mardi 7 avril 2009

Suivant les conférences de presse

En général, je regarde très rarement le télé, mais cette semaine j'ai décidé de suivre la visite de Obama en Europe.

D'abord, à Londres, j'étais stupéfait par sa facilité d'improviser les réponses, tout en choisissant l es journalistes auxquels il donnait la parole. En même temps, j'ai aimé la décision "se rencontrer en six mois pour suivre les résultats."

Mais le plus important étaient, j'ai eu l'impression, des rencontres bilatérales en marge de la conférence principale, dont on a peu parler à la télévision pourtant.

Ensuite, Strasbourg, la traversé symbolique du pont entre l'Allemagne et la France. La trompette lors le levé des drapeaux m'a mise des larmes aux yeux. C'était bien de voir deux nations ayant tant lutté les uns contre les autres, en tel entente. Les Allemands ont reconnu les crimes des nazis et des génocides et sur l'ouverture on a pu fermer le cercle des hostilités.

60 ans de Nato, 65 ans après la guerre, tous les morts - bien sûr, pas seulement de ma famille. J'ai toujours considéré "j'ai survécu à ma cousine avec X années", maintenant bientôt 65.

Le jour suivant, Prague, le 20e anniversaire de s'être débarassé de communisme, au moins de début de cette année miraculeuse pour moi: 1989, quand les pays de Est, sous la coupe soviétique ont regagné leur indépendance. C'était le début d'un air nouvelle.

Une nouvelle génération est grandi depuis, les enfants d'alors devenu adulte d'aujourd'hui, mais il faudrait encore des années pour effacer les traces laissés, les blessures, amertumes. Au moins, pour les vieux comme moi ou mon amie, vivant toujours en Roumanie.

Aujourd'hui, j'ai écouté en direct la conférence de presse de Turquie, mais ce n'est pas ce que Obama a dit qui m'a choqué ou laissé une impression forte: c'était la négation toujours et continuelle du président de la Turquie du génocide des Arméniens au début de siècle dernière.

En l'écoutant, j'ai encore mieux compris Sarkozi s'opposant à l'entrée de Turquie dans la communauté Européenne. A l'opposé des allemands, les turques continuent la déception "tous le monde à eu des victimes pendant le première guerre mondiale, disait-il ce midi, et puis, ils étaient des étranger sur notre sol.

En lisant les 40 jours de Musa Dag par Werfel, dans ma jeunesse, j'étais profondément marqué par ce qui s'était passé en Turquie avec des familles entières, des villages entières, qui vivait paisiblement en Turquie depuis des siècles. Je n'ai personne d'arménien dans ma famille, mais comment peut-on nier les horreurs anciennes et vouloir faire partie d'Europe?

Par la suite, en racontant la conférence de presse, le journaliste de télévision rappelait seulement les paroles d'Obama, sur la coopération possible entre un pays chrétien (où tous ont le droit de pratiquer la religion qu'ils désirent) et un pays surtout musulman. Ne changeant pas son opinion, mais bien sûr, essayant en même temps tisser des liens.

Je suis d'accord d'oublier la plus grande bibliothèque de Renaissance, celle de Budapest, brulé par les turques, les garçons volés de leurs parents de Transylvanie et d'autres chose ressemblant qui se sont passés si longtemps, mais au moins s'ils veulent se faire des amis, qu'ils renonce à nier la vérité et les crimes d'antan.

Werfel a écrit son livre en 1932, d'après ce que je sais, présentant presque ce qui se passera dans son pays: il était un juif allemand. Il a écrit encore, mais aucun livre si grande, si merveilleux, si importante. Dans son livre, tout en racontant par une fiction se qui s'était passé dans la famille d'un riche Arménien marié à un Française, il n'accuse jamais les Turques: il y eu des vrais amis, même s'ils n'ont fait qu'avertir ce qui arrivera. On ne pouvait pas le croire!

On ne pouvait pas le croire longtemps non plus ensuite ce qui se passera. Heureusement, mon père a écouté ses copains Allemands, ainsi il était mieux préparé que d'autre, ainsi je vis.

Je suis heureuse que j'ai écouté cette semaine, exceptionnellement la télévision en direct, au lieu de juste lire ou écouter des résumés - ce que chaque chaîne ou journal voulait tirer de tout.

Je pars, a Paris, à Argenteuil, pour quelques jours, si je peux, j'écrirai de là, sinon, à mon retour: bientôt. Et bientôt Pâques! Que des souvenirs des Pâques dans ma vie!

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