jeudi 12 novembre 2009

La très vieille femme et le messager de la Mort

Le messager de mort et la très vieille femme

Un conte folklorique hongroise, traduit, adapté par moi, puis retraduit ici de l'anglais, 
d'abord par Google, puis corrigé par moi. 
***

Il était une fois, loin d'ici, au delà de la mer et les montagnes, une très vieille femme qui vivait seule dans sa maison. Elle était vieille, mais qu'elle faisait toujours quelque chose, ne s'arrêtant pas toute la journée. Elle n'a même pas eu le temps de penser à la mort.

Mais finalement, un soir d'hiver froid, après qu'elle avait bu son lait chaud avec du miel, pendant qu'elle s'apprêtait à se réchauffer sous sa couette de plumes, quelqu'un frappa à sa porte.

Qui peut-il être? Nul ne vient plus à me rendre visite.

La porte s'ouvrit, le Messager de Mort est entrée dans sa maison.

«Eh bien, la vieille, tu as vécu assez, fais tes valises et viens avec moi!"

"Oh, mort, cher mort, je ne suis pas encore prête, permets-moi d'attendre que j'aie fini cette courtepointe!

«Impossible, attendre quoi? Je vais te prendre maintenant!

"Oh, donnes-moi dix ans ... cinq ans de plus ... du moins, un an!

«Impossible! J'ai déjà écrit ton nom dans mon livre, et une fois que j'écris quelque chose ...»


 «Donnes-moi au moins un jour de plus, seulement un de plus."

"Pas question!"

"Encore quelques heures, permets-moi de rester ici au moins jusqu'à demain matin, afin que je puisse terminer mon travail et me préparer pour partir!"

Que pouvait-il faire?

La vieille femme avait tant plaidé, elle parlait si bien, elle était si convaincante que, finalement, le messager de la mort se dit, eh bien, il peut lui donner un peu plus de temps pour se préparer à venir avec lui.

"Alors je reviendrai demain"

Oh, Cher Mort, merci, mais ma mémoire n'est plus si bonne, mes yeux voient moins bien qu'auparavant, s'il te plaît écris sur ma porte avec des grosses lettres: "JE REVIENDRAI DEMAIN!"

Le messager de Mort prit alors une craie de sa poche et écrivit sur la porte noire, en grandes lettres: "Je reviendrai demain" exactement comme la vieille femme lui avait demandé de faire, et puis, finalement, il partit.

La vieille femme se mit au lit et s'allongea sous sa couette un peu plus détendue.

Mais trop tôt, le lendemain arriva et dès le matin, le mort était de retour.

«Alors, vieille femme, je suis ici pour t'emporter! Mais aujourd'hui, pas un mot! Viens!"

"Oh, mon cher mort, regardes sur cette porte! Il y est écrit, par toi, non? Là, dans ta propre écriture: Je reviendrai demain! Demain».

La mort regarde la porte, et en effet c'était était là dans sa propre écriture, "je reviendrai demain".  Alors, il s'en alla, et revint le lendemain.

Jour après jour, à chaque fois, la vieille femme montra la porte, et le messager de la mort s'en alla pour revenir le jour suivant, comme c'était écrit par sa propre écriture.

 Enfin, après sept mois et sept jours, il en eu assez.

La neige froide commença de tomber sur son cou quand il arriva à la porte et il s'est tellement mise en colère qu'avec la manche humides de son manteau, il effaça les mots qu'il avait écrit.

«Maintenant, tu viens avec moi! Aujourd'hui."

"Oh, donnes-moi au moins une heure!

«Eh bien, si tu es vécue jusqu'à maintenant, je peux te donner une autre heure de plus à vivre. Mais je serai de retour après cette heure, et je vais t'emmener! Et pas un seul mot de plus, tu ne pourrait plus ouvrir ta bouche, plus jamais pour essayer de me persuader encore une fois! "

Il s'en alla et la vieille femme commença à trembler comme une feuille. Ses os s'entrechoquaient, ses mains tremblaient, ses dents restant claquèrent.

"Comment sortir de cela? Que faire maintenant? Je dois me cacher! Me cacher, où?"

En se souvenant du baril de miel dans son garde-manger, vite, presque sans y penser elle se glissa à l'intérieur.

Mais elle ne pouvait pas mettre toute la tête dans le miel, elle avait besoin de respirer, le nez et les yeux restèrent en dehors du baril.

"Ce n'est pas bon. Si je peux voir dehors, il va me voir lui aussi, ici il va me trouver."

Aussitôt, la vieille femme sortit du tonneau, ruisselant de miel, pour chercher un autre endroit à se cacher.

Ah oui, à l'intérieur de sa couette.

Elle déchira la couverture de sa couette de plumes de poulet et se cacha à l'intérieur. Ses cheveux, son corps, son visage, tout se couvrir par la plume attachée au miel. Elle pouvait à peine respirer!

Sera-ce suffisant?

Le messager de mort arriva..Il regarda tout autour de la maison. "Où es-tu, vieille femme?" Il ne l'apperçut nul part.

Mais hélas, la vieille femme ne pouvait plus respirer du tout, les plumes s'accrochant au miel, son nez et bouche couvertent aussi, elle dû se lever de lit et sortit de la couette, toute couverte des plumes sur son corps, son visage, ses cheveux, partout.

Lorsque le Messager de Mort remarqua le Monstre à plumes se levant du lit et devenant de plus en plus grand, ce Monstre qui avait probablement mangé la vieille femme et pourrait le manger lui aussi, ce Monstre qui venait s'approcha de lui, il fut tellement effrayée, qu'il s'enfuit, il courut aussi vite qu'il le pouvait.

Il courut dehors, courut, loin, et plus loin, il courut à travers les montagnes et l'océan, et jamais plus  il n'osa retourner de prendre cette vieille femme.

Elle vit peut-être encore aujourd'hui dans sa petite maison au milieu des collines, loin d'ici, encore en travaillant au jour le jour avec joie, en tout cas, personne n'a jamais entendu parler d'elle.
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Je devais raconter l'histoire, pour vraiment comprendre son but: Tiens bon face à l'adversité forte, n'abandonne pas, dit la sagesse paysanne hongroise.

3 commentaires:

  1. J'ai bien aimé votre histoire et la leçon qu'elle donne. Merci

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  2. Vos histoires, votre façon de vous exprimer, tout le charme de ce blog m'enchante ! Merci
    Une amie de passage, mais qui reviendra certainement!

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  3. Comment as-tu deviné que nous étions nous aussi dans des contes de mort à vivre ( à proposer au printemps) ! Merci de nous booster ainsi.
    je ferai entendre ta voix au groupe Conte;

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