mercredi 20 décembre 2006

Février 1994, presque 60 ans

Je viens de publier aujourd'hui, l'entrée février 1994 de mon journal dans le RetroBlog. Je venais de recevoir la lettre de non reconduit de mon contrat de travail. Mon mari à peine sortie de l' hôpital, j'étais "avant tourner le coin".

Je ne savais pas ce qui sera, arrivera, ce que je ferais les années qui me restaient. J'espérais, je rêvais, j'imaginais. Je me suis dit, déjà, alors "tu trouveras de travail à faire, avec quoi t'occuper!"

Je n'ai pas arrêté depuis.

C'est vrai, que je passe, mais c'était ainsi tout ma vie, pas mal des heures à lire. Rêver. Ecrire. Mais d'une façon ou l'autre, j'ai toujours trouvé, depuis alors que faire. Oui, je n'avais que 60 ans et en fait, j'ai arrêté le travail "régulier, dehors, pour argent" et j'étais plus "perdue" sur le moment que je voulais admettre à moi même et même l'écrire dans mon journal.

Que faire?

D'un coup, je me suis retrouvée avec tant de temps devant moi!

Même avec mon mari, le ménage dont je me suis un peu plus occupé (pas trop), etc. je me suis retrouvée avec des heures en plus à ma disposition. Je m'en souviens si bien!

Assise dans mon lit, avec mon premier Macintosh portable, le petit, léger, tapotant sur le clavier, le dos calé avec un oreiller. Revoir ma vie avant de sauter. Ce n'était pas la première fois. Mais c'était la première fois que j'ai décidé à traduire mes journaux en français.

Au début, c'était pour mes enfants, ne parlant, ne lisant pas la langue hongroise. Puis, je me suis rendu compte que le texte pourrait intéresser d'autres. Et puis, les enfants, finalement, n'avaient pas envie de les lire, mais mes amies, des nouveau gens dont je faisais connaissance, oui. Et maintenant, j'ai presque 50% de ceux venant lire ce blog, de ma vie et ce qui est autour, jour à jour, qui vont lire entrée par entrée ce qui c'était passé jadis.

J'ai l'impression, que je n'ai pas travailler pour rien.

En plus, au fur et à mesure, je me suis rendu compte de mes lacunes, non seulement (mais aussi) en langue français, mais en général, dans l'art de l'écriture. Je me suis mise à les combler. Ecrire davantage. On dit que c'est aussi un muscle qu'il faut entrainer!

10 commentaires:

  1. oui Julie, s'entraîner pour continuer à écrire, je fais pareil et ce que tu écris là rejoint bien ce que j'ai écrit aujourd'hui. Bonne journée à toi !

    RépondreSupprimer
  2. comment ais-je pu me laisser trop accaparer par "rien" pour venir te lire - à rectifier

    RépondreSupprimer
  3. J'espère que nous nous rencontrerons dès le mois de Janvier, j'ai l'impression à te lire que tu as eu plusieurs vies.
    Je n'ai pas voulu parler de judaisme mais de sécurité, la sécurité importante en Israël, je le comprends parfaitement, prend parfois des allures de règlement de compte, ils sont jeunes les employés de la sécurité..

    RépondreSupprimer
  4. coucou c julie et maurine nous avons fait un blog et nous vous l'envoyons
    http://les2blondes.blogspot.com
    nous vous souhaitons de bonnes fetes de fin dannes
    bizou

    RépondreSupprimer
  5. je voulais dire rattraper l'habitude de venir te lire

    RépondreSupprimer
  6. Tu possèdes l'art de l'image on ne peut tout avoir bien que aies beaucoup déjà. Ta bonne humeur, ton entrain, plaisent à beaucoup de nous et de ton entourage. Ta personnalité, très riche, se note dans tes blogs. Le lendemain, sera comme aujourd'hui du moment que tu es là.

    RépondreSupprimer
  7. merci de ton petit mot sur mon blog.
    tu passes donc me voir?
    moi oui et te félicite pour tes photos.

    RépondreSupprimer
  8. Hier la route, aujourd'hui panne de chauffage, demain emploi du temps chargé...
    Tu as raison, je n'étais pas né dans les années 20. Mais quand je suis né, la "boutique" n'avait guère changé...
    C'est à partir de 1936 que ça a bougé...
    J'en ai tant entendu dire ! Pas par mon père, guère par ma mère, mais par les ouvrières...
    Celles qui travaillaient déjà à l'atelier en 1920, et encore en 1935, qui m'ont bercé en me chantant des chansons d'amour... Et après elles leurs filles, qui racontaient leurs mères, leurs tantes, le coup d'oeil du patron, et le gamin que j'étais...

    RépondreSupprimer
  9. Est-ce vraiment un travail? N'y prends tu pas autant de plaisir à écrire que nous à lire?
    Bises.
    P.S.: As-tu reçu mon dernier mail? Tous les jours sauf samedi-Dimanche et lundi.

    RépondreSupprimer
  10. je viens ici non seulement pour voir tes photos mais pour le plaisir de te lire , d'écouter tes histoites de vie, ton éffort, tes joies, tes tristesses, ta force de vivre.

    Je t'embrasse

    RépondreSupprimer