mardi 12 octobre 2010

Manchester


La soirée de Manchester et Vendredi me parait maintenant une rêve - comme si il n'aurait pas existé. Quelques images vite prises avant que le spectacle commence me témoignent seulement que c''était vraie.

En tout cas, dorénavant je sais que parler devant beaucoup de gens me donne plutôt de énergie que du peur. Du plaisir, aussi, mais surtout que je ne dois pas la craindre.

La plus importante finalement est que je réussi a m'oublier et comme jadis pendant un examen, sortir de moi, donner, tout ce que je sais.

Bien sûr, il faut s'y préparer longtemps et bien.

J'avais raconté la même histoire devant des gens, un ou soixante, avant cela presque dix fois, même si jamais aussi bien ou exactement du même façon et je me suis souvenu que j'ai décrit dans un récit une des scènes la première fois il y a 15 ans.

Certains choses murissent lentement, pendant que d'autres sortent comme si c'était tout prête de nous, et même si la fin était récent, même si j'ai améliorée la scène de la gare, celle-ci date de longtemps.

Ce soir, je raconte l'histoire de la petite allemande, plus horrible vécus que la mienne! Je vous le décrirai ou la traduirai bientôt.

3 commentaires:

  1. Bonne soirée et j'ai hâte de la connaître cette histoire.

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  2. Bonsoir Julie, c'est drôle pour moi ce que tu écris : "La plus importante finalement est que je réussi a m'oublier et comme jadis pendant un examen, sortir de moi, donner, tout ce que je sais." car pour ma part, quand je prends la parole en public (je n'ai ni ton entrainement, ni tes capacités), c'est exactement tout le contraire, je sors de moi, mais au contraire pour m'écouter parler, et m'écoutant, je ne sais plus ce que je dis, même sur un sujet très bien maîtrisé. Comme quoi, se sentir sortir de soi peut mener à des expériences bien différentes. Je t'embrasse fort.

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  3. M'oublier et sortir de moi signifie pour moi justement de ne plus me regarder de dehors mais être tout a fait dans la scène que je suis en train de décrire.

    Non seulement m'y voir mais aussi le sentir entendre imaginer que j'y suis - sans toutefois oublier l'audience vers qui je parle a gauche et a droit, pour que cela parait en même temps que je raconte a eux.

    On peut apprendre; avec temps "être dedans et pas dehors"

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