mercredi 16 octobre 2013

Mes 7 vies

Near St. John's Church by Julie70
Chataigne, me rappelle mon enfance
Ce matin, j'ai commencé à me préparer pour mon voyage en dix jours.

J'ai contemplée et écrite de mes sept vies.

La vie qui était bouleversée d'abord a mes 10 ans en Hongrie, quand après s'était cachée une année et survécue avec papa et maman, je reviens et me rends compte que Judith, ma copine et cousin et meilleure amie, ne reviendra jamais de Auschwitz. Je reste seule, en plus ma ville devenue Roumain, je dois refarie une nouvelle vie.

J'ai appris combien la vie était précieause.
J'ai appris qu'il faut s'enfuire avec presque rien. J'appris de survivre.

Il a fallu longtemps à ne pas me sentir coupable et me rendre compte que pendant que nous étions ensemble, j'ai fait tout ce que j'avais pu. Mais j'ai compté ma vie, comme "une année plus que Judith a vécu" ou "dix année de plus qu'elle" depuis.

Malgré qu'on ne m'a pas laissée suivre l'université, je travail dès l'âge de 18 ans et en même temps continue d'étudier des livres, dédiant les prochaines six années a travailler et étudier. Examen après examen, année après année. Puis, a 25 ans, ma vie est bouleversé tout en tout de nouveau. Ma rencontre, avant obtenir mon diplome d'ingineurs chimiste, avec Elena Ceusescu, en trois minute détruit encore une fois ma vie. Interdit de tout travail et tout études, comme ennemie de peuple...

Je deviens femme, j'étudie français, puis anglais. Ensuite, je me marie et une année plus tard, sort de la Roumanie Communiste, avec un bébé caché dans mon ventre.

J'ai appris que on peut survivre de voir sa vie détruit et en construire une nouvelle. Meilleure.

Nouvelle vie dans des pays libres. Hélas, a 33 je découvre la violence domestique, tyranie a la maison. Ce n'est que passée 40 que je me libère tout a fait, mais entre temps, j'ai étudiée et comme j'ai voulu restée avec mes deux fantastiques enfants qui m'ont apportés tant des jois dans ma vie.

J'ai appris que dès qu'on fait le premier pas, de aide peut arriver. On ne reste pas a terre infiniment. J'ai aussi appris que les études peuvent m'aider à m'en sortir.

Je ne me séparte que a 41 ans, puis deux ans plus tard, 15 ans après avoir été interdit de finir mes études, j'obtiens un doctorat a Paris et, pour m'éloigner de mon ex, je pars en Amérique avec les deux enfants. Une nouvelle vie, nouvelles chances, nouvelles réussites et rencontres. Pas si facile que parait de loin mais j'étais concient que c'est fantastique. Je n'ai pu rester là, non plus. Après trois ans seulement, je dois recontruire une nouvelle vie de nouveau.

Paris, changer de métirer. Fonder une entreprise. Tomber amoureuse. Ecrire un livre, puis un deuxième devenu bestseller.

Ayant courage, disant oui, à ce qui venait, j'ai eu une vie nouvelle encore, un métier différent aussi.

Rencontrer "lui" - je le croyais.  15 ans plus tard, a 70 ans je me trouve seule, et je commence à flaner Paris avec mon camera et publier mon blog matin après matin.

J'ai vécu chaque "vie" nouvelle en pleine, sans jamais oublier à compter mes années de survie.

La dernière, 7e (pour le moment) vie commence à mon arrivée à Londres. Raconter des récits de ma vie, faire de comédie dans mon 4e langue.

J'ai eu une "vie interessante", de quoi raconter, même si a chaque fois que c'était détruit et j'ai du recontruire, ce n'était pas facile. Maintenant, je dois trouver s'il y a un point commun ou je dois tirer une lecon différent de chaque fois que j'ai rebondis.

J'ai encore dix jours de déterminer aussi ce que je vais raconter pendant 2 minutes...

2 commentaires:

  1. 2 minutes c'est court pour raconter toute une vie bien remplie.

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  2. Julie, le point commun c'est toi, ta puissance, la résilience, tu sais faire germer les difficultés et les transformer en autre chose, de plus positif. Je pense, je peux me tromper, que tu n'as pas peur inutilement, tu sais que tu dois t'en sortir et tu t'en sors. Tu crois en la vie, envers et contre tout. Moi, je dis (je l'ai déjà dit, je sais et je m'en fiche, car j'ai envie de le redire) "chapeau Julie". Je t'embrasse.

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