que mon mari a déclaré qu'il n'y a pas contrat de amour à vie, 7 ans après que j'avais comprise qu'on ne peut pas sauver la famille telle que était dans ma tête et que je suis devenue froide moi aussi pour ne pas souffrir trop. Ce n'est pas seulement parce que je n'avais pas assez a élever seule mes enfants. Quelque part en moi, j'espérais encore. D'une certaine façon j'ai dû l'aimer encore.

Jusque la dernière goutte d'eau est arrivé en rompant la digue.

Après qu'il m'a dit qu'il est libre à jouer avec des filles comme il veut, après qu'il m'a dit pleines des autres choses désagréables, et j'ai trouvé une lettre prouvant qu'il faisait des plans de futur avec une jeune, après que j'ai dit assez, il m'a dit une phrase encore que je n'ai pas jamais oublié.

- Alors, ta vie de femme est fini. Personne ne voudrait plus de toi.

Est-ce que j'aurais le temps de raconter tout cela avant le récit de mon première aventure d'une nuit, qui m'a rendu confiance en moi comme femme? Ou est-ce que cela fait partie d'une autre histoire?

En rassemblant les 20 images pour raconter une histoire Vendredi; tellement des souvenirs sont revenus a la surface!

J'ai aussi mieux compris pourquoi j'ai résisté sans fuir au président de mon club pendant six mois. Une promenade avec papa qui savait convaincre et expliquer; raconter de sa vie, parler du mien.

Même pas une demi heure peut être de ma vie qui a eu une très forte influence sur moi et comment j'agis depuis.

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