jeudi 23 mars 2006

Tour Eiffel attend le printemps


Sur le calendrier le printemps est arrivé et même quelques fleurs commencent à pousser dans mon jardin, mais à Paris c'est toujours froid, brouillard, un léger pluie tombait même hier.

De la fenêtre de la voiture que mon fils conduisait, je voyais pourtant assez bien le Tour, mieux que l'appareil. Lui, voyait surtout ses trois arbres sinistres.

Et nous sommes allés pour la deuxième fois pour rien. Mardi, ce n'était pas ouverte, le consulat, mercredi il nous ont dit, une fois que nous avons attendu notre tour venir qu'il ne font pas de legalisation des documents, comme écrit dans leur site, que pour les citoyens roumains. Aujourd'hui, nous irons à un notaire d'environs pour qu'il legalise la signature qu'il me faut pour la procuration à m'occuper de l'appartement de là bas.

C'était humide et moisi, plein des détritus et d'un odeur impossible il paraît, celui qui l'a laissé dans cet état m'affirme ce matin qu'il laisse le sofa pour que je puisse y dormir, et que c'est sec dorénavant. J'espère.

Pas trop, peut être pour cela que cette photo me convient et exprime un peu comment je m'en sens. J'ai peur de ce que je vais y trouver.

Que c'est loin des jours quand mes beau parents avaient quatres enfants et tout la maison leur appartenait et ils en prenaient bien soin!

D'abord, un enfant est parti à la guerre, puis la fille s'était mariée, puis les communistes les ont mis dehors tous de la maison et ont mis d'autres locataires. Pendant plusieurs dizaines des années, ils n'ont pas eu acces à leur propre maison.

Quand enfin ils ont eu le droit d'y aller, mon beau père et belle mère étaient déjà très vieux, ils ont habité en bas et nous sommes allés leur présenter leurs deux petits enfants français, dont ils étaient très fiers.

Au dessus, habitait ma belle soeur qui s'en ai occuppé bien de mes enfants les été quand je les envoyais là, et c'est après elle que ma petite fille s'appelle Gabrielle.

Tout en haut, au troisième sous les toits, là où je vais maintenant, habitait, acceuilli par les autres, un étudiant venu de village, membre plus lointain de la famille. C'est cette appartement que mon fils a hérité en viager et que je vais tâcher, pour ne pas laisser tout le passé s'en aller mettre un peu au point et conserver en famille.

Mais les trois arbres me disent pour le moment autre chose et un peu d'épouvente est entré ce matin dans mon coeur. Tristesse aussi, pour la famille. Mes beau-parents morts depuis longtemps, mais il ne reste plus aucun de leurs quatres enfants en vie non plus. C'est maintenant aux nouvelles générations de voir s'ils peuvent en sauvegarder quelque chose.

Mon fils, s'est décidé qu'il le veut. Il y est passé des jours depuis son 6 mois, quand nous sommes allés le montrer la première fois! Il est né en PIcardie et il est français, mais parle aussi bien anglais et roumain et j'admire son respect des traditions restant en lui.

4 commentaires:

  1. Puisque la petite fille est toujours bien vivante sur le balcon du jour, rien ne peut se passer que de bon en Roumanie pour toi Julie. I love you don't forget.

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  2. Je comprends ta nostalgie à l'évocation de ta belle famille vivant dans cette maison et ta crainte de l'état dans lequel tu vas la retrouver. Je te souhaite bon courage ! C'est une chance que ton fils accepte de perpétuer le souvenir et de le transmettre ensuite à tes petits enfants.
    Amitiés.

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  3. je tente de nouveau. Je trouve moi que ces arbres sont beaux. Et je vous souhaite bon courage : mais si vous avez de la peine devant les dégâts, vous aurez le plaisir des souvenirs, si j'en crois ma cousine qui reviens d'Alger : appartement en bon état habité par des gens charmants, mais la villa où nos pères ont joué devenue une quasi ruine. Bon voyage

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  4. Bonjoovi est rerto à paris

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